L’école il y a 65 ans / le trajet de l’école il y a 35 ans

L’ école primaire à l’époque de mon grand-père Raymond (72 ans)
Il y a 65 ans, les élèves travaillaient du lundi au mercredi et du vendredi au samedi midi. Les horaires n’étaient pas très différents de celles d’aujourd’hui : on travaillait de 9h00 à 12h00 et de 14h00 à 17h00.
Les classes étaient organisées différemment : dans certaines écoles les filles et les garçons étaient séparés, dans d’autres c’était mixte. Les élèves portaient une blouse et des chaussures (en cuir ou en bois). Le professeur était sur une estrade et son bureau (appelé chaire) était placé devant le tableau noir. Les élèves écrivaient avec un encrier et un stylo plume ou un crayon à papier sur des cahiers. La relation élève/professeur était très différente de celle d’aujourd’hui : les élèves n’avaient pas le droit de donner leur avis, de poser de questions, d’échanger avec leurs camarades. Ils devaient vouvoyer leur instituteur. Ce dernier avait le droit de les frapper et d’utiliser toutes formes d’humiliations pour les punir.
Les matières enseignées étaient le français, les maths, l’histoire, la morale (éducation) civique, la science et la géographie. Il était très rare qu’un professeur fasse faire de la musique ou du sport à ses élèves. En revanche, les élèves avaient beaucoup de devoirs : tables de multiplications à apprendre, exercices à l’écrit, lecture et lignes à copier pour ceux qui avaient fait des bêtises. Certaines écoles possédaient une bibliothèque, d’autres non. Les examens se faisaient dans la salle de classe habituelle et se composaient souvent de calcul mental et de récitation. Le diplôme qui mettait fin aux études s’appelait le “Certificat d’études”.
Pendant les récréations, les élèves jouaient à la marelle, au loup, à colin-maillard, à 1-2-3 soleil et aux billes. A midi, ils rentraient chez eux pour manger car rares étaient les écoles qui avaient une cantine.

Plus près de nous…

Le trajet de mon père Stéphane (42 ans) pour aller à l’école
Tous les matins, mon père faisait cinq kilomètres en ville pour aller à l’école. Il passait dans des rues ou il y avait de la circulation et il fallait qu’il se méfie des voitures. Il allait à l’école en vélo avec son frère. Un jour, ils ont trouvé des pétards par terre. Ils les ont ramassé et il y en a un qui a explosé dans les mains de mon père. Ça lui a fait très mal.

Lise, 6éme2

270km pour Bassemyam…

43 élèves… 270km… 1053€!

Mr et Mme Bonnin entourés de tous les élèves.

Mr et Mme Bonnin entourés de tous les élèves.

Les élèves après la course.

Les élèves après la course.

Il y a environ deux mois, nos professeurs d’Histoire et d’EPS nous ont fait part de leur projet qui consistait à ce que nous (les élèves de 4è), trouvions des parrains et marraines nous faisant des promesses de don au km parcouru. L’argent récolté serait reversé à l’association A.M.B (Amitiés Mirebalais-Bassemyam). Cette association a été fondée en 2010 par des Mirebalais. Les personnes qui la constituent partent pendant plusieurs mois à Bassemyam, village du Burkina-Faso, pour aider les habitants à s’organiser. L’association gère une caisse de microscrédits, elle a aussi acheté une kassine et organise encore beaucoup d’autres actions pour le développement de ce village.

Nous avons ensuite fait la connaissance de deux personnes faisant parti de l’association dont son président, Mr Bonnin. Ils sont venus nous parler du Burkina-Faso, de leur association, nous ont montré des photos de ce pays, de ses habitants … Nos professeurs nous ont ensuite distribué les carnets où nous devions inscrire le nom de nos sponsors et le don qu’ils nous avaient promis. Tout les élèves se sont prêtés au jeu, se sponsorisant les uns entre les autres, se tournant vers leurs professeurs ou leurs parents …

Puis est venu le jour de la course, nous avons eu une heure pour parcourir le plus de km possibles, le maximum étant de 10km. Nous avons couru ou marché sous les regards attentifs de Mr et Mme Bonnin. Des parents d’élèves sont venus encadrer la course. Les barrières pour délimiter le circuit nous ont été prêtées par la commune. Quand la course a été finie, les professeurs ont calculé un total approximatif de tout les dons, celui-ci s’élevant à 1053€.Un goûter nous a été offert par Carrefour Contact. Pour terminer, nous avons remi un chèque officieux au président de l’association, Mr Bonnin en présence de notre principal, Mr Cassany.

Au micro pour Nature Agir !

 

publié sur le site du collège le 12/04/2013

Vendredi après midi, quelques élèves de 6è et de 5è ont rencontré un journaliste de la radio Val d’Or, monsieur Robin afin de présenter l’ensemble des travaux et projets du collège en rapport avec la thèmatique de l’eau et s’inscrivant dans les journées Natur’Agir de Thénezay. Célina, Pierre, Félix et Brandon ont relevé le défi de la communication brillamment !

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On les a retrouvé sur les ondes durant les vacances de Pâques. Voici le podcast de l’interview

natur’agir thénezay reportage 

Slame qui veut, slame qui peut !

2013-06-27_11.38.43Un texte dit, un verre offert.

Voici la phrase “choc” entendue hier lors du passage des élèves du collège sur la scène slam organisée par David Sauvignon (administrateur de la salle Diff’Art de Parthenay) Marie Michaleck (Professeur de Français à Secondigny, référante du projet Slam) et animée par Da Gobleen en ce mercredi 29 mai.

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Slame qui veut, slame qui peut, slame celui qui a des choses à dire.

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Et ils en ont à dire ces jeunes; du très drôle, du très engagé, du très fin, du très peu, du très douloureux.

Nous remercions Cioran et Jordan à la coupe impeccable et au phrasé très sûr.

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Amandine pour son combat dans la reconstruction de soi.

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Lauriane pour son courage et sa force.P1100649Merci Lauriane pour ce texte magnifique tout en pudeur et vérité.

Alexandre pour son texte engagé à faire sauter l’Audimat !

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Rudy pour son braquage du public.

Les triplettes …pour toutes les femmes.

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…et Charlène, Pierre, Amandine, Marion, Margaux, Eva, Ornella, Justine, Tanguy, Julie, Lucille, Amélie, Lucie et Samantha pour votre talent, votre audace et votre confiance.

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Marie Courtecuisse, Documentaliste