Avr
29
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 29-04-2013

Chers zélèves de troisième,

Bon courage à vous toutes et tous pour ce second volet de préparation à l’examen du DNB. Travaillez bien !

Avr
26
Classé dans (Le mot du vendredi) par Agnès Dibot le 26-04-2013

Le glas sonnerait-il après la lettre Z ? Zenfer et damnation…

D’après, Wassila et Stella ex- élèves d’option média et du collège qui sont venues nous rendre visite ( avec des bonbons ) : Au lycée, c’est trop compliqué, on est 31-32 par classe. Les profs se moquent qu’on ne travaille pas alors qu’au collège c’est leurs problèmes ! Au lycée, les profs  ne calculent pas si on ne travaille pas. Tout se fait à la maison. L’une d’elles, Wassila, se réoriente car seconde générale ne lui convient pas car elle ne sais pas quoi faire après.  Par contre, Stella, elle ne croyait pas les profs du collège quand ils disaient que les cours ne seraient pas écrits au tableau. Et si !!!! Donc, prise de notes obligatoire !

“Ils nous font faire de la prise de notes !”

“Je n’y arrive pas !”, confie Wassila.

Elles nous ont également parlé de l’enseignement par projet : pour Stella, le dossier à composer est sur le thème de la publicité : “Quels sont les messages publicitaires pour attitrer les enfants ?”

“C’est nous qui choisissons le sujet. On voulait faire un JT ( = Journal télévisé )  mais c’est trop long et dur … Nous réfléchissons sur le sujet suivant : les jouets sont-ils encore sexistes ? (Vêtements/Dînettes). Il faut réfléchir au sujet qu’on choisit parce qu’on le garde toute l’année. n produit un diaporama à présenter à un jury.

Toutes deux ont choisi un thème “Littérature et société” pour ce projet.

Merci à elles de nous avoir confié leurs impressions : le lycée, c’est pour bientôt… à notre tour.

Avr
23

Bonjour chers amis terriens ! Aujourd’hui j’ai une fois de plus découvert une chose parfaitement inutile… quoi que, elle peut être utile si vous savez vous servir d’un moteur … Ce qui n’est pas vraiment mon cas… enfin bref… Pour ce faire il vous faut :

– Une pile 4.5 volts

– Un aimant assez puissant

– Une bobine de cuivre (trouvable en démontant une petite voiture électrique, de vieux écouteurs… ou sur les fils d’un chemin de fer… mais nan je plaisanteuh)

– Un rouleau de scotch.

Tout d’abord, coupez deux brins de cuivre. Pliez un bout de chaque fil en forme de u, un peu comme un crochet, puis fixez le bout opposé d’un brin de cuivre sur la borne positive, puis l’autre brin sur la borne négative. Ensuite, avec  le reste de la bobine de cuivre,  faire ce que j’appelle un guidon à champs magnétique (voir photo, c’est trop difficile à expliquer). Placez le en équilibre sur les fils de cuivre fixés aux bornes et placez l’aimant en dessous. Faite tourner le guidon avec votre doigt (il suffit juste de le pousser un peu) et il ne s’arrêtera pas de tourner tout de suite ! Voilà, on a une hélice qui qui tourne à environ vingt-cinq tours minutes (oui, c’est un peu long, mais bon), et une alimentation qui permet le mouvement. Rappelez-moi la définition d’un moteur ?

Si votre moteur ne fonctionne pas c’est parce que :

– la pile est peut-être déchargée

– l’aimant est démagnétisé ou pas assez puissant.

Note : certains écouteurs peuvent contenir de l’aluminium au lieu de cuivre, matériau qui l’a remplacé puisqu’il est moins cher et plus conducteur. Voilà pourquoi il faut découper de VIEUX écouteurs. Repose tes ciseaux petit zélève et prends plutôt l’antiquité de tes parents plutôt que le nouveau skull can… ahem le nouveau casque de marque que tes parents viennent de t’acheter. Le guidon à champ magnétique c’est le morceau de cuivre cette forme-là : —O—

source : Google image, youtube

Avr
21
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 21-04-2013

Le méchant Bachar promet à l’Europe des représailles et le peuple syrien  brandit son soutien aux victimes de Boston : pour relativiser, en effet, les conséquences de cet attentat : “c’est l’illustration de ce que nous vivons au quotidien en Syrie”. De quoi méditer, en effet, sur le traitement médiatique et les priorités de la politique internationale.

