Chute du Mur de Berlin
En 1989, la situation géopolitique change.
Les Soviétiques annoncent leur retrait d’Afghanistan sans victoire.
Au printemps, la Hongrie ouvre son « rideau de fer ».
En août, Tadeusz Mazowiecki, membre de Solidarnosc, devient Premier ministre de Pologne.
Certains observateurs pensent qu’une contagion de liberté va gagner aussi les Allemands.
À la fin de l’été, les Allemands de l’Est se mettent à quitter le pays par centaines, puis par milliers, sous prétexte de vacances en Hongrie, où les frontières sont ouvertes.
En trois semaines, 25 000 citoyens de la RDA rejoignent la RFA via la Hongrie et l’Autriche.
À Prague, à Varsovie, des dizaines de milliers d’Allemands de l’Est font le siège de l’ambassade de RFA.
En RDA, la contestation enfle. 20 000 manifestants défilent dans les rues de Leipzig le 3 octobre 1989. Mikhaïl Gorbatchev, venu à Berlin-Est célébrer le quarantième anniversaire de la naissance de la RDA, indique à ses dirigeants que le recours à la répression armée est à exclure.
Malgré une tentative de reprise en main par des rénovateurs du Parti communiste, les manifestations continuent : un million de manifestants à Berlin-Est le 4 novembre, des centaines de milliers dans les autres grandes villes de la RDA.
Le mur chute le 9 novembre 1989
Explication animée:
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