Odeur de la plage

Cette odeur si particulière à mes yeux est celle de la plage. Et à chaque fois que je suis sur cette plage, celle de Saint Palais sur Mer.C’est toujours la même sensation, celle de replonger en enfance lorsque pendant les vacances j’allais dans cette petite villes avec ma grand-mère, cette plage à une odeur particulière et pas celle d’une vulgaire plage basique. Cette odeur est composé d’une odeur de sable et de sel mais pas de beaucoup, juste ce qu’il faut puis rajoutait à sa celle de l’eau salé si pure et pour finir pour pimenter ce parfum et pour la relever une petite odeur de vent marin qui vient vous sécher les narines lorsque vous la respirer l’aire et si pur avec peu de pollution .Ce parfum si doux qui vous met de bonne humeur le matin, le moment où je la préfère, c’est lors des mois de octobre à février lorsqu’il y a personne sur cette plage si parfaite ni trop grande, ni trop petite, cette plage où on si sent bon d’y venir.
Ce que j’aime c’est aussi le bruit des vagues claqués sur le sable comme celui du vent s’engouffrer sur cette plage et coincé à tout jamais. Cette odeur mélanger à celle de la civilisation et à celle de la nature perdue vous rendrez heureux à tout jamais .Lorsque la nuit arrive ce parfum devient encore plus doux, avec cet aire pure et si froid. Lorsque vous le respirer vous avez l’impression de prendre un dose pure de plaisir.

extraits littéraires à propos d’odeurs

  1. 露浓希晓笑,风劲浅残香。

—-唐·太宗《赋得残菊》

  1. 冲天香阵透长安,满城尽带黄金甲。

—-唐·黄巢《不第后赋菊》
3. 陶令篱边色,罗含宅里香。

—-唐·李商隐《菊花)
4.菊花如志士, 过时有余香。

—-宋·朱淑贞《菊花》

extraits trouvés par Siqian

«De loin en loin, poussaient dans le sol stérile de longues cheminées de fabriques, seule végétation de ces champs putrides où la brise du printemps promenait un parfum de pétrole et de schiste mêlé à une autre odeur moins agréable encore.»

Une partie de campagne, Maupassant

Lecteur, as-tu quelquefois respiré
Avec ivresse et lente gourmandise
Ce grain d’encens qui remplit une église,
Ou d’un sachet le musc invétéré ?

Charme profond, magique, dont nous grise
Dans le présent le passé restauré !
Ainsi l’amant sur un corps adoré
Du souvenir cueille la fleur exquise.

De ses cheveux élastiques et lourds,
Vivant sachet, encensoir de l’alcôve,
Une senteur montait, sauvage et fauve,

Et des habits, mousseline ou velours,
Tout imprégnés de sa jeunesse pure,
Se dégageait un parfum de fourrure. Le parfum, Baudelaire

extraits trouvés par Linnéa

« cette première pièce exhale une odeur sans nom dans la langue, et qu’il faudrait appeler l’odeur de pension. Elle sent le renfermé, le moisi, le rance ; elle donne froid, elle est humide au nez, elle pénètre les vêtements ; elle a le goût d’une salle où l’on a dîné, elle pue le service, l’office, l’hospice » -dans Le Père Goriot (1835), Balzac.

Extrait trouvé par Jeanne.

« L’odeur de la mort? Ca dépend, il n’y a pas d’uniformité d’odeur. Si le corps est frais, quand il n’est pas ouvert, c’est une odeur de renfermé, comme une personne pas très propre qui sentirait des pieds. Mais quand on ouvre, c’est le pire, absolument ignoble. C’est très dur à expliquer, un peu comme de la viande froide laissée dehors macérant dans le sang. Quand la décomposition est plus avancée, c’est la même odeur, plus forte, plus viande pourrie, avec en plus une odeur d’excrément. Mais ça dépend des cas, du sexe, de l’âge. Si c’est un alcoolique qui s’est vomi dessus avant de mourir, il a en plus une odeur de vinasse. Une autopsie ce n’est pas anodin, ce n’est pas traumatisant non plus, mais on s’y prépare, on n’y va pas les mains dans les poches. Mais le plus dur avec les cadavres, c’est vraiment l’odeur. La vue on oublie, on en rêve pas la nuit. L’odeur on l’embarque avec soi. Elle reste collée à toi, pas dans les vêtements ni dans les cheveux, mais dans le nez. On a beau se laver, elle ne part pas. On l’oublie un peu, puis, deux, trois jours après elle revient.»

