Jan
30
Classé dans (Je suis Charlie) par jaime le 30-01-2016

J’ai voulu aborder ce sujet  car tout a commencé quand nous avons étudié une nouvelle de Maupassant « Le papa de Simon ».

Dans cette nouvelle, Simon n’a pas de papa, le lecteur devine que sa maman est fille mère. L’étude en cours de français nous a amenés à évoquer l’avortement -la maman de Simon aurait pu avorter plutôt que donner naissance à cet enfant- et à débattre sur ce sujet. (NDLR)

L’avortement est le fait d’éliminer un fœtus. Il y a différents points de vue au sujet de l’avortement. Le premier point de vue est le suivant : certaines personnes pensent qu’avorter est un crime, que c’est une pratique « barbare »…

Interview : Ce que pense notre entourage.

Louis : « Je suis contre l’avortement parce que c’est barbare : c’est comme si l’on vous tue à la naissance »

Nour : « Je suis contre, tu n’aimerais pas que je te tue »

Sofiane : « Lorsque c’est un accident, ça pourrait être envisageable mais si c’est le contraire il faut assumer »

Estella : «Je suis contre même si c’est un accident :tu attends les 9 mois, tu accouches et tu laisses ton bébé »

Anonyme : « Pour moi, avorter, c’est pas très grave car si t’as fait une erreur, tu peux la réparer »

Mais d’un autre point de vu l’avortement n’est pas une partie de plaisir pour les femmes. C’est une épreuve à surmonter. Pour cela, il faudrait le soutien de ses proches.

N’Aissita, Laïla et Emile (élèves de classe média)                            Afficher l'image d'origine

Jan
30
Classé dans (Je suis Charlie) par Kamélia le 30-01-2016

Chaque année, l’être humain tue plus de 100 millions de requins pour cinq décès humains suite à une attaque de requin.

Les requins sont tués pour :

  • Les nageoires
  • Les dents pour des bijoux
  • Les mâchoires pour des souvenirs à touristes
  • La peau pour la maroquinerie
  • Les cartilages pour des gélules et poudres “médicinales”
  • L’huile de foie pour l’industrie cosmétique

Ils ont plusieurs modes de chasse (“chasseurs”) :  par les longues palangres, par les pêcheurs “sportifs”, ou par la pratique barbare appelée shark finning. Les requins sont appâtés et mis sur les bateaux, leurs nageoires sont tranchées alors qu’ils sont toujours vivants. Les animaux sont ensuite rejetés par dessus bord où, incapables de nager, ils coulent et meurent dans une atroce agonie.

90% des populations de grands requins sont déjà éliminées, les requins sont pêchés plus vite qu’ils ne peuvent se reproduire. Cela menace l’écosystème marin à travers le monde. Les requins sont des prédateurs ultimes vitaux. Ils occupent les mers et océans depuis plus de 400 millions d’années et sont essentiels à la santé de la planète, et surtout, à la survie de l’espèce humaine. Sea Shepherd fait des patrouilles dans les zones marines protégées, exposant au grand jour la corruption qui motive cette industrie multi-millionnaire, et intervient directement pour mettre fin au massacre brutal des requins.

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Kamélia.

Les 20/01/16, il y a eu une cérémonie pour la naturalisation de la nationalité Française, par le préfet à Poitiers.

Lors de cette cérémonie, il y avait le préfet qui nous a fait un discours et nous a parlé de la République Française. Il nous aussi parlé de la liberté, l’égalité et la fraternité qui sont les 3 mots qui décrivent la France, la devise. Il nous a aussi dit que nous étions des citoyens, nous devons apporter nos forces et notre engagement pour construire l’avenir de notre nation.

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A cette cérémonie, il y avait de nombreuses personnes et même des gens que je connaissais. Cependant des personnes qui devaient avoir leur naturalisation étaient absentes. Après le discours du préfet nous avons écouté la Marseillaise et regardé une vidéo qui parlait de la charte des droits et devoirs du citoyen Français. Un à un, ils appelaient les personnes qui étaient invitées pour leur donner leur décret de naturalisation, d’abord les adultes ensuite les enfants.

“Que nous soyons noir, blanc, d’un pays étranger ou pas de la même religion, la France nous accueille tous”

Famady ( élève de classe média)

 

Jan
30
Classé dans (Revue de presse) par Agnès Dibot le 30-01-2016

 

Mattel, dont les ventes s'effondrent depuis trois ans, lance trois déclinaisons de la célèbre poupée (« tall », « petite » ou « curvy »), à la silhouette soi-disant plus réaliste.

