Oct
18
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 18-10-2017

https://blogpeda.ac-poitiers.fr/coll-sand-post-it/

Les zélèves de l’option media vous invitent à les suivre, désormais, sur leur nouveau site : Post’it ! Retrouvez leurs articles, leurs humeurs, leurs commentaires sur l’actualité…

Post’it, le journal qui colle à l’actualité, évidemment 😉

Juin
29
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 29-06-2017

Bonne chance et bon courage à tous mes chers zélèves de troisième pour les zépreuves du fameux Brevet dont on a parlé tout au long de cette année…

Soyez bons ! Réussissez !

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Signé : professeur bientôt en vacances (après les corrections du dit brevet des collèges…)

Juin
27
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 27-06-2017

En 5è2, en ce jour de fin d’année, seuls Pierre et Ylane ont répondu présents à l’appel : 20 élèves sont déjà (partis) en vacances ! nos deux survivants nous font part de leur sentiment au sujet de cette journée “seuls au monde, tranquilles”…

Ils sont pas venus parce que, pour eux,  après le conseil de classe, c’est les vacances. Ils n’ont pas envie de rendre les manuels : ils ne veulent pas gâcher une journée de vacances. Une fois qu’on est dans le collège, plus le droit d’en sortir ! C’était hier, la remise des manuels, on était six ! Les autres vont les rendre à la rentrée : M. Le Brenn a dit qu’ils paieraient vingt euros.

Nous, on est venus parce que l’un de nous devait rendre ses manuels aujourd’hui, l’autre parce qu’il devait 2 euros à M. Bassereau : on saura tout ! On s’est fait piéger à l’intérieur du collège de 8 heures à 17 heures…

On vit ça comme une journée “seuls au monde” avec ses avantages et ses inconvénients :

Les inconvénients de la solitude

  • on s’ennuie
  • on ne peut pas travailler correctement parce qu’on n’est pas assez pour faire cours
  • Mme Dibot nous a fait ranger sa salle, ses livres, et écrire un article !!!!
  • dans la cour, on est tout seuls, même si on connaît d’autres personne (heureusement qu’Ylane et Pierre sont copains !)
  • à la section foot, il n’y a personne, on n’était pas beaucoup pour jouer au foot

Les avantages de cette journée pas comme les autres

  • ah ben non, il n’y en a décidément pas…

Si nos camarades étaient là, on leur dirait qu’il faut venir jusqu’à la dernière journée, les vacances, c’est à partir de la date donnée par le collège, pas à partir du conseil de classe… cela dit, soyons honnêtes, si on n’avait pas eu ces manuels et ces 2 euros à rendre aujourd’hui, on serait nous aussi restés chez nous 😉

Et on aurait pu :

  • sortir avec des copains
  • s’amuser
  • jouer à la PS4
  • aller à la piscine

Des vacances, quoi…

Le mot du prof

Sans élèves, il n’est pas possible de travailler : et combien n’ont même pas dit “au revoir, Madame” ???

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Juin
27
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 27-06-2017

En ce jour de fin d’année, dernière séance d’option media : N’Aissita a cuisiné des Fattayas 😉 Louis envisage de prononcer un discours, Alexis peste contre son appréciation de français dans son bulletin trimestriel, Inès claironne avoir reçu les félicitations en anglais et en espagnol, Prisca et Maria dévorent, l’air de rien, TOUTES les Fattayas, Kelly joue les distributrices d’eau, Siham regrette d’avoir manqué les Fattayas parce qu’elle a été retenue en salle des professeurs, et Jules… Eh bien Jules n’est pas là : parce que BASILE EST NE !

Basile est né, longue vie à Basile !

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Prisca et N’Aissita : On veut pas partir, on veut rester ici, dans ce collège !

Inès et Louis : Nous, ça fait cinq ans qu’on est là !

Kelly : On a envie de partir du collège, mais pas de se quitter entre nous. Au début de l’année, on se kiffait pas, maintenant, on veut plus se quitter.

