Mar
27
Classé dans (Brèves de couloirs) par Agnès Dibot le 27-03-2015

Petite phrase entendue cet après-midi, dans le couloir du rez-de-chaussée, au moment où, me frayant un passage dans la horde de blousons noirs à capuches en fourrure,  j’ai dû doubler une élève sans -ô crime de lèse-majesté ! – m’excuser.

“Eh, pardon, ça existe, M’Dame”, ai-je entendu. N’appréciant guère le ton, venant d’une élève qui, comme ses camarades, à la fin mars, n’a toujours pas appris à se ranger dans son rang dans le couloir, devant la salle de musique, de façon à laisser libre le passage des enseignants  qui vont chercher leurs zélèves dans la cour des 4èmes/3ème, afin de ne pas gêner et donc, ne pas être bousculé, je m’adresse à la demoiselle, lui demandant de répéter sa phrase en me regardant dans les yeux.

Evidemment, impensable d’obtenir d’un élève qu’il répète une telle phrase, à moins d’être assuré de ne pas subir l’ire du dit professeur : “C’est pas pour vous que je disais ça, M’Dame !”. Pourtant, pas d’autre “Dame” dans le secteur à ce moment là…

C’est donc bien à moi que s’adressait la remarque.

Finalement, cette jeune élève n’avait pas tort… Seul le ton de sa réplique était impertinent mais elle était en droit d’attendre des égards, et que je dise, “pardon”, avant de me frayer un passage dans la marée humaine des zélèves qui, eux, ne marquent aucune différence (surtout par temps de pluie !) entre les zélèves et les professeurs : passe que passe, quitte à bousculer les professeurs sans aucun état d’âme. Nous, nous nous devons d’être des exemples de politesse, sans doute, dans ce monde du “Moi d’abord”… Non ?

Ralàlà, dur métier, surtout par un vendredi après-midi pluvieux 😉

Mar
26
Classé dans (Correspondance) par Agnès Dibot le 26-03-2015

Après moult hésitations, oserons-nous enfin vendre notre petit journal spécial Charlie ? C’est décidé : c’est oui. Lundi 30 mars, à l’occasion de la réunion parents-professeurs, nos zélèves de media répondront présents pour vendre notre Pink Charlie à la criée : 50 centimes pour un exemplaire en noir et blanc, un euro pour le même, en couleurs : rose, comme il se doit.

Pensez à augmenter l’argent de poche de vos parents pour cette réunion pas comme les autres : ils ont l’habitude d’acheter des petits gâteaux, mais pas un petit journal rose… 50 centimes de plus. Deux fois 😉

Mar
26
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 26-03-2015

http://www.lanouvellerepublique.fr/Vienne/Actualite/24-Heures/n/Contenus/Articles/2015/03/25/A-la-Plaine-d-Ozon-sur-les-pas-de-Si-Henni-2270728

Publié dans la Nouvelle République hier, un portrait de M. Henni, premier algérien à être venu vivre à Châtellerault, dans la Plaine d’Ozon. C’était en 1963, après la guerre d’Algérie. Une période complexe de nos deux pays, expliquée aux 3èmes en cours d’Histoire par nos collègues MmeBarret et M. Aimé, revisitée par les souvenirs de témoins, ici et là. On pense, notamment, à un article publié sur ce sujet voici quelques années, par la classe media.

Conférence de rédaction ce matin, en 3ème : après lecture de ce portrait de M. Henni, discussion autour de la réhabilitation de la Plaine d’Ozon. Qu’est devenu ce quartier, 50 ans après ? Et sa population ? Comment nos zélèves, issus de divers quartiers de Châtellerault, de divers pays d’origine, de diverses cultures, qui se fréquentent depuis leur plus jeune âge à l’école, puis au collège, voient-ils ce quartier, près duquel est implanté leur collège ?

“Sujet intéressant”, nous souffle Amélie. Eh bien soit : au travail !

Mar
26
Classé dans (Brèves de couloirs) par Agnès Dibot le 26-03-2015

Petite phrase entendue ce matin… Comme dit Amélie, sage entre les sages : “Ce genre de phrase ne peut jamais bien se terminer…”

Petite discussion anodine en séance media : Bilal et Yanick ont été allaités pendant plus de deux ans par leur mère (3 ans pour l’un, deux ans et demi pour l’autre !) : tiens tiens, on vient peut-être d’identifier la source du don de nos deux zélèves maîtres ès orthographe : le lait maternel…

Supprimez les biberons !