Lisez, dans Rue89, l’article de Pierre Haski sur le sujet. http://www.rue89.com/2013/04/20/les-condoleances-ameres-syriens-victimes-attentats-boston-241646

Avr
21

Eh bien, voilà : tout le monde est dans la rue ce dimanche, chacun de son côté, chacun pour défendre sa cause, à chacun son idée de la société, mais tous dans la rue.

Dans Rue89, le témoignage d’une maman lesbienne, qui redoute que ses enfants, collégiens, ne souffrent désormais de discrimination, de moqueries, voire de tabassage, alors que, jusqu’à aujourd’hui, ils vivaient paisiblement l’homosexualité de leurs mères. http://www.rue89.com/2013/04/20/mere-homo-jai-boule-ventre-plus-presente-chaque-matin-241656

Bon dimanche à tous : il n’y a pas à miser sur un clan ou l’autre, ni souhaiter que le meilleur gagne : la loi est la loi. Observez, chers zélèves, les slogans, les propos et tentez de déterminer les objectifs de ceux qui partent ce dimanche en croisade contre le mariage gay.

Avr
21

Chers zélèves,

Voici quinze jours, nous avons écrit un numéro spécial Cahuzac : un numéro spécial sur le mensonge. Vous nous avez, dans ce numéro spécial, dit que vous mentiez (“question de vie oud e mort”), comment, à qui, dans quelles circonstances et pourquoi.

Eh bien, rassurez-vous : c’est normal !

Mais pas bien.

Mais normal : lisez cet article du Monde : http://famille.blog.lemonde.fr/2013/04/19/il-ment-comme-il-respire/

A consommer avec modération, tout abus de mensonge (notamment en milieu scolaire) peut entraîner des conséquences insoupçonnées.

Tenez, sans mentir : combien d’entre vous ont débuté leurs révisions pour le DNB blanc ?

Avr
19
Classé dans (La citation des vacances) par la Vieille Garde le 19-04-2013

Une courte citation de la scène 4 de l’acte II du Bourgeois gentilhomme, de Molière.

Pourquoi?

En premier lieu pour informer notre futur public que le 14 juin à 18h, date entourée sur tous vos agendas, notre représentation annuelle, gratuite et publique aura bien lieu mais, contrairement à ce qui avait été annoncé, ce ne sera pas une adaptation du Petit Prince mais une vision de quelques scènes choisies du Bourgeois gentilhomme. Cette année encore notre modeste troupe doit faire face à quelques modifications inopinées de sa composition et il lui a fallu, en urgence, trouver une solution. Ainsi, alors que la connaissance des rôles se mettait en place, il faut tout changer et nous n’avons que 2 mois. Un défi encore plus important à relever.

Voici donc qu’au cours de ce spectacle, vous ne manquerez pas d’entendre cette réplique de monsieur Jourdain, un bourgeois qui se ridiculise de toutes les manières possibles en voulant à tout prix singer les habitudes de la noblesse et qui s’entoure de divers “maîtres”, lesquels ont pour vocation de lui enseigner la danse, la musique, la philosophie, le maniement des armes, le tout pendant que son tailleur lui confectionne un nouvel habit et qu’il tente de rédiger une lettre à la marquise dont les beaux yeux le font mourir d’amour.

Or, ladite phrase, toute entourée de facéties qu’elle sera n’en manquera pas d’énoncer cette vérité: “la belle chose que de savoir quelque chose”. Naturellement, vous qui venez chaque jour au collège en êtes persuadés, tout comme ceux qui, au cours de ces quelques jours ont profité d’école ouvert pour découvrir les collections du musée de l’auto, du musée des coiffes ou bien les travaux de l’ancien théâtre, ou bien encore quelques vestiges de châteaux et de forts curieuses églises au cours d’une sortie vélo. Bref, les occasions de savoir, d’apprendre, ne manquent pas, à tout âge et en toutes circonstances.

En paraphrasant un grand chanteur français je conclurai en disant “on a tous en nous quelque chose de monsieur Jourdain”

(un bon point à celui/celle qui trouvera le chanteur et la chanson!)

