extraits littéraires à propos d’odeurs

  1. 露浓希晓笑,风劲浅残香。

—-唐·太宗《赋得残菊》

  1. 冲天香阵透长安,满城尽带黄金甲。

—-唐·黄巢《不第后赋菊》
3. 陶令篱边色,罗含宅里香。

—-唐·李商隐《菊花)
4.菊花如志士, 过时有余香。

—-宋·朱淑贞《菊花》

extraits trouvés par Siqian

«De loin en loin, poussaient dans le sol stérile de longues cheminées de fabriques, seule végétation de ces champs putrides où la brise du printemps promenait un parfum de pétrole et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore.»

Une partie de campagne, Maupassant

Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d’encens qui remplit une église,
Ou d’un sachet le musc invétéré ?

Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l’amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.

De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l’alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,

Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure. Le parfum, Baudelaire

extraits trouvés par Linnéa

« cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné, elle pue le service, l’office, l’hospice » -dans Le Père Goriot (1835), Balzac.

Extrait trouvé par Jeanne.

« L’odeur de la mort? Ca dépend, il n’y a pas d’uniformité d’odeur. Si le corps est frais, quand il n’est pas ouvert, c’est une odeur de renfermé, comme une personne pas très propre qui sentirait des pieds. Mais quand on ouvre, c’est le pire, absolument ignoble. C’est très dur à expliquer, un peu comme de la viande froide laissée dehors macérant dans le sang. Quand la décomposition est plus avancée, c’est la même odeur, plus forte, plus viande pourrie, avec en plus une odeur d’excrément. Mais ça dépend des cas, du sexe, de l’âge. Si c’est un alcoolique qui s’est vomi dessus avant de mourir, il a en plus une odeur de vinasse. Une autopsie ce n’est pas anodin, ce n’est pas traumatisant non plus, mais on s’y prépare, on n’y va pas les mains dans les poches. Mais le plus dur avec les cadavres, c’est vraiment l’odeur. La vue on oublie, on en rêve pas la nuit. L’odeur on l’embarque avec soi. Elle reste collée à toi, pas dans les vêtements ni dans les cheveux, mais dans le nez. On a beau se laver, elle ne part pas. On l’oublie un peu, puis, deux, trois jours après elle revient.»

“D’après un officier de police judiciaire de la circonscription de Juvisy-sur-Orges, Arnaud Pollet. Il a assisté à une douzaine d’autopsies.”

Extraits trouvés par Bleuenn

Liens du site contenant ces extraits : http://vladimir.pronier.free.fr/Le_parfum_de_la_mort.htm