Demande d’adolescents d’aujourd’hui

Aside

 

Parents,
Nous, adolescents, vivons dans un monde bouleversé. Un monde incohérent, instable. Un monde d’incompris, un monde de guerre, de cruauté et d’amour, de richesse et de pauvreté. Un monde inégalitaire, avec plein de petits et de gros problème, de petites joies et de grosses peines. Un monde à notre image.
Alors, soyez nos modèles. Même si c’est dur.
Soyez nos appuis. Ces rocs sans failles qui ne s’écrouleront jamais. Et s’il vous plaît, même si c’est dur, ne brisez jamais cette carapace. Ne montrez pas vos faiblesses.
Ne nous dites pas que vous n’êtes pas invincibles. Cachez-nous cette part faible, cette part de doute.
S’il vous plaît, maintenez cette illusion. Quelque temps encore. Pour nous. Devant ce monde qui s’écroule autour de nous,  soyez encore debout.
Alors, même si c’est mal, même si c’est dur, faites nous croire que vous là, que vous êtes forts.

-Julie

Mar 30

Et s’il vous plaît, s’il vous plaît, écoutez nous, tous, vous qui nous lisez. Car nous, adolescents d’aujourd’hui, nous sommes les parents de demain.

À tous nos parents, des générations passées et futures,

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Ceci n’est pas une lettre.
C’est un cri.
Un message d’espoir. Pour nous tous.
ÉCOUTEZ-NOUS. ENTENDEZ-NOUS. ACCEPTEZ-NOUS.
 Il est temps que vous nous écoutiez et que vous preniez notre parole en compte. Il est  le temps du changement.
Ceci, ce que nous vous adressons, nous le faisons pour vous, futurs adolescents. Les choses doivent changer. Nous devons désormais penser à l’avenir.
Parents, il est temps que vous nous écoutiez.
Alors, oui, écoutez-nous.
Écoutez-nous, hier, aujourd’hui, demain. Et ne levez plus les yeux au ciel dès que nous prenons la parole. Ne nous dites pas de nous taire dès que notre avis diffère du vôtre.
Nous avons des droits, des revendications, des envies, des besoins.
Aujourd’hui, nous avons la parole.
Lisez ceci attentivement. Les yeux ouverts et l’esprit clair.
Écoutez ce que nous avons à vous dire.
Après, il sera trop tard.
Commençons par le plus important. Ce que vous ne devez jamais oublier.
Laissez nous faire nos propres choix. Laissez nous essayer.
La vie est une suite d’essais plus ou moins concluants, après tout. Des erreurs. Des échecs.
Alors oui, laissez-nous.
Laissez-nous avoir les cheveux roses et aller boire des bières le samedi après midi dans le parc. Laissez-nous aller faire la fête, nous amuser. Laissez nous faire des erreurs, nous tromper, recommencer.  Laissez nous sortir avec Jack pour aller après aimer Émilie, fumer notre première cigarette et cracher ensuite tous nos poumons.  Laissez nous porter ce short jaune en hiver parce que c’est la couleur préférée de Daniel, revenir transis de froid, et nous voir sortir nos gants au printemps. Laissez nous porter ces talons de dix centimètres et revenir pieds nus le soir, les pieds en sang. Laissez-nous vivre ces putains de belles histoires d’amour et pleurer toutes les larmes de notre cœur après une rupture. Laissez-nous vivre, laissez-nous nous tromper, laissez nous essayer.
 Laissez nous faire toutes les erreurs de notre vie maintenant. Car après, il sera trop tard. Nous aurons un boulot, des responsabilités, une famille. Et plus le droit à l’erreur.
Laissez-nous vivre, ne nous étouffez pas.
Et croyez nous, chaque jour, nous apprenons de nos erreurs. Elles nous construisent, nous façonnent. Nous rendent plus fort.
Et aussi, chers parents. N’essayez pas de nous faire rentrer dans vos clous, dans votre idée propre de ce qu’est l’adolescence. Ne nous façonnez pas pour que nous soyons le miroir de ce que vous auriez aimé être. Ce n’est pas parce que vous avez rêvé d’être danseuse professionnelle ou un jouer d’échec renommé que nous voulons la même chose. Laissez nous faire nos propres choix. Réaliser nos rêves. Faire des erreurs.
Croyez en nous.
Ne nous enfermez pas. Ne nous influencez pas.
Ouvrez-nous au monde.
Faites de nous des personnes heureuses, bien dans leur peau. Qui auront trouvé qui elles sont.
Vous savez, on ne va pas tous se fracasser la gueule.
Alors, ne soyez pas ce frein qui nous empêche de nous envoler.
Regardez-nous. Ayez confiance en nous !
Soyez cet élan qui nous permet de nous élever. Vous nous permettez de grandir, de changer. Alors s’il vous plait, acceptez-nous.
Ne nous méprisez pas. Sous prétexte que nous avons quelques années de moins que vous, nous ne connaissons rien. Nous ne comprenons rien. Nous sommes dans un âge bête. Nous changeons constamment d’avis. Nous ne savons pas ce que nous voulons. Nous nous plaignons sans cesse.
Arrêtez. Arrêtez ces préjugés, ces généralités. Ouvrez les yeux. Vraiment.
Depuis notre plus tendre enfance, on ne cesse de nous répéter que nous vous devons le respect. N’oubliez pas une seule chose. Le respect est une chose qui va dans les deux sens.
Vous aussi, parents, vous nous devez le respect. Vous vous devez de respecter nos choix. De nous tolérer. D’accepter, qui nous sommes. De nous laisser essayer.
Au fond, que nous demandons vous vraiment ?
Des choses qui devaient déjà nous être acquises. Des valeurs morales, principales, importantes.
Du respect. De la tolérance. Accepter le fait que nous sommes différents. Unique.
Vous ne devez pas nous freiner. Juste nous apprendre à nous envoler.
Alors oui, cette lettre fera changer les choses. Elle le doit, vous savez.
Il est temps de revenir au plus important. Car, dans un monde de consommation où la seule chose qui compte vraiment est la valeur de votre compte en banque, il est temps, pour vous et nous, de revenir aux choses fondamentales.
Parents, nous avons besoin de trois choses. D’amour, de tolérance, et de respect.
Nous ne pensons pas que ça soit trop vous demander.
Alors, aimez-nous, respectez-nous, écoutez, tolérez-nous. Et alors, tout changera. Nous changerons. Ensemble.
Ce sera peut-être infime. Mais ce sera beau, ce sera meilleur, ce sera vivant.
Et enfin nous pourrons vivre.
À vous pour toujours, vos enfants, futurs parents.