Louis et N’Aissita, avant, se détestaient : on avait écrit un article Hérisson, l’an dernier, d’ailleurs, dans ce Torchon.

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Article à (re)lire ici : https://blogpeda.ac-poitiers.fr/coll-sand-media/2015/11/12/a-lattention-de-louis-et-naissita/

Moi, je dis que mes zélèves ont appris la maîtrise de la langue, en deux ans : c’est maintenant Kelly qui corrige Inès : “On ne dit pas : “J’savais pas c’était quoi”, on dit “Je ne savais pas ce que c’était”. 😉

 

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Kelly : Je déménage, je m’suicide ou je change de lycée si je m’retrouve avec X et Y et X, j’vous jure !

Prisca : Le LP2i, c’est pour les intellos !

Inès : Ceux de FLS sont pris direct, au LP2i.

Louis : Ca casse la tête, quand ils parlent une autre langue, ils parlent sur toi, des fois, ça m’énerve !

N’Aissita : Nous, avec Prisca, on s’affiche, quand on va en ville.

Inès : A Auchan, y a des caméras ? Je voulais piquer une poubelle… Aux Renardières, ils arrivent à faire des barbecues, à ouvrir les robinets des services d’eau, c’est la fête, piscine pour tout le quartier : personne ne dit rien ! Là-bas, c’est combat de coqs…

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Inès part “au bled” jeudi, le bled, pour Inès, c’est le Maroc. Jeudi 6, après le brevet.

Kelly part à la Tranche sur mer, N’Aissita en Belgique manger des frites, Prisca va en Guadeloupe, Maria nulle part, idem pour Alexis. Louis va à Palm de Majorque : mais non, c’est une vanne, une boutade, une blague, je pars à Saint Georges de Didone ! Siham fait le grand écart entre la Bretagne et Marseille, Jules ne va nulle part à notre connaissance, notre globe-trotter joue aux papa-maison, Mme Dibot s’envole pour la Thaïlande.

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La sonnerie met fin à cette séance media : Inès insiste pour qu’on mentionne ses chaussettes dans ses tongs 😉

Tu parles d’un article fourre-tout : qu’on se rassure, l’option media, c’est bien plus sérieux que ça !

 

Juin
15
Classé dans (L'actualité au collège) par Louis le 15-06-2017

Voici une version métaphorique du portrait d’une classe de 3è du collège George Sand : l’identifierez-vous ?

Il y a dans ce poulailler tout ce que la basse cour peut avoir de couleurs et d’origines. Du poulailler à la cour, tous se suivent ou se battent. Chez “les poules”, il y a comme dans  tous les poulaillers un coq aux yeux bleus, une bande de poules mouillées, trois poules qui caquettent souvent. Partagés entre narcissiques, forts à plusieurs et lâches tous seuls, travailleurs mais pas trop, et surtout blagueurs et tchatcheurs. Beaucoup d’intérêt est porté à celles et ceux qui chantent du matin au soir.

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Nour

Juin
15
Classé dans (L'actualité au collège) par parthur le 15-06-2017

Saurez-vous quelle classe de 3è du collège se cache derrière ce portrait des Ex ?

Il y a dans ce groupe un lien unique qui les unit. Dans ce groupe, il y a tout ce que la petite ville peut produire de couleurs et d’origines. Ils se côtoient pour certains depuis les bac à sable, les temps ont passé, quelques-uns ont rejoint le comité, d’autres l’ont déserté.

Il y a d’abord eu, au sein de ce clan, de l’amitié puis, avec le temps, le sentiment de fraternité s’est tissé entre eux. Les “EX” étaient devenus une équipe et, dans une équipe, nul ne peut remporter une victoire sans la collaboration de son coéquipier : pour eux, c’était la même chose. La différence de chacun fait la force du groupe.

