Un soupçon d’innocence,

de Pascal Péray

avec Pascale Arbillot et Mélusine Mayance.

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CRITIQUE DE LUCIE

 

UN SOUPCON D’INNOCENCE

d’Oliver Peray.

Réalisateur : Olivier Peray

La mère : Pascale Arbillot (prix d’interprète au festival de la fiction TV à La Rochelle)

La Fille : Mélusine Mayance

La Belle-sœur : Carole Franck

Le résumé :

Julie, une fillette d’une dizaine d’années introvertie (Mélusine Mayance) passionnée par les mangas, s’adonne à illustrer son quotidien. Sa mère (Pascale Arbillot) pense qu’il est normal que sa fille joue avec des personnes imaginaires se qui n’est pas de l’avis de sa belle-sœur (Carole Frank).

La confiance mère/fille devient fragile et va être mise à l’épreuve à partir du drame. Julie s’accuse d’un meurtre pour protéger son ami imaginaire, peut-être pas si imaginaire que ça.

Le scénariste tient en haleine le public avec un flashback au début du film. On voit la scène du meurtre sans savoir qui, où, pourquoi ?

Le réalisateur a besoin de ce flashback, beaucoup de passages à vide, sans action, des personnes font des apparitions dans l’histoire et n’ont aucun rôle utile. Mais nous sommes comme accrochés par cette histoire malgré quelques doses d’ennui. Des tas de détails ne coïncident pas.

Comment une fille d’une dizaine d’année peut dessiner aussi bien sans avoir pris de cours ? Comment a-t-elle rencontré ces garçons ?

Des exemples dans le film, il y en a plein, mais comme submergé par le suspense et le mystère de ce crime, on y prête pas d’importance ni d’attention.

Cependant, le réalisateur a fait une faute de goût, ou plutôt a immiscé son point de vue, alors que nous n’avons pas besoin de le connaître. Dans une scène du film, il fait un cliché sur les gens du voyage, avec le vol d’une montre. L’abstention aurait été meilleure.

Heureusement qu’Oliver Peray, le réalisateur s’est arrêté là ! La promotion du film aurait fait scandale avec une affaire de racisme !

Mais tous ces défauts sont oubliés lorsqu’on regarde ce film. Le scénariste a su mettre en avant et cultivé l’art du mystère entre l’imaginaire et le suspens.

Un film a consommé sans modération !

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CRITIQUE DE EMILIE

Critique du Film «  Un Soupçon d’innocence »

Vous êtes vous déjà imaginé rentrer tranquillement chez vous, pensant retrouver la sérénité, quand soudain votre vie bascule? C’est ce qui arrive à Pascale Arbillot, quand elle découvre un cadavre sur le sol de sa salle à manger. Sa fille, interprétée par Mélusine Mayance, s’accuse du meurtre. Alors, la mère désespérée se lance corps et âme à la poursuite de la vérité. A partir de là, de nombreux indices subjuguant apparaissent les uns à la suite des autres.

Malgré certaines scènes quelque peu caricaturées et que l’on peut qualifier comme des clichées. Ce film reste, tout de même, très prenant. L’histoire d’une mère bouleversée et inquiète pour le futur de sa fille, est susceptible de toucher un grand nombre de personnes.

Les acteurs font preuve, durant le film, d’un professionnalisme exemplaire. D’ailleurs suite au film, l’actrice principale, Pascale Arbillot a reçu le prix d’interprétation du Festival de la fiction TV de La Rochelle 2010. Ce qui démontre donc l’émotion transmise à la perfection, ainsi que le suspense parfaitement maîtrisé.

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CRITIQUE DE ELOÏSE

Un soupçon d’innocence

Réalisation et scénario : Olivier PERAY

Casting : Pascale Arbillot, Mélusine Mayance, Carole Franck …

Synopsis : Des rapports mère et fille difficiles, un meurtre plutôt étrange… C’est l’histoire du Film « Un soupçon d’innocence », présenté au festival de la fiction TV 2010, à La Rochelle.