julie

Mar 29

Les éducateurs

Dans la société romaine, le paterfamilias ( le père de famille ) a un rôle primordial vis à vis de l’éducation de son ou de ses fils. Si le paterfamilias est absent, ce sont d’autres membres de la famille, tels que la mère, les grands-parents ou les oncles paternels, qui se chargent de parfaire l’éducation des enfants. L’éducation romaine est donc une éducation familiale qui se développe dans le cadre de la domus ( la maison de famille ). Souvent, l’enfant est d’abord élevé à la campagne, et il est ramené plus tard en ville pour pouvoir apprendre aux côtés de son père.

Durant l’enfance du jeune romain, l’éducation de ce dernier est faite en grande partie par la nourrice, logée dans la domus.

De 7 à 11 ans, l’enfant reçoit l’enseignement « élémentaire » du magister ludi (le maitre d’école) qui est chargé de continuer ce « façonnage » de l’enfant romain.                                                                            

De 12 à 16 ans une autre étape du cursus scolaire est disponible aux jeunes romains elle est moins fréquentée car elle est un peu plus cher, le grammaticus enseigne aux enfants  une langue étrangère (le grec), l’histoire et la géographie, et l’étude des textes littéraires.

 Vers 16 ans, le jeune homme suit les cours du rhéteur sur la pratique de l’éloquence.

– Lucie

Mar 29

Critique littéraire de la bande-dessinée “Murena” / Default-Delaby

Murena est une suite de bande-dessinées écrite par Jean Default et dessinée par Philippe Delaby, elle est éditée par la maison d’éditions Dargaux depuis 1997.

Composée à ce jour de 9 tomes, la bande dessinée traite de l’histoire d’un jeune empereur Romain : Néron.                                                                                                                                                              De son enfance à la plus sombre période de sa vie, la bande-dessinée reprends toute l’histoire de sa vie dans les moindres détails. On y découvre la cruelle Agrippine, l’épouse de l’empereur Claude qui ne souhaite qu’une chose : écarter Britannicus, le fils légitime du roi, pour permettre au sien, Lucius Domitius Néro (plus tard connu sous le nom de Néron), de prendre la place que sa mère estime être la sienne, celle d’empereur.