“D’après un officier de police judiciaire de la circonscription de Juvisy-sur-Orges, Arnaud Pollet. Il a assisté à une douzaine d’autopsies.”

Extraits trouvés par Bleuenn

Liens du site contenant ces extraits : http://vladimir.pronier.free.fr/Le_parfum_de_la_mort.htm

Gribouillages

Gribouillages

En ce jour pluvieux d’automne, j’ai retrouvé au milieu de mes incalculables cartons, une pochette bleue regorgeant de feuilles déchirées et abîmées par le temps. Sur chacune d’elles on pouvait distinguer de larges tâches colorées qui s’étendaient aléatoirement. C’étaient mes dessins d’enfance que je n’avais pas revus depuis si longtemps. Une odeur quelque peu roussie s’échappait du tas informe. Elle se frottait doucement à mes narines les dérangeant par ses notes rugueuses. Elle m’évoquait les journées que je passais petite à gribouiller mes cahiers d’école et faisait monter en moi une vague de nostalgie, me laissant tout de même un léger goût de bonheur.

Linnéa

Silence….. je hume

Silence….je hume

Je l’aime , je l’aime alors qu’elle n’est pas particulièrement enivrante .

J’aime cette odeur , je l’aime de tout mon cœur et même si elle n’est plus beaucoup présente à mes côtés elle me manque beaucoup.

Cette certaine odeur brûlée , qui sent fort , qui est dure , qui est noire et qui est complexe , oui elle.

Mais en même temps, cette complexité s’estompe vers la fin et alors c’est à ce moment précis que je peux la décrire , oui celle-ci , je parle bien de cette odeur de chocolat trop longtemps laissé au four ou alors mis à une température trop chaude, ou encore un laisser aller de la part de cette petite dame toute recroquevillé qui aime tant préparer des gâteaux pour ses petits enfants.

Et quand cette odeur si banale apparaît près de moi, je ne peux que deviner de quoi il s’agit à la minute même ou elle entre dans mes narines.

Une odeur vers la fin qui finissais par être moelleuse et douce ainsi que sucrée, délicieuse et succulente .

En vérité cette odeur de brûlé était tabou et à ne jamais au grand jamais en parler devant cette petite dame.

Ma chère et chaleureuse mamie Irène ; elle a le don pour rendre ces gâteaux spéciaux avec un goût et une odeur unique .

Et même si ils sont loin d’être parfait je les adore toujours autant .

BB

 

 

Roger Dévigne – ( «Odeur marine» )

« J’ai dans l’âme une odeur marine.
Odeur de large, odeur de plage, odeur de ports,
De vieux ports goudronneux et saurs où la marée
Délaye lentement l’ombre des grands navires…
Odeur des goémons aux capsules dorées,
Chevelures d’ambre, algues que je sens encor
Glisser, vivantes, sur ma bouche et ma mémoire »

Roger Dévigne – «Odeur marine»

Refuge

Plonger mon nez dans l‘écharpe encore chaude de ma mère, et prendre une grande inspiration. Me remplir les poumons de ces odeurs, les graver dans ma mémoire, pour ne jamais les oublier.
Une explosion d’odeurs maternelles et réconfortantes, qui font naître en moi une ribambelle de souvenirs.
D’abord l’odeur de son parfum, forte et enivrante, qui remonte le long du nez et pique les yeux si on la respire trop fort.
Ensuite l’odeur de sa peau, douce et veloutée, qui, mélée au parfum de la lessive me rappelle ces moments où petite, je me nichais au creux de son cou.
Toutes ces senteurs familières qui me donnent envie de m’en abreuver, de ne jamais lacher cette écharpe, et me font redouter de grandir un jour et cesser de percevoir les odeurs de cette façon propre à l’enfance.

