Notre premier jeu : « Papa- maman ».
On imitait nos parents avec des poupées. En grandissant, on y pense moins jusqu’à la puberté, les règles, les contraceptions multiples, les ont dit et les premiers rapports. Les choses changent quand on est réellement amoureux, quand le couple est assez solide, etc. …
Au début on en parle en riant avec des ami(e)s mais on devient beaucoup plus sérieux en vieillissant. On regarde autour de nous, dans notre entourage. Les petits cousins sont de plus en plus nombreux et tellement mignons. Lorsque l’on est jeune femme et qu’on voit nos sœurs, nos cousines ou encore nos tantes enceintes ça donne envie.
Bébé est désormais là, il faut assumer ses grandes et magnifiques responsabilités de jeunes parents. Il est si petit mais paradoxalement si terrifiant. Dès la naissance il faut lui donner un nom, le reconnaître et lui faire une place dans le livret de famille. Il faudra être plus attentif que jamais. S’habituer à ses pleurs n’est pas une mince affaire, il faut être patient car pour lui c’est son seul et unique moyen d’expression. Bébé ne veut pas dormir ? Tant pis, il le faut quand même, s’il pleure, il faut le laisser pleurer, même si cela est dur je l’admets. C’est son premier caprice, il faut qu’il commence à apprendre que papa et maman ne viendront pas le chercher malgré ses cris suraigus qui déchirent le cœur de beaucoup. Il se calmera tout seul. Sinon s’il s’énerve trop et perd patience, rien ne vaut un bon câlin dans des bras réconfortants, en marchant, dans les bras bébé voit défiler le paysage, il s’apaise et s’endort doucement mais sûrement.
Au début il dort beaucoup, c’est vrai qu’être un bébé chouchouté est un métier très fatiguant, mais il s’éveille peu à peu, distingue les visages de ses proches, commence à sourire, il jouera le timide en grandissant et méconnaîtra les gens qu’il verra peu.
Être parents est une tâche on ne peut plus difficile mais tellement belle. Il faut comprendre son enfant qui grandit beaucoup trop vite. Les parents se posent mille et une questions avec la peur de toujours mal faire. Vérifier dans les livres ou sur Internet les réflexes à avoir ne sert à rien. L’éducation passe par une grande dose d’amour.
Plus l’enfant grandit, plus il est nécessaire de savoir lui dire NON et de ne pas changer d’avis en cours de route. Il teste la résistance de ses parents qui bien souvent craquent aux premiers pleurs. Ce ne sont que des caprices, apprendre à dire non est difficile pour des parents.
Les conseils primordiaux sont d’aimer ses enfants et de leur inculquer les bonnes manières.