Il y avait un réel mélange des genres, des styles, des personnalités et caractères :du sauvage ( mais en restant raisonnable) des solidaires,” des fashionvictimes” , des râleurs, des intellos, des arrogants, des nerveux, des impulsifs, des lunatiques, des “engraineurs”, des “problémologues”, des pseudo humoristes, des forceurs, des footeux, des gros caractères… Bref, de tout et n’importe quoi.

Ils ne cessent de se disputer mais ne peuvent point avancer les uns sans les autres. La non-uniformité des “EX” faisait d’elle une chose irremplaçable, folle, mais juste magnifique. La religion, la couleur de peau, l’accent, le niveau scolaire … Plus rien n’avait d’importance : ce qui comptait, c’était de vivre l’instant présent et profiter les uns des autres, et ça, c’étaient les seules règles au sein de la troupe.

Aucun sujet n’était TABOU, tout le monde parlait de ce qui lui passait par la tête et parlait de TOUT. Au sein de la bande, tout le monde s’informait via les réseaux sociaux , le Web et les incontournables ” on m’a dit ” et Askip. Enfin, bref, tout ça pour dire que les “EX”, c’est une grande famille que le Destin a unie.

Hümeyra et N’Aïssita

Juin
15
Classé dans (L'actualité au collège) par barongremillet le 15-06-2017

Le Mardi 6 Juin, nous avons rencontré l’auteur de la nouvelle de science -fiction Coltan, François Dibot. L’ auteur nous a écrit une nouvelle, dans laquelle il nous parle de l’exploitation d’un minerai précieux, le coltan, comme nous l’indique le titre. Le coltan est utilisé dans la fabrication de nos téléphones portables les plus récents. Il suggère par la même occasion que chacun se devrait d’adopter un comportement individuel, responsable et un comportement collectif solidaire, avec pour but de respecter la vie de tous sur la planète.

François Dibot, 50 ans, est cuisinier, mais il a une passion pour l’écriture et une vision des choses qu’il est venu partager avec nous en présentant son œuvre littéraire.

Dans Coltan, une jeune fille, Aurore, meurt assassinée par des Pokémon…

Il nous a conté d’où lui est venue cette idée de Pokémon Go :

Il emmenait sa fille chez son copain et il était à un cheveu de renverser une bande de quatre jeunes qui traversaient la route sans l’avoir vu arriver en voiture. Les jeunes, les yeux rivés sur leurs écrans de téléphone,  n’ont même pas remarqué la voiture. Sa fille lui explique alors qu’ils jouent à Pokémon Go et que le concept du jeu était d’attraper des Pokémons virtuels à l’aide de leurs téléphone.

Dans cette nouvelle, il fait à plusieurs reprises allusion à notre collège, le collège George Sand, avec le nom de certains personnages :

Aurore, Amantine et Lucile (prénoms de George Sand)

George et Sandy

Ranc (11 rue Arthur Ranc)

Les « EX » (Les 3 ème 2)

Mais il n’y a pas que les personnages mais aussi un lieu cité, tel que :

La Marronnerie (Chemin de la Marronnerie )

Mai
20

Écrire sur l’actualité, je ne veux pas.

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Des milliers de personnes à travers le monde le font déjà, ils sont payés pour ça, ils risquent leur vie pour ça, c’est leur passion, il s’agit des journalistes.

Moi je n’ai rien d’une journaliste, moi je n’écris pas pour faire connaître l’info et l’actualité qui peut se passer à travers le monde. Moi, j’écris pour partager mon point de vue sur les choses et ma vision de l’actualité.  Je ne vois pas pourquoi je m’amuserais à réécrire et reformuler le travail d’autrui. Je préfère partager ma vision des choses à travers l’écriture sans non plus pousser le bouchon trop loin.