Notre avis :

La vie du jeune empereur et la naissance croissante de sa cruauté et de sa folie nous est décrite parfaitement : Cette bande-dessinée montre bien l’évolution de Néron dans la société romaine et la façon dont les Romains luttent lâchement et sournoisement pour atteindre le pouvoir.

“Sois ferme, mon fils. Le monde ne te fera pas de cadeaux. Prends ce que tu peux avant de te laisser prendre.” – Agrippine.

-lucie

Mar 29

31/03/2014 Bouclage du blog

Après un travail de dur labeur, de prise de tête, et de longues recherches, ce blog est enfin terminé !

Nous avons malheureusement eut un petit contretemps, en effet, deux de nos camarades sont partis cette semaine dans le cadre d’un projet et ne nous ont pas envoyé leurs article. Il manque, de plus, une écriture d’invention. Nous essayons cependant de régler ce problème au plus vite !

En conclusion, ce fût une belle aventure avec laquelle nous avons beaucoup appris et qui fût fort intéressante. Il ne reste plus qu’à attendre l’avis de nos professeurs.

Ainsi, vous qui passez ici, public, n’hésitez pas à nous laisser aussi le votre, il nous intéresse !

Mar 29

27/03/2014 rédaction des articles

Pour cette séance, nous devions terminer les articles.

Cependant, une séance a malheureusement été annulée par rapport à l’échéancier prévu en début d’année.. Nous avons cependant eut une heure et demie en plus cette semaine afin de pouvoir continuer les articles. Durant cette séance et demie, nous nous sommes répartis le travail. Julie a terminé ces articles, et rédigé l’écriture d’invention “lettre ouverte”., ainsi que le carnet de Bord. Thomas a commencé l’écriture de la lettre persane ainsi qu’un article sur les patriciens et les plébéiens. Célia a écrit une nouvelle se déroulant dans la Rome Antique, terminé son article sur la mythologie. Lucie a rédigé une écriture poétique et rédigé un article sur la Bande dessiné “Murena”.

Pour l’heure et demie suivante, nous devons tous terminer nos articles. La dernière moitiée de séance sera consacrée à la relecture du blog afin de vérifier que toutes les consignes on bien été respectés.

Mar 29

20/02/2014 Début de l’écriture des articles

Durant cette séance, nous devions commencer à rédiger les articles que notre blog allait contenir. Nos recherches devaient être terminées.

Célia a commencé à rédiger un article expliquant l’importance de la mythologie dans l’éducation des jeunes romains ainsi que le carnet de Bord. Lucie a rédigé le glossaire et l’Ours, et Julie a écrit deux articles sur les rites de passage à l’âge adulte pour les hommes et les femmes dans la Rome Antique. Une heure de cette séance à été dédiée à la découverte du journal-blog.

Note : Thomas a été absent lors de cette séance.

Mar 27

Jeunes, forts et déterminés.

Jeunes, forts et déterminés,

Le buste gonflé de leur confiance nouvelle,

Fiers de leur ville et de leurs pères,

Des hommes en devenir pour une nouvelle ère.

Obstination et courage,

Esprit guerrier, apte aux ravages,

Est-ce un privilège ou un fardeau ?

Que d’être parfait, privé de tout les maux.

Ils les regardent avec insouciance ,

Insensibles à ces souffrances,

Perchés du haut de leur Olympe,

Se délectant d’une telle soumission,

Imposée, certes, mais avec passion.

Quand tout n’est plus histoire de vivre et partager,

mais plutôt d’obéir d’être cruel et de partager.

Grandir, les croc acérés,

et sa soif intarissable de pouvoir ne plus pouvoir la contrôler,

Et quel dieux s’en soucierais ?

Quel délectation et quel honneur,

que sous ses yeux regarder avec bonheur,

ses nobles enfants s’entretuer,

Et de toutes ces futilités, quel besoin de s’en occuper,

Lorsque tout ce qui compte c’est d’être vénéré.

Y’a-t-il eu dans l’histoire,

un simple rebelle, quelqu’un pour voir ?

Aurais-ce été possible,

d’émettre une quelconque résistance au pouvoir ?

                                                                              -Lucie

 

 

Mar 27

Les rites de passage chez les femmes

 

Pour les femmes, le passage à l’âge adulte est symbolisé par un rite de passage différent : le mariage. En effet, c’est après cette étape qu’elles sont considérés comme des femmes, qui s’occupent du foyer et des enfants. Elles ont cependant un statut et des droits mineurs, comparé aux hommes.

