Jeunes, forts et déterminés,
Le buste gonflé de leur confiance nouvelle,
Fiers de leur ville et de leurs pères,
Des hommes en devenir pour une nouvelle ère.
Obstination et courage,
Esprit guerrier, apte aux ravages,
Est-ce un privilège ou un fardeau ?
Que d’être parfait, privé de tout les maux.
Ils les regardent avec insouciance ,
Insensibles à ces souffrances,
Perchés du haut de leur Olympe,
Se délectant d’une telle soumission,
Imposée, certes, mais avec passion.
Quand tout n’est plus histoire de vivre et partager,
mais plutôt d’obéir d’être cruel et de partager.
Grandir, les croc acérés,
et sa soif intarissable de pouvoir ne plus pouvoir la contrôler,
Et quel dieux s’en soucierais ?
Quel délectation et quel honneur,
que sous ses yeux regarder avec bonheur,
ses nobles enfants s’entretuer,
Et de toutes ces futilités, quel besoin de s’en occuper,
Lorsque tout ce qui compte c’est d’être vénéré.
Y’a-t-il eu dans l’histoire,
un simple rebelle, quelqu’un pour voir ?
Aurais-ce été possible,
d’émettre une quelconque résistance au pouvoir ?
-Lucie