L’hydro-distillation du citron

Le groupe des Patchoulliennes à eu pour mission d’extraire l’essence de citron, voilà le déroulement de la séance :

 

Tout d’abord nous avons coupé le citron de sorte à n’avoir que les zestes (la peau.)

Puis les morceaux furent coupés très finement, et mis dans le ballon avec de l’eau pour les faire chauffer et recueillir l’huile essentielle de citron.

 

Voilà d’autres photos des travaux réalisés ce jour là : distillation de menthe et récolte de vanille.

 

Tout cela mis en distillation, avec à côté toutes sortes d’odeurs (algues, verveine, rose, etc…) huuum imaginer l’odeur de la salle.
Nous avons attendu que l’eau atteignent une forte température, ce qui a permis à l’huile essentielle d’arriver dans le becher ( malheureusement nous n’avons pas d’image pour vous montrer la machine).

Une fois tout cela terminer : tadam, l’extraction est terminée.

“le Parfum” de Patrick Süskind, extrait 1

Nous avons travaillés sur l’oeuvre “le Parfum” de Patrick Süskind, nous l’avons lu, étudié, éxaminé, et voici mon extrait qui représente le système d’extraction de l’odeur d’une jeune femme morte. Les passages en gras sont pour l’élève allophone qui m’accompagnait : du vocabulaire important dans l’histoire.

 

”    Il rangea la matraque et ne fut plus dorénavant habité que par un affairement assidu. En premier lieu, il déploya le linge d’enfleurage et l’étala souplement, l’envers en dessous, sur la table et des chaises, en veillant à ce que le côté gras ne touche rien. Puis il rabbatit le dessus-de-lit. Le magnifique parfum de la jeune fille, libéré soudain dans une bouffée chaude et puissante, ne l‘émut pas. Car enfin il le connaissait, et il n’en jourait, n’en jourait jusqu’à l’ivresse, que plus tard, une fois qu’il le posséderait vraiment. Pour l’instant il s’agissait d’en capter le plus possible, d’en répandre le moins possible à côté : pour l’instant, il fallait se concentrer et faire vite.

A coups de ciseaux rapides, il fendit la chemise de nuit et la lui ôta, saisit le linge enduit de graisse et en recouvrit son corps nu. Puis il la souleva, fit passer le linge sous elle, l’y enroula comme un pâtissier refermant un chausson, replia les extrémités, l’enveloppant depuis les orteils jusqu’au front. Seule la chevelure dépassait encore de cette gangue de momie. Il la coupa au ras du cuir chevelu et l’emballa dans la chemise de nuit, qu’il ficela en un paquet. Enfin il rabattit un coin libre du linge sur le crâne rasé et en lissa l’extrémité, qu’il tapota délicatement du bout des doigts pour qu’elle adhère bien. ”

 

 

Description “Effluve Vagabonde”

Créer un parfum ce n’est pas anodin, nous voulions vous transmettre un peu de notre imagination.

Pour cela, pars avec nous à la découverte de ces saveurs, ces senteurs, ces douceurs, et cette note de bonne humeur. Respire, souris, apprécie, nous voulons te faire rêver à travers ces effluves parfumées de forêt. Voyage, voyage au travers de ces notes volatiles, de cœurs ou de fonds, voyage avec nous vers notre univers.

Cette préparation était complexe mais après 4 essais, plutôt rapide, nous avions notre composition .

Une note boisée qui nous apaise, une note acide pour un côté énergique et une note sucrée pour le plaisir.

Menthe, citron, vanille, commun certes, mais agréable. Assez pour nous libérer l’esprit un court instant.

Création et composition du parfum des Patchoulliennes

Essaie 1 Essaie 2 Essaie 3 Essaie 4 (pas retenu !)
Menthe 0,5ml Menthe 3gouttes Menthe 3gouttes Verveine citronnée 3gouttes
Vanille 0,5ml Vanille 1ml Vanille 1ml Rose 4gouttes
Citron 1ml Citron 0,5ml Citron 7gouttes Menthe 3gouttes
Mauvais : trop de menthe, acidulé Moyen :
la menthe ne ressort pas assez
On sent tout, c’est agréable pas du tout plaisant.