La veille de son mariage, la femme enlève sa toge prétexte, et offre aux divinités domestiques ses jouets d’enfants. Le lendemain, les femmes de la maison s’occupent d’elle : on la coiffe, l’habille. Elle porte une couronne de fleur et un voile rouge. Elle porte elle aussi la tunica recta, qui indique son changement de statut. Une cérémonie a lieu dans la maison, et si les auspices (cf.glossaire) sont favorable, le mariage peut-être célébré. Une pronuba (femme n’ayant connu qu’un seul mariage) accompagne la jeune marié à la cérémonie.

C’est lors du mariage qu’à lieu le changement de statut de la marié, d’enfant sous l’autorité de son père elle passe à celui de femme sous celle de son mari.

Lors du mariage, les fiancés indiquent leur consentement, symbolisé par la jonction de leur main. Les époux peuvent aussi faire un sacrifice. Les invités offrent ensuite leurs cadeaux aux nouveaux époux. Cette première partie de la cérémonie se termine par un banquet dans la maison du père.

La deuxième partie de la cérémonie se déroule dans la maison des deux époux. Le mari prends sa femme des bras de sa mère et l’amène chez lui, accompagné de quelques amis proches. Divers rites sont associés à ce passage, dont le lancer des noix et le port de flambeau. Avant de franchir le seuil de la porte, la femme prononce la formule : Ubi tu Gaius, ego Gaia. La femme doit être porté par son mari, afin de ne pas toucher le seuil.

L’époux offre ensuite à son épouse le feu, symbole du foyer, car c’est désormais elle la maitresse de maison, et l’eau, symbole de la vie. Il existe divers rites méconnus qui complètent la cérémonie.

Mar 27

Les rites de passage chez les hommes

Dans la Rome Antique, le passage à l’âge adulte correspondait à un rite de passage assez particulier chez les patriciens. En effet, la fin de l’enfance est marqué par une cérémonie assez importante, appelé « la prise de la toge virile » (Sollemnitas togae puaue)

Le jeune homme est déclaré adulte (juvenis) à l’âge de 16 ou 17 ans, lors de cette cérémonie. Il sera alors après affranchit de toutes les protections qui l’entouraient jusqu’à présent, et deviendra un homme responsable qui décidera de ces actes. Il faut cependant préciser qu’il est toujours sous l’autorité juridique de son père.

La cérémonie se déroulait durant les fêtes de Liber et de Bacchus, le 17 mars. Ces deux dieux étaient des dieux similaires associés au vin, à la croissance et à la fertilité.

La première partie de la cérémonie était privée, et se déroulait dans la maison du jeune Romain. C’était le père, chef de famille, qui présidait la cérémonie.

La veille, le jeune romain avait passé la nuit vêtu d’une toge spéciale, la tunica recta, qui indique son changement de statut. Elle symbolise le passage et l’évolution vers un nouveau stade, le jeune patricien abandonne son statut d’enfant afin de passer à celui d’adulte.

Le jour de la cérémonie, le jeune romain abandonne devant toute sa famille les signes de son enfance. Il laisse sa bulla, le talisman protecteur qu’il portait alors autour du coup depuis sa naissance, et dédié aux dieux Lares qui détournaient les mauvais sort et protégeait la maison, et la famille qui y résidait.

Il laisse de plus sa toge actuelle, la toge prétexte, blanche et orné d’une bande pourpre, pour la toge virile, la toge blanche des romains adultes.

Vient ensuite la cérémonie publique. Un cortège composé de la famille et des amis accompagne le nouveau patricien jusqu’au forum, voir jusqu’au Capitole, afin de démarrer son introduction à la vie communautaire. En effet, la Forum était un lieu public très important : c’est la où se retrouvaient les patriciens pour parler de politique, des affaires publiques… Arrivé sur la place du Forum, ces nouveaux patriciens faisaient de nombreuses offrandes aux dieux.

Pour conclure, on pourrait citer Dupont, qui résume ce passage à un âge adulte où les patriciens vont devoir faire à leurs responsabilités.

« Le jeune Romain qui est maintenant un jeune homme, juvenis, peut être soldat, orateur, amoureux et même prêtre. […] Pour ces jeunes hommes revêtus de la toge virile, le temps du jeu est passé, le temps du sérieux est arrivé. Ils n’imitent plus, ils agissent. Et on attend d’eux, immédiatement, un premier exploit, qui est aussi un présage de ce que sera sa vie d’homme » (Dupont 1994 : 272).