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15-05-1943 : Constitution du Conseil national de la Résistance.

Jean Moulin affirme la primauté politique du général de Gaulle.
En 1939, il est nommé préfet d’Eure-et-Loir à Chartres.
Il est arrêté en juin 1940 par les Allemands parce qu’il refuse d’accuser une troupe de tirailleurs sénégalais de l’Armée française d’avoir commis des atrocités envers des civils à La Taye, en réalité victimes de bombardements allemands.
Maltraité et enfermé pour refus de complicité avec les Allemands, il tente de se suicider en se tranchant la gorge avec un débris de verre. Il évite la mort de peu et en gardera une cicatrice qu’il cachera sous une écharpe.

En raison de ses idées républicaines marquées à gauche comme radical-socialiste, il est révoqué par le Régime de Vichy du maréchal Philippe Pétain le 2 novembre 1940 et placé en disponibilité.

Il s’installe dans sa maison familiale il s’impose deux buts :

tout d’abord il veut se rendre compte de l’ampleur de la Résistance française

et ensuite aller à Londres afin d’engager les pourparlers avec la France libre.

En septembre 1941, il rejoint Londres . Il est reçu par le général de Gaulle
Misant sur l’intelligence et les capacités de Jean Moulin, le général de Gaulle le charge d’unifier les mouvements de résistance et tous leurs différents services (propagande, renseignements, sabotage, entraide) sur le territoire français.
Il est parachuté dans les Alpilles dans la nuit du 1er janvier 1942 à 15 km de Saint-Andiol qu’il rejoint à pied. Il prend le pseudonyme évocateur de Rex dans la Résistance.
En février 1943, Jean Moulin retourne à Londres rendre compte de sa mission au général de Gaulle qui le nomme secrètement comme ministre membre du Comité national français et seul représentant de ce Comité en métropole.

Il retourne en France le 21 mars 1943, sous le pseudonyme de Max, chargé de créer le CNR (Conseil national de la Résistance), tâche complexe, car il reste toujours mal reconnu par les mouvements de résistance. La première réunion en séance plénière du CNR se tient à Paris, 48 rue du Four, le 27 mai 1943.

Il est arrêté à la suite d’une dénonciation supposée, ou d’une négligence de la part du résistant René Hardy. Après avoir été identifié et interrogé par le chef de la Gestapo Klaus Barbie au Fort Montluc de Lyon, il est transféré à la Gestapo de Paris où il est torturé.
Il meurt le 8 juillet 1943 aux environs de Metz, dans le train Paris-Berlin qui le conduisait en Allemagne pour être de nouveau interrogé

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