Avr
12
Classé dans (Le mot du vendredi) par la Vieille Garde le 12-04-2013

Ce mot, qui désigne un dirigeable, à structure rigide,  gonflé à l’hélium, généralement, ce qui permet à l’ensemble de voler, est une invention initiale d’un Français, en 1873, perfectionnée par le comte Ferdinand de Zeppelin (1838 -1917), qui était Allemand et se lança, à compter de 1880, dans l’amélioration puis la production de ces engins.

Je ne m’étendrai pas ici sur les capacités techniques de l’appareil, dont le premier modèle survola le lac de Constance en 1900. La compagnie prospéra jusque vers 1935, lorsqu’elle fut nationalisée par les nazis, qui détestaient Eckener, lequel, successeur de Zeppelin, dirigeait alors la société et refusa de voir la croix gammée peinte sur le gouvernail de son appareil. La société de dirigeables s’était spécialisée dans les échanges aériens entre l’Allemagne et l’Amérique. C’est lors d’une de ces traversées, en 1937, que le Hindenburg, vaisseau amiral de la flotte prit feu lors de l’atterrissage aux Etats-Unis, on déplora 35 victimes. Cet événement précipita la fin de l’aventure des zeppelins.

Je profite de ce modeste article, qui clôt notre série alphabétique, pour évoquer une agréable série de livres pour adolescents, qui propose une Histoire parallèle, (on nomme cela de l’uchronie) rédigée par Scott Westerfeld, lequel, bien que natif des Etats-Unis trouve, de par sa production, grâce à mes yeux. Je fus en effet séduit par sa trilogie Léviathan/Béhémoth/Goliath, laquelle, à un moment, évoque ce drame du Hindenburg. Je conseille vivement aux lecteurs de notre estimé Torchon une incursion dans ces ouvrages, la première guerre mondiale et les événements du monde y sont évoqués alors que la science et la génétique ont pris un tout autre tournant que celui que nous leurs connaissons, c’est tout simplement captivant.

En ce début de vacances, ce peut être une idée d’emprunt à la bibliothèque et l’occasion de se détendre tout en faisant des comparaisons avec ses révisions pour le brevet blanc de la rentrée…

Avr
10
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Agnès Dibot le 10-04-2013

Le Sénat a adopté le texte de loi sur le mariage pour tous (tiens, encore un masculin qui l’emporte sur le féminin…).

Alea  jacta est : tous les français pourront se marier -à la mairie-, sceller une union les yeux dans les yeux et sous le regard bienveillant de Marianne : homme et homme, femme et femme, tout autant qu’homme et femme.  “Liberté, égalité, fraternité” : la devise républicaine se plie à l’évolution des moeurs, semble-t-il.

http://www.liberation.fr/politiques/2013/04/09/mariage-pour-tous-l-article-1-finalement-vote_894919

Sont-ils, pourtant, nombreux, ces français qui refusent cette loi : tous craignent la perte des repères sociaux, ils évoquent la mort de la famille. Ils redoutent une future loi autorisant les couples homosexuels à adopter un enfant, ou à procréer (PMA = procréation médicalement assistée).

Lorsqu’on avait votre âge, l’homosexualité était perçue comme une tare, une déviance : les jeunes se cachaient, afin d’échapper aux huées. Aux moqueries. Puis le délit d’homopobie est né. L’ère SIDA a dû, peut-être, ouvrir les yeux d’une société en évolution : aujourd’hui, on peut se promener main dans la main quand on s’aime, quelque soit le sexe de notre élu(e).

Et désormais, on pourra dire “oui” à l’amour de notre vie, quel que soit son sexe. Alors, évolution d’une société ? Régression ? Les avis semblent tellement partagés qu’il est intéressant, chers zélèves, de se pencher sur le cas de ces français qui pensent : pour vous, la position est naturelle : vous êtes pour ou contre ce mariage pour tous, et fondamentalement. Parce que vous avez été éduqués dans un milieu plus ou moins ouvert sur cette libération des moeurs.

Mais alors, il en va de même pour tous : en ce cas, comment savoir qui a raison ? Et d’ailleurs, la vérité existe-t-elle quand on crée une loi ? La bonne loi existe-t-elle ? D’ici à ce qu’Hugo soit élu président de la République, nous avons le temps de méditer…