Dire ce que je pense, ce que je vois, ce que je ressens, ce que j’observe et ce que je remarque, c’est ça qui me plait. Pour être honnête, j’ai été séduite par l’option média car elle ne pouvait être que bénéfique pour mon bulletin de notes. Mais, avec le temps, peu à peu, j’ai changé de mentalité, avec un peu de recul et du temps, j’ai compris qu’à travers l’écriture, on pouvait partager sa vision des choses, son point de vue, être compris et, surtout, s’exprimer. Donc, ce que je veux dire, c’est qu’on peut écrire des articles sans pour autant évoquer l’actualité au premier plan mais l’évoquer dans un notre contexte parce que l’actualité ne peut pas forcément parler à la personne qui doit écrire sur le sujet.

Avr
11
Classé dans (L'actualité au collège) par Agnès Dibot le 11-04-2017

Chers zélèves de 6è-5è qui avez transformé la cour de récréation en terrain de foot et qui monopolisez l’espace collectif avec force conviction de votre droit, veuillez lire ces quelques lignes, elles sont pour vous.

Il est, dans l’établissement, des gens qui vont et viennent, ne vous en déplaise, et dont la trajectoire traverse, ô combien malencontreusement j’en conviens, votre terrain de jeu préféré… Il se trouve que vos professeurs, vos assistants pédagogiques, pour certains, aiment à passer leurs récréations dans le coin terrasse-pelouse-salon de jardin du collège, afin de goûter une pause bien méritée entre quatre heures de cours.

Entre midi et quatorze heures, tous les enseignants “externes” ont à traverser cet espace, votre terrain de foot… Pour se rendre d’un point parking à un point salle des profs, on ne connaît pas plus court ni mieux indiqué.

Or, chers zélèves footeux, vous vous comportez, sur ce terrain, comme de véritables chiens de garde : une meute de Pitbulls, si je puis me permettre la comparaison.

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Si par malheur nous osons passer au moment où le ballon est lancé dans notre direction, gare à nous : l’impact ballon ou élèves est imminent ! L’an dernier, une collision avec un élève de 5è plus grand et costaud que moi m’a valu quinze jours de bleu-mauve-jaune-vert sur l’épaule… Cette année, combien de fois m’est-il arrivé de crier “attention, piéton !” pour m’annoncer ? Combien d’entre vous ont essuyé mon ire pour m’avoir bousculée sans même vous excuser ? Mes 5è2 le savent, je les ai sermonnés vendredi : le droit de jouer au foot ne vous autorise pas à renier la politesse, la civilité : nous restons des adultes et vous, des enfants. Vous n’êtes pas prioritaires sur cet espace commun à tous.

Cet après-midi, il nous a fallu sortir de la salle des profs en nous protégeant d’un parapluie comme d’un bouclier : trouvez-vous la chose normale ?

Le prochain footballeur qui me piétine, me bouscule sans même s’excuser ni marquer une pause dans sa course folle derrière-devant-à côté du ballon, je l’occis à coup de parapluie. C’est une image, mais réfléchissez à votre attitude : dès qu’un ballon se promène sur un terrain, vous perdez tout repère civilisé.

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Bien cordialement,

Mary Poppins.

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Un marronnier : c’est, en journalisme, un sujet récurrent, traité chaque année, à la même saison… La rentrée, les vacances, les bouchons du 15 août, l’enneigement des stations de sports d’hiver, le bac…

A chacun son marronnier… Le mien revient comme un leitmotiv chaque année, entre mars et juin, à la saison où les zélèves, ayant appris à briser deux ou trois limites, à transgresser deux ou trois tabous, laissent libre cours à leur ingénuité…

En 4è2, cet après-midi, l’étude de l’incipit de Germinal nous a amenés (oui, c’est vendredi, on digresse encore plus facilement que d’habitude) à évoquer la betterave : Etienne Lantier traverse la plaine rase des environs de Marchienne, foulant une terre nue, noire, sur laquelle poussent des betteraves.

“C’est quoi ça, M’Dame, une betterave ?” s’inquiète Adil, levant un sourcil interrogateur.

