1. De l’Egypte antique à la Sumer mystérieuse  en passant par les croyances populaires

De l’Egypte antique à la Sumer mystérieuse  en passant par les croyances populaires

Le Soleil est la divinité la plus importante chez les Egyptiens car c’est la divinité créatrice de l’univers. Il existe différents dieux en lien avec la divinité du Soleil comme la triade d’Heliopolis qui est une triade solaire de divinités égyptiennes adorées dans la ville d’Heliopolis (situé au Nord-Est de l’Egypte) . Elle est composée du dieu Khépri (le Soleil renaissant), du dieu (ou Râ) (le Soleil à son zénith) et du dieu Atoum (le Soleil couchant). Il y avait aussi Aton, dieu solaire qui était un dieu éphémère de la mythologie égyptienne du Nouvel Empire.

Les dieux égyptiens en image :

Râ

Râ crédit image : Wikipédia Auteur : Käyttäjä:kompak

Horemheb agenouillé devant le dieu Atoum. Conservé au musée du Louxor

Horemheb agenouillé devant le dieu Atoum. Conservé au musée du Louxor crédit image : Wikipédia  Auteur : Gérard Ducher

voir représentation de Khépri

Représentation d'Aton pendant la période amarnienne sous la forme d'un disque solaire d'où s'échappent des rayons solaires terminés par des mains.

Représentation d’Aton pendant la période amarnienne sous la forme d’un disque solaire d’où s’échappent des rayons solaires terminés par des mains. Crédit image : Wikipédia  Auteur : AtonX

Pendant la nuit le dieu Ra (le soleil pour les égyptiens) parcourait les douze heures de la nuit dans le monde souterrain en faisant bénéficier ses habitants de sa lumière et de sa chaleur pendant que le monde d’en haut était dans l’obscurité. Le matin, le soleil naît et prend la forme du puissant dieu Rê-Horakhty. Le soir, il vieillit et prend la forme du dieu Atom qui est un vieillard avec une tête de bélier.

 

Schéma explicatif sur la cosmogonie du soleil égyptien

 

Selon des textes du Ier millénaire av. J-C,  il existait une religion sumérienne  selon laquelle la composition céleste était que le Ciel était divisé en trois espaces superposés dont les astres apparaissaient sur le Ciel inférieur. Certains de ces astres étaient vus comme des manifestations de certaines divinités comme Shamash dit Utu, dieu du Soleil (fils de Sîn), mais aussi Sîn dit Nanna, dieu de la Lune et Ishtar dite Inanna, déesse de Vénus (fille de Sîn). Le cycle des astres trouve une origine mythologique qui est que le dieu Marduk [divinité de Babylone et fils d’Ea (dieu des eaux douces et de la sagesse)] attribue à chaque dieu une étoile et délimite l’année et les mois, assignant à chaque mois trois étoiles. Il ordonne leurs mouvements autour de l’étoile polaire, puis assigne à Sîn, dieu de la Lune, le rôle de marquer les jours dans les mois, avec ses différentes phases.

Représentation du croissant de lune symbolisant Nanna/Sîn (entre le soleil symbolisant Shamash et l'étoile symbolisant Ishtar) sur le kudurru de Meli-Shipak (1186–1172 av. J.-C.). Conservé au Musée du Louvre.

Représentation du croissant de lune symbolisant Nanna/Sîn (entre le soleil symbolisant Shamash et l’étoile symbolisant Ishtar) sur le kudurru de Meli-Shipak (1186–1172 av. J.-C.). Conservé au Musée du Louvre. Crédit image : Wikipédia Domaine public

Plaque en terre cuite représentant la déesse Ishtar. Eshnunna, c. 1800 av. J.-C.). Conservé au musée du Louvre.

Plaque en terre cuite représentant la déesse Ishtar. Eshnunna, c. 1800 av. J.-C.). Conservé au musée du Louvre. Crédit image : Wikipédia Auteur : Marie-Lan Nguyen

Marduk, divinité de Babylone, avec son dragon-serpent. Crédit image : Wikipédia  Domaine public

Au XVIe siècle, les comètes représentaient des torches enflammées par des esprits, pour mieux voir les humains durant la nuit.

Les liens entre les âmes et les étoiles filantes au XVIe siècle étaient que dans l’esprit des gens, les étoiles filantes représentaient les âmes et que c’était un signe que celles-là leur montraient lorsqu’une étoile filante apparaissait.

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