Décrire une odeur…

Une odeur, c’est parfois difficile à décrire, complexe. Parfois on ne se fait pas comprendre, on ne transmet pas les bonnes émotions… Aujourd’hui nous avons décidé de vous faire découvrir nos odeurs préférées, ainsi que les sentiments qu’elles nous procurent. Bonne lecture !

« J’aime beaucoup l’odeur d’un aliment de Chine. C’est comme une fondue mais c’est avec du jus de coco et de l’eau. On cuit le poulet, les légumes et beaucoup de choses avec ça. Cela sent très bon. C’est très délicieux. Quand je le sens je me rappelle ma famille, parce qu’on en mangeait lors de fêtes. Je suis triste parce que je ne peux plus en manger. »

L’odeur du « Coco poulet » de Zhiyuan

« Je me rappelle des moments que je passais souvent avec ma grand-mère, surtout l’odeur de son parfum. C’est un souvenir génial que j’ai d’elle. C’est une odeur que j’aimais beaucoup car cela sentait tellement bon! Je la reniflais souvent, surtout quand elle venait nous rendre visite à moi et mes parents. Je mettais ma tête dans sa robe pour respirer l’odeur de son parfum. Je me souviens du jour où j’avais pleuré pour avoir son parfum: j’avais tellement envie de le mettre sur moi. Quand elle me l’a mis, mon père m’a dit que je n’avais pas du tout envie d’enlever mes habits. Ce parfum a une odeur de rosée qui sent l’amour. Depuis qu’elle est décédée, à chaque fois qu’il a du vent qui souffle je ressens encore son odeur qui vient chatouiller mes narines. »

« Parfum de grand-mère » par Rose

«Je me souviendrai toujours de son odeur si particulière. Une odeur à la fois chaude, douce et rassurante, cette odeur protectrice qui me rappelle tous les bons moments que l’on a passés ensemble. Je me plaisais à enfouir ma tête dans le creux de son bras, pour humer son parfum si spécial. Il n’a jamais changé, et dégage toujours autant de sentiments contradictoires. Lorsque je respirai son odeur, l’essence chaude et musquée de sa peau me pénétrait jusqu’aux os et me plongeait dans un état second. A ses côtés je me sentais bien, j’étais chez moi. Et lorsque cette béatitude poignante me quittait, la fraîcheur de la lessive pointait enfin le bout de son nez. Pas l’odeur synthétique des lessives de supermarché, non, plutôt l’odeur fraîche et brute d’une lessive artisanale. Nous passions de longues heures main dans la main, marchant côte à côte sans jamais nous séparer. Et pendant tout ce temps passé ensemble à profiter l’un de l’autre, jamais je n’ai cessé de humer son parfum. Cette légère pellicule de sueur sur son front, une senteur acide qui témoignait de la chaleur ambiante et qui me faisait grimacer, je ne l’oublierai jamais. Parfois lorsqu’il arrivait vers moi, une essence nouvelle imprégnait ses habits. Mais celle qui me faisait le plus sourire, et qui, je n’en doute pas, me rendait heureuse, c’était l’odeur toute fraîche du pain au chocolat qui s’était collée sur sa peau, et dont nous étions très friand. Et maintenant que je suis partie, son parfum me manque. Je ne passe plus autant de temps avec lui, et le franc-sourire qui se peignait sur mon visage lorsque je le voyais n’est plus aussi grand qu’avant. »

«Mon meilleur ami » par Louise

«Je me rappelle que mon collège avait organisé un voyage à Londres et que à Londres plusieurs odeurs m’avaient rendues soit heureuse, curieuse ou Mon collège avais un jour organisé un séjour d’une semaine à Londres et comme nous étions partis le dimanche soir, nous étions obligés de dormir dans le bus, ce qui nous réjouissaient peu. La faim et la fatigue nous hantaient la semaine et le lundi soir, une odeur me venait au nez dont je ne connaissez pas la provenance. Cette odeur ressemblait à celle des crevettes mélangée à l’odeur de la pollution. Je me rappelle avoir été malade à cause de cette odeur et la maison dans laquelle nous étions hébergées sentait sans arrêt la graisse, l’huile et le porc. Cette maison était macabre, elle me paraissait hantée et la semaine m’avait rendue difficile d’accès parce que j’avais pensée à une maison plus jolie et plus grande en plus de la famille qui ne nous donnait pratiquement rien à manger . Quand j’y pense, cela me rend triste et me rapproche plus de mes parents que je me suis promise de ne plus quitter pour aller en voyage. Une fois dans le hall d’entrée de ma maison, une odeur humide et de neuf me chatouillait les narines et je retrouvais enfin l’entourage familial toujours aussi confiant et c’est là où je me suis rendue compte de la chance que j’avais d’avoir une famille sur qui compter, une vie remplie de joie et de mystères que l’on résout au cours de la vie.»

«London’s trip» par Iris

Source de l’image :

https://lh3.googleusercontent.com/KyVPWEOwezlNY7yc6E34uu8b_hvgkMtEfWp2Yz-7yzupKP3zltt2FZc0S4RxCDDPU5Q5=s144