Jouer détend et permet d’introduire du plaisir dans les apprentissages. La modélisation ludique permet aussi de se projeter sans risques.  Enfin le jeu peut être une activité fédératrice, qui renforce la connaissance mutuelle entre les joueurs, surtout s’ils jouent en équipe.

Deux enseignants partagent leur expérience dans ce domaine.

• Julien Pavageau est professeur de mathématiques et référent pour les usages pédagogiques numériques au collège Albert Camus à Frontenay Rohan Rohan. Après une courte présentation de quelques activités des brochures “JEUX”  de l’APMEP qu’il a adaptées en version numérique, il a présenté le concours “Castor  Informatique”, et évoqué un projet de remédiation B2i/Histoire-Géo  (réalisation par et pour les élèves de 3ème de quiz à l’aide de http://learningapps.org/).

• Dominique David est professeur de technologie et référent pour les usages pédagogiques numériques au collège François Truffaut de Chef Boutonne. Depuis plusieurs années il utilise le jeu sérieux “2025 ex machina” avec les élèves de 3ème. N’étant pas lui-même un utilisateur des réseaux sociaux (qui de plus évoluent d’année en année), il apprécie de pouvoir utiliser cet outil pour faire passer un message sur l’utilisation responsable de ceux-ci : “j’avais conscience du manque de réflexion de mes élèves à ce sujet, et de la demande de l’institution. Nous abordions avec les élèves de 4ème la question des risques dans l’utilisation des nouvelles technologies avec le correspondant NTIC de la gendarmerie. Je percevais bien la limite de l’exercice”. Une séance de 2H lui permet de discuter avec les élèves après le moment de jeu. Chaque élève a le temps de faire 2 modules de son choix parmi les 4 jeux proposés.

Pour en savoir plus :

Le diaporama de Julien Pavageau et le résumé des pratiques du collège Albert Camus

Le jeu sérieux 2025 ex machina

salle de conférence, à 11H00