Mar
23
Classé dans (Le vendredi, c'est journalisme !) par Bilal le 23-03-2015

Au Royaume-Uni, une femme a accouché de son petit-fils, cette femme âgée de 46 ans a accepté la demande de son fils (27 ans) qui lui a demandé de devenir la mère porteuse de son enfant puisque lui est homosexuel et donc il n’a pas trouvé d’autre moyen pour être papa. Cet évènement est une première dans ce pays-là.

http://www.lefigaro.fr/actualite-france/2015/03/09/01016-20150309ARTFIG00432-royaume-uni-une-mere-donne-naissance-a-l-enfant-de-son-fils.php

Ce jeune homme a déclaré avoir préféré laisser cette histoire dans sa famille afin de ne pas avoir de problèmes avec la mère porteuse qui aurait le droit de réclamer l’enfant. Ce jeune papa à présent, affirme ne considérer cet enfant que comme son fils et non comme son petit frère, ainsi que sa mère le considère uniquement comme son petit-fils.

Cette situation est totalement insensée, sans oublier que c’est la mère porteuse qui a proposé de l’être mais elle a tout de même choisi de faire une césarienne car elle ne voulait pas que ce soit par la manière naturelle puisqu’elle sentait que ce n’était pas son enfant. Les deux “parents biologiques” ont tout de même dû attendre un an pour qu’ils soient considérés comme ils le désiraient aux yeux de la loi.

Je pense personnellement que cette histoire est totalement insensée car une mère ne peut pas être en même temps grand mère ainsi que le père ne peut pas être également un frère. Cette manière de se reproduire est totalement contre-nature, ça ne devrait être autorisé dans aucun endroit de ce monde, juste d’y penser est mal. Encore un enfant qui va avoir une enfance très difficile, il va grandir avec deux hommes, et l’un des hommes sera son frère, ainsi que sa mère sera sa grand-mère. Il n’aura pas une enfance comme la majorité des enfants de ce monde et sera sans doute rejeté par certains autres enfants de son âge.

Mar
20
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 20-03-2015

IMAG0001 (2)Hervé Di Rosa, artiste

Cet artiste représente les identités des gens rencontrés lors des voyages de l’artiste. Cette oeuvre est une commande pour cette exposition : en noir et blanc alors qu’il ne fait que de la couleur, d’habitude. On remarque un cubain, une tribu, une femme vêtue du costume traditionnel de Séville. Le robot représente la passion de l’artiste pour les robots…

– Artothèque

– Ecole d’arts plastiques

– Thème de l’identité

– lithographie

– calligraphie

Les zélèves de 4ème du collège ont visité, cette semaine, une exposition d’art à l’école d’arts plastiques, sur le thème de l’identité :

“Nous avons plusieurs identités, donc on met un s à identités”, nous a-t-on dit.

Très prochainement, dans le Torchon, un article présentant cette visite culturelle…

 

 

Mar
19
Classé dans (Santé) par Agnès Dibot le 19-03-2015

Article rédigé par un(e) élève, publié à sa demande sous anonymat.

D’avance, merci à ceux qui auront le courage de lire 😉

Je vais vous parler d’une histoire touchante ou non, selon vos pensées. Cette histoire, c’est un morceau de ma vie.
J’étais comme la plupart, étant jeune, épanouie et heureux(se) avec ma famille. Nous n’étions pas nombreux, juste mes grands-parents, parents, mon frère et moi. On faisait très souvent la fête, on était comme qui dirait au Paradis, la famille parfaite jusqu’au jour où les choses allaient commencer à déraper, tout s’est brisé…
J’avais dix ans et demi et Noël approchait à grands pas. Comme j’en avais l’habitude, je préparais mes affaires pour passer une semaine chez mes grands-parents sauf que, peu de temps après, ma mère fut appelée. Mon grand-père avait fait un malaise, emmené d’urgence. J’étais jeune et ne comprenais pas trop. Nous lui avons rendu visite trois jours avant Noël, contents puisque nous avions appris qu’il pourrait sortir le lendemain mais loin de là, car nous avions appris qu’il était atteint du cancer du foie en phase terminale. Les fêtent passèrent et sa maladie ne faisait qu’empirer, le cancer commençait à attaquer les poumons, le cœur, pratiquement tout le corps.

Chaque jour, j’avais le peur de le voir mourir, j’étais tellement proche de ma famille et perdre mon grand-père… Voilà, à peu près un an s’est écoulé et rien ne s’est amélioré, les chimio, les médicaments, les soins, les injections, rien ne fonctionnait mais la maladie attaquait tout son corps… En rentrant un soir du collège, je vis mon frère en très mauvais état, ma mère et mon père n’étaient plus là je me suis inquiétée et là, j’appris la mort de mon papi, un choc terrible !

J’ai pleuré comme jamais je ne l’avais fait auparavant. Le lendemain soir, mes parents sont rentrés mais m’ont dit qu’ils repartaient aussitôt car ma mamie, en rentrant chez elle, avait fait une tentative de suicide avec plusieurs dizaines de boîtes de médicaments, les urgentistes ont fait le nécessaire pour la sauver, ils ont réussi, du moins pour elle. J’étais anéantie, j’ai vraiment cru perdre mes deux grands parents, depuis ces jours, j’ai commencé à me renfermer sur moi-même. Ma passion, c’est mes animaux, j’en avais beaucoup et peu à peu, après la mort de mon grand-père, j’ai perdu énormément de mes animaux… ( Pour dire que les choses ne s’amélioreraient pas de sitôt ! ).