Il était temps que Barbie ressemble un peu plus à une (vraie) femme. On a encore de la marge pour en arriver à la taille XXL, mais c’est un début 😉

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(Aline Bureau) http://alinebureau.blogspot.fr/

Une étude menée sur l’inégalité des chances à l’école, semble-t-il, entre garçons et filles issus de l’immigration maghrébine et sub-saharienne : petit article pour mes zélèves de 4ème option media… Où l’on verra que, selon cette étude, les filles réussissent mieux que les garçons… La faute à qui ? La faute aux profs, évidemment…

http://abonnes.lemonde.fr/immigration-et-diversite/article/2016/01/28/ecole-pourquoi-les-garcons-issus-de-l-immigration-ont-autant-de-mal_4855509_1654200.html

Activité pour nos zélèves d’option media : ce dessin a été repris par un site “fdesouche”, site internet de référence pour l’extrême droite, prônant la priorité aux français “de souche” (ceux que nos zélèves appellent d’ailleurs “les français” tout court… )… Selon vous, comment les auteurs de ce site interprètent-ils ce dessin ?

Ce que dit Wikipédia : “François Desouche ou Fdesouche est un blog d’actualité de langue française d’inspiration identitaire et classé à l’extrême droite. Produisant lui-même très peu de contenu, Fdesouche est essentiellement une revue de presse actualisée en continu.”

Jan
27
Classé dans (Je (ne) suis (que) moi) par Siham Douzi le 27-01-2016
“Un enfant, c’est le dernier poète d’un monde qui s’entête à vouloir devenir grand et ça demande si les nuages ont des ailes et ça s’inquiète d’une neige tombée et ça croit que nous sommes fidèles et ça se doute qu’il n’y a plus de fées.” 
Jacques Brel
Peut-on réellement parler d’enfance ou plutôt d’enfances ?
On dit bien qu’on n’a qu’une seule vie mais, parfois, ayant l’impression d’en avoir vécu plusieurs. L’enfance, c’est pareil. Chaque petit morceau de souvenir qu’on récolte dans notre petite et vaste mémoire est un souvenir semé il y a quelques temps, quelques années. Un texte publié précédemment par une élève m’a beaucoup touchée de par son fond si profond et sa forme si mélancolique, peut-être parce que je suis trop émotive et trop rose noire… Comment un adolescent ne peut plus rêver aujourd’hui ? La réalité est-elle en train de nous rattraper de plus en plus tôt ?
Je n’ai pas de souvenirs de mon enfance, peut-être trop préoccupée à idéaliser celle des autres. Mon père disait souvent de moi que j’étais la fille très studieuse et qui n’avait d’yeux que pour l’école, le monde des poupées et celui des belles robes.
Ce n’est pas mon enfance qui m’a le plus marquée, mais bien mon adolescence…
Jan
27
Classé dans (Je suis Charlie) par Aloïs le 27-01-2016

S’éloigner de l’horreur de l’actualité est parfois une bonne idée pour oublier le stress du monde, la cruauté humaine… jusqu’à ce qu’on s’y intéresse à nouveau…

Lundi 25 janvier, en début de soirée, dans un magasin d’informatique au sud d’Avignon, une fusillade a eu lieu, faisant deux victimes, dont un mort. Le mobile reste inconnu, le tireur ayant pris la fuite. Il n’y a pas eu de témoins de cette fusillade. Tout ce que les enquêteurs savent est que cette fusillade n’est pas due à un braquage (la caisse de la boutique étant restée intacte). Cependant, le procureur de la république est dit comme privilégiant la thèse d’un acte dont le mobile est personnel.

En voyant cette fusillade, on peut se dire “une de plus… Quand cela cessera-t-il?”, ce qui est normal. Depuis les derniers mois, on remarque de plus en plus d’actes terribles (bien qu’il y en ait toujours eu). Si on s’intéresse un peu à l’actualité, on voit encore plus de morts, d’attentats, de drames…. Ils se passent loin, mais ils sont tout de même là, et c’est désolant, déprimant… Tout ce qu’on veut de négatif.
Il faut savoir se déconnecter des médias, toujours à l’affût d’une nouvelle triste… Où on risque de s’y perdre, et de ne plus voir la lumière de la vie. Il est vrai qu’il y a eu des morts…

Mais cela aurait pu être bien pire, si cela avait eu lieu dans un supermarché, ou dans la rue. Il faut garder espoir qu’un jour toutes les atrocités commises dans ce monde cessent ! Pour le moment, on subit ces atroces nouvelles, mais demain, qui nous dit que nous ne serons pas tous heureux dans un monde utopique, comme celui dont parle John Lennon dans sa chanson “imagine”? Gardons espoir que l’humain aime ses semblables un jour, et cesse de tuer pour n’importe quelle raison !

Article anonyme écrit par la fille adoptive de m’dame Dibot 😉 dans la session de Kamélia.

Me voilà aujourd’hui à 14ans, avant cet âge je suis passée par l’enfance. Actuellement à l’adolescence et prochainement adulte. Néanmoins, si, étant jeune, je souhaitais être “grande”, maintenant que je le suis ne regretterai-je pas cette époque d’insouciance ?