Julie, 11 ans, a une imagination débordante. Cette imagination se reflète à travers les mangas, plutôt effrayants, qu’elle dessine avec passion et talent. Mais que faire lorsque ce que l’on croit être l’imagination d’une enfant, se rapproche dangereusement de la réalité ? Cela n’a pas l’air d’inquiéter la mère de Julie, Marie, qui continue à vaquer à ses occupations habituelles, entre un travail inintéressant et une aventure amoureuse sans lendemain… Mais cela inquiète bien plus la tante de Julie, qui s’étonne de voir sa belle sœur réagir avec un tel calme face au comportement vraiment très étrange de sa fille. Julie multiplie les absences, les rendez-vous mystérieux, et le doute s’installe chez sa tante qui pense à son équilibre. Elle va s’en mêler…un peu trop. En rentrant un soir du travail, Marie trouve les policiers chez elle, en train d’expertiser une scène de crime. En effet, un corps gît inanimé en bas de son escalier, et cela n’est pas, un accident. Julie quant à elle est en compagnie des agents de police, et devant sa mère… s’accuse du meurtre. Face à des aveux, la police n’a pas d’autres choix que de placer Julie en hôpital. Mais sa mère ne croit pas en sa culpabilité et ira jusqu’au bout pour prouver son innocence. A l’aide des mangas de Julie, elle va reconstituer un puzzle qui l’amènera vers des vérités terrifiantes, qui peut-être…sauveront sa fille.

Un soupçon d’innocence nous plonge dans l’univers des mangas, mélangent suspense, angoisse, et tragédie. Ce film est un drame policier, commençant tel un polar, et finissant comme un thriller, et qui captive tout au long de la projection, grâce à la première scène qui n’est autre que la scène de la découverte du corps, avant de retourner en arrière, à l’aide d’un Flash-Back. Les acteurs jouent merveilleusement bien leurs rôles, et on remarque rapidement qu’ils se mettent réellement dans la peau du personnage. Pascale Arbillot (Marie), à d’ailleurs remporter le prix de la meilleure interprétation au festival de la fiction TV, à la Rochelle. Quand à Mélusine Mayance (qui joue le rôle de Julie), alors là, que dire ? Cette jeune actrice interprète le rôle de Julie avec Brio ! Aucune faute n’a été commise et son jeu est excellent ! L’histoire se suit avec facilités, avec cependant quelques incohérences dans l’histoire. Par exemple, la gestion du temps. Lors de la scène du crime, lorsque Marie rentre chez elle, il fait nuit, mais lorsqu’elle part du travail, c’est encore la journée, et elle n’est qu’à quelques minutes de chez elle. Il y a aussi certaines scènes inutiles, comme par exemple les scènes d’amour entre Marie et l’un de ses clients, qui ne se rapportent pas à l’histoire, et la question ne se pose même pas, cette aventure sentimentale spontané n’a rien à faire dans le film. Il y a aussi, le jugement qu’apporte le film sur des personnes tels que les Gitans. On ne les voit que grossiers, à la limite de la violence, voleurs, et cela englobe un sentiment général de mauvais jugement  sur ces personnes, qui pourraient être présentés différemment. Malgré ces quelques points d’incohérence, le film marque une certaine originalité coïncidente avec le film, en ce qui concerne les mangas que Julie dessine. En effet, certaines scènes sont présentées sous forme de mangas « animés », que Julie aurait pu dessiner.

Il est vrai que le film rencontre certaines incohérences avec l’histoire, mais malgré cela, il reste captivant et se suit avec facilité. De l’étrange, du crime, un soupçon d’innocence, quoi que un peu plus violent pour les plus jeunes, reste un film excellent, tel un thriller à la Française.

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CRITIQUE DE MARINE P.

CRITIQUE SUR LE TÉLÉFILM

« UN SOUPCON D’INNOCENCE »

« Soupçon d’innocence », film tragique du réalisateur Olivier Péray, reprenant la vie d’une mère et sa fille ayant une histoire plutôt surprenante.

Abandonnées par un père de famille aveuglé par la tristesse d’un drame familial. En effet, leur fils a subit une mort horrible.