Et pour bien m’effondrer totalement, j’apprends vers les mois de novembre/décembre, que mon père avait un cancer des poumons. Comme mon papi, en phase terminale, vers le début du mois de janvier suivant, il eut un énorme malaise dans sa chambre, il ne respirait plus, il était raide mort. La panique totale, ma mère appelait les urgences, le temps passe et personne n’arrivait ! Le téléphone sonna à nouveau, ma mère tenait mon père essayant qu’il l’écoute, qu’il respire, du coup je décrochais. Ils s’étaient perdu et là j’ai crié et pleuré, je les “engueulais” le plus fort que je le pouvais. Mon père commençait à perdre la mémoire, à ne plus savoir respirer, la fin arrivait.

Un mois plus tard, il mourut et le désastre commençait. Je m’en suis toujours voulu de lui avoir dit que je ne l’aimais pas, ma mère m’a dit qu’il savait que je l’aimais mais je m’en voudrai toute ma vie quand même. Peu après, je suis tombée en dépression, j’ai commencé à me mutiler, les idées noires, les envies… Vous connaissez bien la « chanson » mais depuis quatre/cinq ans, c’est dur, très dur. Un jour d’été, il faisait une trentaine de degrés, du coup, je ne pouvais pas mettre un vêtement à longues manches comme habituellement, personne n’a rien vu sauf ma meilleure amie, c’était un secret pour me protéger des autres. J’ai été voir des psys mais rien n’avait changé, depuis, des choses se sont améliorées et d’autres ont empiré…

Je ne peux pas en dire plus, c’est comme un secret, c’est un morceau de ma vie mais je mets cet article en anonyme pour garder encore mon secret tout en me lâchant un peu et vous dire que personne ne peut voir quelqu’un qui souffre. J’ai vu un reportage qui disait qu’il y a environ un élève par classe à partir du collège qui souffrait énormément par la dépression, l’AM ou autre mais personne ne voit rien et tant mieux.  Je ne vous dis pas que cela continue mais je ne vous dis pas non plus que c’est fini !

Mar
19
Classé dans (Musique) par La Zappette le 19-03-2015

Pour commencer, on est persuadées que presque personne ne lira cet article mais peu importe nous sommes Directioners et fières. Nous voulons vous faire partager cette passion pour ce groupe.

Les One Direction sont un groupe anglo-irlandais composé de cinq garçons : Zayn Malik, Niall Horan, Harry Styles, Liam Payne et Louis Tomlinson.

Être Directioner, ce n’est pas juste un mot, c’est une façon de vivre. Nous n’imaginons plus notre vie sans eux et nous ne savons pas comment nous faisions avant sans eux. Nous, sans eux, ce serait comme Noël sans cadeaux.

C’est ça, être directioner, penser à eux avant de penser à soi, et on ne vous demande pas de les aimer, d’aimer leurs musiques, leurs styles, leurs physiques et tout le reste. on vous demande simplement de les respecter, de respecter leur travail, leur chemin parcouru et nous.

Louis nous a fait comprendre que c’est bien d’être immature peu importe l’âge que tu as. Il nous a fait comprendre qu’on peut s’habiller comme on veut ou que les gens peuvent changer si ils veulent.

Niall nous a appris que c’est normal d’être différent et qu’il faut en être fier. Il nous a fait comprendre qu’attendre la personne qu’on mérite n’est pas un signe de faiblesse mais une force.

Liam nous a fait comprendre que si tu désires quelque chose très fort et que tu te donnes les moyens, tu peux le réaliser. Il nous a appris qu’on doit tout faire pour réaliser ses rêves et qu’on peut y arriver.

Harry nous a fait comprendre que nous n’avons pas besoin d’être mince et magnifique pour trouver quelqu’un. Il nous a appris que l’âge n’est pas un problème dans une relation.

Zayn nous a fait comprendre qu’être timide ou réservé n’est pas quelque chose de mal. Il nous a aussi appris qu’on peut s’aimer sans être narcissique.

Qui a dit que les One Direction n’était pas une inspiration ? Nous sommes directioner, et ils nous ont rendues belles et fières d’être nous. Et mieux que tout ça, ils nous on apporté une famille, la 1Dfamily.

Pourquoi nous jugez-vous ? Est-ce si mal que ça d’être fans d’un groupe ? Est-ce si mal que ça d’aimer ce genre de musique ? Est-ce si mal que ça d’être apaisés à l’écoute d’une de leurs chansons ? Est-ce si mal que ça que ces cinq garçons nous rendent heureuses à une période difficile de notre vie ? Pour nous, la réponse est non. On devrait pouvoir s’exprimer, partager ce que l’on aime sans soucis, sans peur d’être jugées. Réfléchissez avant de parler, parce que vous nous blessez.

Article écrit par Nando’s, LaDirectioner et La Zappette

Mar
19
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 19-03-2015

Libé du 19 mars 2015