La création de notre parfum…

Un parfum ne se fait pas en un claquement de doigt. Il faut du temps, de la patience mais également une bonne dose d’imagination. Comment savoir si une odeur s’accordera bien avec une autre ? Et si c’est le cas, quelles doses seront les meilleures ? Oui, voici le « compte-rendu » de notre création. Toutes les étapes que nous avons suivies, nos échecs, nos surprises, nos choix et nos obligations.

Numérotées, étiquetées et rangées, toutes nos distillations se trouvaient devant nous. Au départ, notre idée était assez floue : nous voulions un parfum doux et frais. Parmi les flacons, il y en avait deux qui pouvaient correspondre à notre envie de fraîcheur : la menthe et la verveine citronnée, deux odeurs qui plaisaient à tout le monde. Mais comme on dit : « trop de fraîcheur, tue la fraîcheur ! ». Menthe et verveine sont des odeurs fortes, on les qualifie de « notes de tête ». Ce sont celles que l’on sent en premier et qui disparaîtront assez vite. Après cette fraîcheur un peu forte, il nous fallait un peu de douceur, une douceur sucrée. La vanille.

Il nous fallait tout de même vérifier le résultat, avant de produire notre propre flacon. Une petite dose d’essence sur un papier essuie-tout pour sentir notre esquisse de parfum. Ça sentait bon, mais il manquait quelque chose. La vanille couvrait bien la menthe et la verveine, mais elle était encore trop présente. Et si elle était présente sur ce petit bout de papier, elle le serait encore plus dans le flacon. Finalement, nous avons rajouté une touche de citron. Il était parfait !

La semaine suivante nous « assemblions » les odeurs. Il manquait deux personnes et nous avions oublié certains composés… Nous avons donc commencé avec ce dont on se souvenait : La menthe, la vanille et le citron. Comme nous ne savions plus quel était le dernier ingrédient, nous avons choisi de la rose. Ce qui est vraiment différent de la verveine… Nous savions que la vanille et le citron auraient une odeur forte, alors nous avons diminué leurs doses. Premier essai : Il y avait une trop grande odeur de menthe, ce qui gâchait tout le parfum. La vanille donnait une odeur trop sucrée et la rose ne sentait pas. Bon, tout ne pouvait pas être parfait du premier coup. Nous avons donc diminué la menthe, le citron et la vanille pour augmenter un peu la rose et la mettre en valeur. C’était différent de la touche d’essai que nous avions, mais le rendu était à peu près identique. La menthe procurait bien la fraîcheur attendue, et la vanille servait de base sucrée avec la rose.

Voilà comment le Parfum des âmes perdues est né.

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le parfum des âmes perdues

Asseyez-vous un instant, reposez-vous et imaginez le vide. Un vide doux et chaud, calme et détendu. Laissez-vous porter par le romantisme de la rose, l’allegresse de la menthe. Abandonnez-vous à toutes ses odeurs sereines. C’est comme une soirée d’été un peu fraîche, vous êtes reposé et détendu, dans le silence léger de la nuit. La douceur de la vanille vous fait perdre la tête, vous vous sentez bien. Pour vous ramener à la réalité, une pointe d’acidité à peine perceptible, un zeste de citron qui vous ancre dans la vie réelle. Notre parfum, c’et une association d’allégresse et de romantisme. C’est concret, c’est abstrait. C’est le « parfum des Âmes-perdues ».

C’est grâce à un réglage très précis que vous retrouvez toutes ces sensations : 1,5 ml de Rose ; 0,5 ml de Menthe ; 1 ml de Vanille et 1,5 ml de Citron.

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