1. Je suis la fumée : enfant noir d’un père lumineux, le feu. Je fais pleurer sans motif de chagrin, car je pique les yeux ! Le mot « fumée » se dit en grec kapnos. C’est un mot masculin.
2. Une virago est « une femme grossière et autoritaire, aux manières rudes», selon la définition du Trésor de la langue française. Jérôme, qui traduisit la Bible en latin, nous dit qu’Ève est une virago. Pauvre Adam !
3.  Les devises en latin :

  • Luctor et emergo. Je lutte et j’émerge.   Devise des Pays-Bas, qui se trouvent sous le niveau de la mer. C’est par la construction de digues et par une lutte incessante contre la mer que les Pays-Bas émergent…
  • Stella clavisque Maris Indici. L’étoile et la clef de l’Océan Indien.   Devise de l’île Maurice, dans l’océan Indien. Cette île fertile, colonisée successivement par les Hollandais, les Français et les Anglais, est considérée comme l’un des bijoux de l’océan.
  • Plus ultra. Plus au-delà.   Devise de l’Espagne. Au XVe siècle, les Espagnols ont conquis un immense empire en Amérique du Sud. Leur empire s’étendait donc « au-delà » des colonnes d’Hercule (le détroit de Gibraltar) qui étaient considérées par les Romains comme la limite du monde habité. Rappelons que le premier compte rendu de cette découverte fut fait en latin, par Pierre Martyr d’Anghiera, qui avait interrogé Christophe Colomb, dans son traité De orbe novo « Sur le Nouveau Monde ».
  • Virtute et constantiā. Par la vertu et la constance.   Devise de l’île de Malte, marquée par l’ordre chrétien des chevaliers de l’ordre de Malte.
  • Sub umbrā floreo. Je fleuris à l’ombre.   Devise d’un petit Etat d’Amérique du Sud, le Belize, au sud du Mexique, au bord de la mer des Caraïbes.
  • A mari usque ad mare. De la mer jusqu’à la mer » « D’un océan à l’autre. »   Devise du Canada, qui s’étend de l’océan Atlantique à l’océan Pacifique.                                                                                                                                          4. L’instrument est un strigile : c’est une lame en métal ou en os recourbée, sans tranchant, avec laquelle on raclait la peau. En principe, on s’en servait pour ôter l’huile dont les athlètes se couvraient le corps afin de donner moins de prise à l’adversaire. Mais, bientôt, tous les Romains utilisèrent des strigiles, après s’être fait suer dans les étuves (caldarium) des thermes.