Biographie Huygens

Autobiograpghie de Huygens

La tête dans les étoiles

 

Je me présente, Christiaan Huygens, astronome. Bienvenue dans un petit journal retraçant ma vie. L’envie d’écrire me démangeait depuis quelque temps et j’ai enfin décidé de m’y mettre ! Je vais donc-vous conter l’histoire d’une vie passionnée par l’univers.

Je suis né le 14 avril 1629, dans la Haye en Provinces-Unies. Je suis donc néerlandais et fils unique du diplomate et poète Constantin Huygens ainsi que le petit-fils de Christian Huygens, secrétaire des commandements du prince d’Orange.

Lors de ma jeunesse, j’eu la chance d’être instruit pas les mathématiciens Jan Stampioen et Frans Van Schooten qui m’apprirent beaucoup de choses. Je pars ensuite étudier le droit et les mathématiques à l’Université de Leyde où j’en sors diplômé.

Grâce à l’enseignement de mes précepteurs, je me penche très tôt vers l’astronomie. Dès 1652, je travaille sur les règles de choc, qui dictent la conservation de la quantité d’un mouvement, que je parviens à corriger pour déterminer les règles correctes. Ces règles avaient été établies par Descartes, très bon ami de la famille. Mais je ne publie ma découverte qu’en 1669, à l’occasion d’un concours lancé par la Royal Society. Après cette « découverte », si je peux l’appeler ainsi, je décide d’observer notre univers en utilisant un télescope dont j’améliore quelques performances afin de pouvoir effectuer des observations plus précises. J’utilise aussi des instruments pour mesurer le temps, je mets alors au point les horloges à balancier. Je publie en 1673 un livre, nommé Horlogium Oscillatorum, qui explique comment fabriquer ces horloges fonctionnant sur le principe du pendule.

En 1655, je pars m’installer à Paris et prend connaissance des échanges épistolaires entre Blaise Pascal et Pierre de Fermat sur la théorie des probabilités. Grâce à ces échanges, je publie le premier livre sur le calcul des probabilités dans les jeux d’hasard en 1657. Toujours en 1655, je découvre Titan, un satellite de Saturne et comprend enfin ce qu’étaient les « oreilles » de la planète, mentionnées par Galilée : des anneaux autour de la planète.

6 ans après, en 1661, je pars à Londres où je deviens membre de la Royal Society.

Je reviens en 1666 à Paris, par l’invitation de Colbert qui devint mon protecteur, je deviens un nouveau membre de l’Académie Royale des Sciences. J’aidais à la direction et l’organisation de celle-ci en me basant sur ce que j’avais vu à Londres, dans la Royal Society.

De plus, je participe à la construction de l’Observatoire de Paris, qui fut achevé en 1672, où j’y effectuerai d’autres observations astronomiques.

Je publie un nouvel ouvrage en 1678, le Traité de la Lumière, un livre où j’ai retranscrit différents arguments en faveur de la théorie ondulatoire de la lumière.

A la suite d’une maladie grave, je décide de retourner un moment à la Haye avant de revenir à Paris. Ce ne fut pas mon seul retour sur la terre de mes ancêtres : ma santé se dégradant de plus en plus j’ai mainte et mainte fois du regagner la Haye afin de me soigner.

En 1683, Colbert rend son dernier souffle. Deux ans plus tard, à lieu la révocation de l’Edit de Nantes et pendant le même temps le roi Louis XIV déclare la guerre à mon pays natal, je suis alors contraint de rentrer à La Haye en 1685.

J’effectue un séjour à Londres, en 1689 où j’y rencontre Newton. Ce fut une rencontre très intéressante où nous nous sommes partagés nos opinions et nos recherches. Je rentre peu de temps après aux Provinces-Unies. Et en 1690, je commence la rédaction d’un ouvrage que je continue encore aujourd’hui. Je pense l’appelé Cosmotheoros, ce nom me plait bien. En tout cas comme je pense être là pour un petit moment, je vais l’écrire minutieusement.

Voici la courte mais remplie histoire de ma vie, en vous saluant chaleureusement.

L’homme qui avait la tête dans les étoiles.

13 octobre 1692

 

Christiaan Huygens mourut le 8 juillet 1695.

Sa dernière œuvre, Cosmotheoros, fut publiée à titre posthume en 1998.

Ses découvertes sur Saturne ont valu à Huyghens de donner son nom à l’atterrisseur de la sonde Cassini-Huygens qui s’est posé sur Titan en janvier 2005.

Portrait de Huygens

 

http://www.futura-sciences.com/sciences/personnalites/astronomie-christian-huygens-672/

https://fr.wikipedia.org/wiki/Christian_Huygens#Bibliographie