Le film commence très fort, il fait nuit, des gendarmes, une scène de crime avec un cadavre, et… la fillette de 11 ans s’accusant du meurtre. La mère, jouer par Pascale Arbillot, fait tout pour innocenter sa fille, qui se plonge alors dans un silence profond. Elle n’a alors comme issu, que les dessins extraordinaires (manga) de sa fille, qui vont la mener sur de périlleuses découvertes !

J’ai adoré ce film, le suspens, les acteurs, le film en lui-même était plutôt bien. En plus, un paysage magnifique, une qualité d’image irréprochable, j’ai été très surprise par la qualité de ce téléfilm, car en générale, l’image, la bande son, à ce niveau là, les français ne sont pas toujours les meilleurs !

Cependant, malgré la bonne qualité du film, je trouve qu’il y a quand même beaucoup de choses incohérentes.

D’abord, la petite fille et ses fabuleux dessins, comment une fillette de 11 ans peut être capable de faire de tels dessins, même si la maîtresse d’école parle de « don », je trouve cela assez exagéré.

Ensuite, le jour du meurtre, la mère part de son travail dans l’après-midi, il fait jour, et elle devant chez elle il fait nuit noire, alors que le trajet ne devait pas être aussi long.

Et pour finir, l’histoire avec les gitans, qui je pense a du choqué énormément de personnes. Pourquoi le bandit devait être un gitan ? Pourquoi ces clichés ressortent-ils toujours ? Honnêtement, beaucoup de français ne valent pas mieux que certains gitans.

En bref, c’est un téléfilm avec énormément d’interrogations, mais il reste très attractif alors ses petits défauts restent invisibles.

87 minutes de film, qui passent à la fois lentement et rapidement selon les scènes. Ce film m’a vraiment plu, avec en prime les talents d’actrice de Pascale Arbillot, que l’on avait déjà pu admirés dans « merci les enfants vont bien » en duo avec le charmant Bernard Yerlés.

Je conseille à tous les lecteurs de regarder ce film qui passera sur la 2 très prochainement, car c’est un film qui en vaut la peine.

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CRITIQUE DE CAMELIA

CRITIQUE DU FILM

 

UN SOUPçON D’INNOCENCE

Film créatif et ingénieux certes, mais beaucoup trop d’idée pour un seul film. Il y avait quelques scènes qui ne changent rien à la suite du film exemple :

–  la scène de l’homme qui « tombe amoureux » de la mère,

–  la scène de la piscine,

– la scène de la montre dans le camp gitan.

En effet, les acteurs étaient en accord total avec l’esprit du film, même si la fille Mélusine mayance paraissait assez frustrée au début, c’est elle qui joue de rôle le plus important car dès le début elle s’accuse du meurtre, c’est elle qui dessine les mangas et qui emmène à la suite de l’histoire, c’est par elle que l’on comprend le dénouement de l’histoire.

Par ailleurs la séquence du début avec les policiers devant la porte de leur maison donne envie de voir et de comprendre la suite.

L’action a mis du temps à démarrer mais au final le film était trépidant, le mélanger avec le manga donne une autre vision du scénario par rapport aux films dramatiques qui sont d’habitude dans les salles ou téléfilms.

Le réalisateur scénariste OLIVIER PERAY a vraiment bien choisi ces acteurs PASCALE ARBILLOT qui joue la mère une femme calme mais qui parait perdu dans sa tête par rapport au changement dans sa vie, MELUSINE MAYONNE qui est interprété par la fille le personnage phare du film, et CAROLE FRANCK qui joue la belle sœur méchante et très sûr d’elle, elle peut être appréciée dans d’autre scénario mais dans ce genre de film c’est elle qui joue le mauvais rôle.

Monsieur PERAY a vraiment bien travaillé, lorsque l’on sort de la salle on est surpris et enthousiaste à la fois. BRAVO

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CRITIQUE DE MELANIE

UN SOUPCON D’INNOCENCE

Un film dramatique réalisé par Olivier Peray, réalisateur et scénariste doté d’une imagination débordante. Il raconte l’histoire d’une mère et de sa fille ou les drames se succèdent.