Ressemble à un odeur de toilette.

Voilà nos résultats mis en tableau pour la composition de notre parfum.
L’essaie retenu est retenu comme le meilleur, l’essaie 4 au contraire est celui qui a le moins de    succès ; la verveine ne s’accorde pas avec la vanille, la menthe et le citron.
3 gouttes de menthe pour la note de tête, 1ml de vanille pour la note de coeur, 7 gouttes de citron… Et voilà le parfum des Patchoulliennes !

Composition de notre parfum

Essaie 1 Essaie 2 Essaie 3 Essaie 4 (pas retenu !)
Menthe 0,5ml Menthe 3gouttes Menthe 3gouttes Verveine citronnée 3gouttes
Vanille 0,5ml Vanille 1ml Vanille 1ml Rose 4gouttes
Citron 1ml Citron 0,5ml Citron 7gouttes Menthe 3gouttes
Mauvais : trop de menthe, acidulé Moyen :
la menthe ne ressort pas assez
On sent tout, c’est agréable pas du tout plaisant.

Ressemble à un odeur de toilette.

Voilà le tableau de nos recherches sur notre parfum, avec les doses utilisées.
Au final, l’essaie numéro trois fut retenu, l’essaie 4 fut vite mis de côté car la verveine ne s’assemble pas bien à la vanille, la menthe et le citron .
Pour terminer, à la toute fin du cours nous avons rajouté une goutte de rose, mais tout comme la verveine nous trouvions que cela ne s’accorder pas.

Senteur d’un souvenir glacé

On m’a demandé de choisir une odeur…

Une odeur à décrire, à raconter, une odeur qui nous rappellerais un souvenir plaisant ou non.

Laquelle pourrais-je choisir ?

L’odeur des crins de chevaux qui me rappelle les tours de manèges au pas, les chutes, les bras cassés, les rires et les peurs ? Ou bien l’odeur de vielle maison chez ma grand-mère, qui me ramène à la période des jeux d’enfants, des balades sur l’étangs, des cris de joie et des pleurs d’adolescente…

Trop simple, facile, sans beaucoup de difficultés et sans réelles histoires à raconter.
Alors je vais vous parler d’une odeur bien précise, une que tout le monde connaît, une qui peut être agréable à certain ou alors insupportable pour d’autres. Une qu’on appellera “odeur de froid” car elle n’a pas vraiment de nom, chacun la respire comme il le sent.

Cette odeur je l’ai remarqué dès le plus jeune âge…

Elle représentait pour moi la présence paternel, le soir tard quand j’allais dormir, il entrait dans ma chambre pour me dire bonne nuit. Ile revenait de dehors, la nuit d’automne venait d’envelopper sa couche d’air frais autour de lui : sa peau en était imprégnée et quand il s’approchait pour me border je pouvais humer l’extérieur sans sortir de mon lit. Cela contrastait avec la température du foyer, j’avais pris l’habitude de respirer la chaleur du feu de bois et quand une goulée d’oxygène devenait aussi froide que la nuit, aussi froide que le métal lisse qui constitué le sommier de mon lit : alors le choc était intense, puissant, deux airs contraires déchiraient mes poumons.

Cette odeur paraît tellement dur à décrire, pourtant elle est si simple et futile : c’est comme une tourmaline, pierre noire aux reflets métalliques qui ressemble aux yeux vides et tristes des serpents. C’est comme le passage d’une porte en hiver tout simplement : vous êtes au sec, tempéature ambiante et dès l’ouverture, un coup de vent vous déstabilises, le froid de saison vous gifle d’un coup violent.

C’est comme le bleu, comme la nuit, comme la glace, comme la neige, comme le toucher, comme une caresse…

Courez dans la fraîcheur matinale, la chaleur de votre corps et le gèle de vos poumons vous ferons découvrir cela.
Ressentez-vous ? Respirez-vous ce parfum de pureté, de liberté?

 

source photo : @Photographie Vagabonde