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Un premier roman sur le thème de la guerre : Agathe, élève de 1ère L2, a lu Voyage au bout de la nuit (1932) de Louis-Ferdinand Céline :

Voyage au bout de la nuit est le premier et le plus célèbre roman de Céline. IL s’agit d’un roman initiatique dans lequel Bardamu , le héros, va découvrir la misère du monde et le vide de l’existence. Son voyage nous décrit l’errance des hommes qui sont condamnés à l’absurdité et à la solitude (qui est liée elle-même à la folie des hommes). Céline passe en revue chaque illusion humaine et la détruit par la suite. Ce romancier français né au printemps 1894 est aussi essayiste, médecin et un écrivain très engagé : il a écrit énormément de pamphlets antisémites et il est un des plus grands novateurs de son siècle. Il a reçu plusieurs récompenses parmi lesquelles le Prix Renaudot en 1932.

Voyage au bout de la nuit est l’histoire de Bardamu, un jeune homme qui s’engage dans l’armée par hasard et découvre l’absurdité de la 1ère Guerre Mondiale. C’est dans l’armée qu’il deviendra ami avec un certain Robinson. Durant la guerre il est blessé puis soigné et suite à toutes les horreurs qu’il a pu voir Bardamu part de France et arrive en Afrique, où il découvre la dureté des colonies françaises à l’étranger ; c’est aussi en Afrique qu’il contracte une maladie tropicale. Il part ensuite pour l’Amérique et atterrit à New-York, ville qu’il trouve magnifique ; mais il continue sa route jusqu’à Détroit où il s’installe et travaille dans une usine Ford comme ouvrier : il découvre ainsi le travail à la chaîne. Il rencontre une femme nommée Molly, mais leur histoire sera de courte durée car son travail et sa vie sentimentale ne peuvent pas fonctionner ensemble. Il finit par rentrer en France où il devient médecin dans un hôpital avec son ami Robinson…. Je ne vous dévoilerai pas la fin, à vous de lire maintenant !

Ce roman est un chef d’œuvre du 20ème siècle. Céline aborde principalement la guerre, la misanthropie, le désespoir, la folie, l’absurde et l’évolution de l’homme à travers l’autre. Céline à un style très elliptique et travaillé ce qui n’empêche absolument pas l’impression de proximité avec le personnage, d’autant plus qu’il utilise pour écrire la langue orale de son personnage, ce qui fut révolutionnaire à l’époque. J’ai adoré ce livre du début à la fin, l’histoire est absorbante et nous fait beaucoup apprendre sur la vie durant la 1ère guerre mondiale et le colonialisme. De plus, Bardamu , notre personnage principal, est très attachant malgré sa vision très péjorative et misanthrope du monde et des autres être humains .

A paraître sur le même thème : Boule de suif, Le diable au corps, Les sirènes de Bagdad, Le quatrième mur, Charlotte, La mort du roi Tsongor etc.