La mère est convaincu de l’innocence de sa fille qui elle-même s’accuse du meurtre et fera tout pour le prouver. Elle prendra tous les risques pour faire éclater la vérité. L’amour pour sa fille lui donne la force et le courage d’affronter les obstacles.

Toutefois, le film est long à démarrer mais le suspense est là et nous tient en haleine jusqu’à la fin du film. Le public se pose des questions qui seront élucidées dans les dernières scènes. Ceci rend l’histoire captivante et soutient notre intérêt jusqu’au bout. En effet, grâce au jeu des acteurs qui sont tous formidables, l’émotion est présente et nous ferait presque verser une petite larme. Mélusine Mayance, la petite fille est extraordinaire dans ce rôle complexe.

Néanmoins, le dénouement et pour le moins surprenant, on ne s’y attend pas du tout. En effet, certaines scènes (par exemple le plan du cadavre) sont incohérentes avec le début de l’histoire à la limite de l’exagération. Car le réalisateur par son imagination débordante, a accumulé trop d’évènements dramatiques pour que cela soit plausible.

C’est pourquoi ce film dit « dramatique » pourrait être classé dans la catégorie des thrillers.

De plus, le scénariste nous impose une image négative des gitans proche du cliché. C’est-à-dire qu’il leur fait interpréter des rôles de « voyous » uniquement.

Olivier Peray a voulu intégrer le manga à son histoire. La petite fille dessine sa vie comme dans les mangas, son talent est fort étonnant pour son jeune âge. Pour rappeler ces dessins, le réalisateur a filmé les dernières scènes avec des vignettes de mangas, ce qui est plutôt original.

Ce film m’a plu et j’étais enthousiaste en sortant de la projection. Néanmoins, après réflexion ce film me parait un peu « tiré par les cheveux ».

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CRITIQUE DE LAURA

UN SOUPCON D’INNOCENCE : UN TÉLÉFILM PROMETTEUR !

Différent des autres thrillers, Un Soupçon d’Innocence se démarque des séries ou films du même genre complètement prévisibles et dont les scénarios restent similaires les uns aux autres. En effet, l’histoire commence sur une scène de meurtre où Julie (une petite fille âgée de 11 ans) s’accuse du crime. Sa mère bouleversée par ce fait, n’y croit pas et cherche à innocenter sa fille tout au long du film en menant son enquête seule à travers les dessins de Julie. Grâce à un flash-back au début du téléfilm, nous pouvons situer les personnages dans l’histoire et dans son contexte afin de mieux comprendre ce qui s’est passé. Mélusine Mayonce qui joue Julie, est une enfant talentueuse et passionnée par le dessin et nous laisse penser qu’elle souffre de mythomanie lorsqu’elle parle de personnages jamais rencontrés, amis avec elle, illustrés seulement dans son carnet de mangas. L’actrice Pascale Arbillot interprète le rôle de la mère de Julie : Marie. C’est une mère désemparée par la disparition de son mari et par la mort de son fils. Elle est une femme forte, courageuse, malgré ses faiblesses qui lui feront parfois obstacles dans sa quête de vérité. Florence, incarnée par Carole Franck, est la belle sœur de  Marie et est aussi la victime du crime, c’est quelqu’un d’encombrant et qui se prend pour la mère de Julie. Tout le scénario va, donc, tourner autour de ces questions : Julie a-t-elle vraiment assassiner sa tante ? S’invente t-elle une vie ou est-ce une réalité ? Nous sommes plongé dans une enquête très intrigante, on croit à un personnage puis plus, on se questionne et on se laisse emporter comme enquêteur : prises de tête, certes, mais pas une seconde d’ennui ! Plein d’effets, une luminosité radieuse et un décor superbe, on ne doute pas qu’un tel téléfilm remportera un vif succès ! Pour preuve, il a été nominé au festival de la fiction TV à La Rochelle où l’actrice principale, Pascale Arbillot, a remporté le prix de la meilleure interprétation féminine. Il est vrai que les acteurs sont géniaux et jouent leurs rôles à merveille, ce téléfilm pourrait même être comparé à un chef-d’œuvre du cinéma. On se délecte de cette histoire innovante et envoûtante, qui procure un réel plaisir.