En effet, je me souviens de ces moments dans lesquels je souriais, je riais aux éclats. Non pas qu’aujourd’hui je ne sourie plus, mais certainement plus de la même manière. Je me rappelle de cette joie de vivre que je portais et communiquais à toutes les personnes que je croisais. J’avais ces yeux qui brillaient. Cet optimisme. J’aimais sourire, je souriais naturellement tandis qu’aujourd’hui, je souris pour fuir. La société nous pousse à mentir. Je pense qu’enfants, nous avions tous cette insouciance en nous. Cette caractéristique est, je pense, symbolique de l’enfance. On ne se posait pas de questions, on vivait notre vie au jour le jour.  Ce qui est certainement normal car nous dépendions totalement de nos parents. Mais plus on grandit, plus nous faisons face à de nouveaux obstacles et de nouvelles questions. Nous devons faire preuve d’autonomie et, paradoxalement, nous restons dépendants de nos parents.

Enfant, on croyait au père Noël, pour qui je laissais un verre de lait au pied du sapin, pensant qu’il le boirait. On faisait exprès de faire tomber notre dent qui bougeait pour que la petite souris passe. Oui, car petit, on croyait à la petite souris, au père Noël, aux fantômes. On croyait que la lune nous suivait en voiture, que la soupe faisait réellement grandir et que les carottes rendaient aimables. Mais hélas, ce ne sont que des légendes. Car si le remède au manque d’humanité et de la bonté n’était que le fait de manger des carottes, je pense que la vie serait plus simple. Enfant, on s’aimait tous, on croyait que nos amis seraient nos amis pour la vie et que l’on allait se marier et vivre dans une belle et grande maison accompagnée d’un labrador avec notre amoureux du moment. Ou alors vivre en colocation avec nos meilleurs amis. Petits, notre anniversaire était le plus beau jour de l’année car on devenait “grand”. Mais aujourd’hui, un anniversaire n’est ce pas une année en moins à vivre ?

Enfant, on voulait ou plutôt rêvait d’être adolescent. On voulait se coucher tard, sortir le soir et l’après midi avec nos amis, avoir un sac et non un cartable et se maquiller. On voulait avoir un copain, aimer et être aimé. On voulait avoir nos règles pour devenir une “femme” comme nos mamans le disaient. On voulait aller en soirée, au collège puis au lycée. La naïveté qu’on avait étant enfant, ces croyances et légendes qui rendaient notre monde magique et merveilleux n’étaient que des mensonges, alors le mensonge est-il la condition d’une vie heureuse? Oui, car j’ai rêvé d’être adolescente puis ensuite rêvé de retourner en enfance. Car j’ai découvert que le vie n’était pas si rose que ce que l’on voyait dans les contes de fée.

Jan
27
Classé dans (Je (ne) suis (que) moi) par Siham Douzi le 27-01-2016

Je me souviens peu de mon enfance, mais des souvenirs resurgissent petit à petit. Je me rappelle, c’était en 2001, un matin d’hiver, peu de mois après ma naissance. Dans la chambre de mes parents, il y avait sur le sol un tapis en forme d’ours polaire. J’adorais ce tapis, je pouvais y passer presque toute une journée à dormir dessus. Certains enfants, eux, adorent les peluches, moi c’était un tapis. C’est stupide, je sais ! Mais il était vraiment génial à mes yeux. Ma mère tenait à me le donner et elle l’a fait. Mais maintenant, j’ai 15 ans et, pour moi, ce n’est plus qu’un simple tapis même si je sais que je l’ai adoré, je n’arrive plus à le voir comme avant. C’est différent.

Et vous, quels sont vos souvenirs d’enfance?

-Flo Legrand 3°4

Dans notre cours d’histoire, nous avons abordé le sujet des camps d’extermination durant la seconde guerre mondiale. Nous noterons les plus connus comme les camps de Sobibor, Tréblinka ou encore Auschwitz. La triste réalité de ces camps est qu’ils ont été à l’origine de 6 millions de morts. La majorité de ces victimes de guerre était entre autres issue de population civiles Juives et Tziganes.

Ce fut la période la plus noire de la seconde guerre mondiale. Les victimes de ces camps étaient internées dans des camps de transit ( ils emmenaient des victimes dans une sorte de camps de prison pour qu’ensuite qui sont déportées dans des camps d’exterminations vers l’Europe de Est ). Deux d’entre eux étaient situés à Poitiers et à Rouillé, tout près de chez nous. On estime que près de 11.000 personnes d’origines Espagnoles, Juives, Tziganes ou encore des réfugiés et des internés politiques ont été prisonnières de ces lieux.

La triste réalité des camps de concentration en générale, est qu’ils ciblaient toute les catégories civiles issues de tous les milieux professionnels ainsi que hommes, femmes, enfants, vieillards sans aucune distinction. Les victimes de ces camps avaient des conditions très difficiles.

La seule note positive de l’histoire de cette seconde guerre mondiale fut malgré la présence des collaborateurs et des traîtres, la présence et l’organisation de la résistance qui a permis de sauver des milliers de vies humaines.

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Je pense enfin que l’Homme libre doit à tout moment exprimer sa solidarité envers les persécutés avant qu’il ne soit lui même victime des abus des régimes totalitaires.

Le monde libre dans lequel nous vivons aujourd’hui est dû en partie à nos héros de la résistance.