Le travail des esclaves

Esclaves aux champs

QUESTIONS DES ÉLÈVES

Que faisaient-ils ?

Travaillent-ils uniquement aux champs ?

A quelle heure travaillaient-ils ?

Étaient-ils payés ?

Que cultivaient-ils ?

Quels esclaves travaillaient ?

Les esclaves ont été déracinés de leurs pays dans le but de travailler dans les plantations américaines. Des esclaves travaillaient en ville, d’autres dans les plantations. Présentation des conditions de vie dans les plantations.

Le travail aux champs

Les esclaves travaillaient dans les champs dans le sud des États-Unis. Les planteurs cultivaient du tabac, du coton et diverses céréales. Les esclaves noirs semaient, arrosaient, entretenaient les cultures, et récoltaient. Leur journée commençait dès l’aube et se terminait au coucher du soleil. Ils souffraient notamment de la chaleur et des conséquences de leurs conditions de vie catastrophiques. Le nombre d’esclaves dépendait du type de plantations. Les enfants n’étaient pas épargnés. Dès qu’ils étaient considérés assez robustes, ils travaillaient.

Le travail au sein des plantations

Les esclaves plus fragiles ou plus vieux devaient effectuer d’autres tâches. En effet, certains cultivaient des jardins où des vergers afin de fournir des fruits et légumes aux planteurs. Certains esclaves pouvaient bénéficier de lopins de terre pour leur propre culture.

D’autres esclaves s’occupaient des animaux : volaille, porcs, chevaux… En revanche, les  vieilles femmes  devaient s’atteler au soin des enfants blancs, à la cuisine, à la couture, au ménage et autres tâches domestiques.

Les redoutables contremaîtres noirs

Certains esclaves noirs avaient pour responsabilité la surveillance du travail et devaient veiller au bon fonctionnement de la plantation. Ils étaient payés et choisis car ils parlaient anglais, mais aussi la langue ou le dialecte des esclaves. Ils étaient souvent féroces, zélés mais aussi craints.

En conclusion, les esclaves faisaient fonctionner l’ensemble de la plantation avec des tâches variées. Les planteurs les moins cruels récompensaient leurs esclaves, piliers de l’économie du sud des États-Unis. D’autres épuisaient leur main-d’œuvre et n’hésitaient pas à en changer en les achetant dans des ventes aux enchères ou en les louant.