Maurice Balfourier, né le 27 avril 1852 à Paris et décédé le 24 juin 1933 dans la même ville, était un général français déjà âgé en 1914, qui partit à la retraite avant la fin de la guerre, atteint par la limite d’âge.
Admis à l’École spéciale militaire de Saint-Cyr en 1870, il devint général de brigade le 19 juin 1908, puis fut promu général de division le 22 juin 1912. Il fut chef de la 11e division du 1er novembre 1913 au 29 août 1914, puis à la tête du 20e Corps du 29 août 1914 au 17 septembre 1916, et enfin chef du 36e Corps. Il s’est distingué devant Nancy et à la bataille de Verdun. Il est fait grand officier de la Légion d’honneur en avril 1916 puis grand croix en juillet 1931. Décoré entre autres de la croix de guerre 1914-1918 et fait grand officier de l’Ordre de Léopold. Une avenue de Paris fut nommée en son honneur dans le 16e arrondissement, l’avenue du Général-Balfourier.
Maël, descendante du général Balfourier nous a communiqué une lettre du général Foch, lors de sa passation de commandement le 28 août 1914.
« Ce fût une expérience enrichissante d’endosser des tenues authentiques de la Guerre de 1914. Mais nous avons pu remarquer qu’en l’espace de 100 ans la morphologie des hommes a beaucoup évolué ! En effet nous avons eu du mal à rentrer dans les uniformes qui, pourtant, étaient portés par des adultes… » Mickaël.
Pour rentrer chez les gendarmes ou les cuirassiers Il était d’usage de prendre les plus grands. Il fallait être grand c’est-à-dire mesurer 1 mètre 70 ! Aujourd’ hui la plupart des garçons d’une classe de seconde mesure plus d’un mètre 70. Commentaire du prof d’histoire géo.
Après l’échec des offensives de Morhange en août 1914, le général constate la stabilisation du front en Lorraine.