L’odeur des fleurs de lotus

J’aime l’odeur des fleurs de lotus.

Il y a beaucoup de parcs qui sont à proximité de ma maison. Il y a beaucoup d’étang. Dans les étangs, il y a beaucoup de fleurs de lotus. L’odeur des fleurs de lotus est très agréable. L’odeur des fleurs de lotus est légère, c’est difficile de la sentir. Elle est très douce.

En Chine, il y a un poème qui décrit les fleurs de lotus. Il dit que les fleurs de lotus sont chastes et sublimes. Je pense que l’odeur des fleurs de lotus est blanche, parce que le blanc est une couleur qui est symbole de pureté.

le parfum des âmes perdues

Asseyez-vous un instant, reposez-vous et imaginez le vide. Un vide doux et chaud, calme et détendu. Laissez-vous porter par le romantisme de la rose, l’allegresse de la menthe. Abandonnez-vous à toutes ses odeurs sereines. C’est comme une soirée d’été un peu fraîche, vous êtes reposé et détendu, dans le silence léger de la nuit. La douceur de la vanille vous fait perdre la tête, vous vous sentez bien. Pour vous ramener à la réalité, une pointe d’acidité à peine perceptible, un zeste de citron qui vous ancre dans la vie réelle. Notre parfum, c’et une association d’allégresse et de romantisme. C’est concret, c’est abstrait. C’est le « parfum des Âmes-perdues ».

C’est grâce à un réglage très précis que vous retrouvez toutes ces sensations : 1,5 ml de Rose ; 0,5 ml de Menthe ; 1 ml de Vanille et 1,5 ml de Citron.

Source de l’image :

 

https://lh3.googleusercontent.com/BDxeUG6lsWTdLi9zws8lFGI3aNxgzwEJevzi2vgFNPwUrBNF7XtpC-75EfHHZwWZhX7xZQ=s152

Description littéraire TH

Le chocolat chaud :
Quand j’étais petit, les matins de Noël rimaient toujours avec le chocolat chaud.
Ce festival d’odeur était si bon, on pouvait y reconnaitre toutes sortes de sensations
comme celle de la chaleur qui envahit ton corps.
Dans cette odeur on y retrouvait des notes lactées, les touches de lait contribuaient à mon réconfort : on se sent doux et impuissant face à une odeur aussi consistante. Et le chocolat qui l’accompagnait, rendait cette odeur de plus en plus fascinante.
Avec cette odeur si précise je pouvais m’imaginer des histoires entières sur le froid de l’hiver et le chaud du chocolat. Pouvoir imaginer la rencontre de ces deux éléments. Le rouge de cette chaleur et le
bleu de cette froideur me faisait frissonner.
Plus je descendais mes escaliers, plus cette sensation de frisson était puissante. Le feu de cheminée pouvait renforcer cette chaleur en moi, Noël était un bon moyen de penser à des choses heureuses et
positives. Ces matins de noël sont les meilleurs et sont ceux qui me permettent de
savourer mon chocolat chaud le plus intensément qu’il est possible d’imaginer.

Extrait littéraire

XXII – Parfum exotique

Quand, les deux yeux fermés, en un soir chaud d’automne,
Je respire l’odeur de ton sein chaleureux,
Je vois se dérouler des rivages heureux
Qu’éblouissent les feux d’un soleil monotone ;

Une île paresseuse où la nature donne
Des arbres singuliers et des fruits savoureux ;
Des hommes dont le corps est mince et vigoureux,
Et des femmes dont l’œil par sa franchise étonne.

Guidé par ton odeur vers de charmants climats,
Je vois un port rempli de voiles et de mâts
Encore tout fatigués par la vague marine,

Pendant que le parfum des verts tamariniers,
Qui circule dans l’air et m’enfle la narine,
Se mêle dans mon âme au chant des mariniers.

     Charles Baudelaire, Les Fleurs du Mal