Le musée de la grande guerre à Meaux est le fruit de la volonté du collectionneur Jean Pierre Verney, propriétaire entre autre de 20 000 pièces présentes dans le musée.
Les reconstitution de tranchées sont plus vraies que nature. Les Français utilisent des sacs de sable, beaucoup de bois, des branches d’arbres entremêlées, pour faire des caillebotis. alors que les Allemands utilisent en grande quantité les parpaings en béton les pieux en béton armés pour donner à leur tranchées plus de résistance et de confort. Les Français considèrent que leurs tranchées sont provisoires. L’armée française, pour ses chefs n’est pas appelée à rester statique. Les Français ne sont pas là pour s’installer durablement dans leurs tranchées. Il convient au contraire d’avancer pour chasser l’ennemis de notre territoire. Les Allemands quant à eux se considèrent souvent en position défensive de façon durable dans leurs tranchées.
Intérieur d’un Stollen allemand. Parfois creusé à 10 mètres de profondeur dans la tranchée pour le repos des soldats.
Type de camion français, présent sur la voie sacrée. Ils organisèrent le ravitaillement du front français à Verdun pendant 300 jours et 300 nuits. Un camion toutes les 3 secondes. Ces milliers de camions pouvaient également acheminer sur le front 90 000 hommes par jour.
Camion colombophile qui recueille de nombreux pigeons voyageurs pour communiquer avec l’arrière, car les lignes sont souvent coupées par les tirs d’artillerie. Les pigeons peuvent encore être utilisés dans les guerres modernes, car les armes nucléaires de théâtre, de faible intensité peuvent par effet électromagnétique empêcher toute communication. L’armée chinoise s’est procurée en France des pigeons sélectionnés pour fournir des messages. Certains pigeons de guerre sont achetés aujourd’hui pour 350 000 euros.
Le char Renault FT 17, de 6 tonnes, instrument de la victoire française en 1918.
C’est effectivement un soldat noir sous uniforme français, mais ce n’est pas un tirailleur sénégalais, mais un soldat noir . . . . .américain. En effet, de nombreux noirs débarquent en France avec les hommes du général Pershing en 1917. Mais, pour l’administration américaine, les “nègres”ne devaient pas combattre, mais servir de terrassiers, d’ouvriers, employés à toute sorte de tâches serviles. Le général Pétain n’est pas d’accord. Ils ordonne que ces soldats noirs combattent comme le reste de leurs camarades. Cependant, les Américains s’obstinent. Pour eux, il n’est pas question de donner des armes aux noirs et de les entraîner à faire la guerre. Ils considèrent comme inconcevable de les décorer et de les voir défiler. C’est la raison pour laquelle, les noirs américains finissent par combattre, mais sous uniforme français. Malgré tous ses efforts, l’administration américaine ne peut reprendre la direction de ces hommes sur le front. N’oublions pas, qu’il faudra par la suite attendre les années 1960 aux Etats-unis, pour que les noirs puissent rentrer à l’université.