“Une betterave ? C’est un légume, un peu comme la pomme de terre, en rouge et moins goûteux.”

“Pas d’accord, ça peut être très bon, les 5 étoiles en proposent au menu”, soupire, docte, Guilhem…

“Oui, aujourd’hui, mais la betterave au 19ème siècle n’est pas le légume du bourgeois, c’est ce que je veux expliquer… C’est un peu comme les topinambours ou les rutabagas pendant la seconde guerre mondiale…”

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“Bah, c’est délicieux, les topinambours, M’Dame ! ” s’agite le toujours aussi docte Guilhem…

“C’est quoi, ça, les topinan-machin, M’Dame ?” coupe Adil, levant l’autre sourcil…

“Et les rutabagas ?” glisse son voisin et néanmoins ami Adrien…

“Un légume !!!!! (faut de la patience, en REP+, vous savez) Sauf que, pendant l’occupation allemande, les Allemands réquisitionnaient les denrées alimentaires, dont les légumes, les pommes de terre, notamment : on les avait surnommés les Doryphores, d’ailleurs… Sourire entendu de Léana : j’aime bien avoir Léana au premier rang, parce qu’elle flatte mon ego en approuvant toutes mes digressions lexicales et en me soutenant d’un sourire dans l’épreuve de l’explication de vocabulaire en boucle… Parce qu’ils piquaient nos pommes de terre pour les envoyer en Teutonie.” (évidemment que je ne l’ai pas dit en ces termes, je sais me tenir)

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“Ah bon ? Mais c’est quoi, les topinambours, alors ?” s’entête Adil (oui, c’est vendredi, à George Sand plus qu’ailleurs…)

“Un légume !!!!! Je vais d’ailleurs vous raconter une anecdote palpitante de ma vie, à propos des topinambours pendant la guerre…”

“Bah, pasque vous étiez née, pendant la guerre ? Whouah…” s’exclame Adrien, dont les repères chronologiques ne sont pas le fort…

“Wouarf ! ” ponctue Guilhem en un rire un tantinet moqueur…

Et voilà, encore un grand moment de solitude… Où il faut, une fois de plus, préciser sa date de naissance pour : 1) obtenir (sait-on jamais ?) un cadeau le 22 mai, 2) situer sa petite personne à l’échelle de la grande Histoire… Histoire de fournir quelques repères chronologiques supplémentaires…

“Mais non, voyons ! Je suis née en 1969….”

“Whoooooooo ! Vous aurez bientôt 50 ans !!!!!!!!!!!!!!!!!!!!” compte Mohamed : ils comptent mieux qu’ils ne lisent, c’est bon pour ma petite collègue de maths…

“Je peux raconter mon anecdote, oui ou non ??? ”

“Ouiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiiii !” Ils aiment les digressions….

“C’est l’histoire d’Ida Grinspan, rescapée d’Auschw…”

“On sait, vous en parlez tout le temps !”

“Soit… Ida Grinpan, un jour, au restaurant La Gourmandine…”

“Ah bê… Pas mal…”

“Donc, Ida Grinspan, à qui un serveur offre, comme à nous autres, convives, en guise de mignardise, une soupe de…”

“Topinambours !!!”

“Voilà… Ida s’était exclamée en riant qu’elle avait trop mangé de topinambour pendant la guerre pour goûter la plaisanterie au restaurant gastronomique !”

J’ai pu placer mon anecdote, et Léana a souri. Ouf, tout n’est pas perdu…

Pendant ce temps, ce pauvre Etienne Lantier est resté immobile dans sa plaine rase du Nord, les doigts gourds dans ses poches de pantalon de velours, et il devra rester planté là tout ce week-end, jusqu’à lundi 15 heures… Le ventre vide et l’espoir ra-plat-plat… Pauvre Zola…

Et l’an prochain, j’aurai encore droit, quand j’évoquerai la seconde guerre mondiale, à la même question : “Vous étiez née, M’Dame ?”