SURVEILLANT À TOUT PRIX.
Préambule :Nous avons interviewé quatre surveillants de notre collège (Amélie, Najib, Anne-Sophie et Romain). Durant cette interview, nous avons pu constater que les surveillants sont malgré tout importants dans la vie d’un collégien. Pour ce fait, nous vous présentons les impressions que nous avons recueillies.
Voici l’interview que nous avons réalisée :
Que voyez-vous changer au cours des années, auprès des élèves ?
« Ce qui évolue c’est l’acceptation de vos corps et de votre propre évolution. Malgré tout, les 3e sont plus demandeurs, et pressés à l’idée d’avoir un régime de lycéen, ils sont donc parfois moins respectueux envers nous. » -Amélie.
Comment vos postes vous sont attribués ?
« Ce sont nous-mêmes qui choisissons nos postes, en fonction de nos propres envies. » -Amélie.
Comment vivez-vous la responsabilité de surveillant ?
« C’est agréable d’être surveillant au collège, parce que vous avez un âge plus idéal comparé aux plus jeunes, avec qui il n’y a pas de dialogue construit, et aux plus vieux qui sont beaucoup plus indépendants, il nous reste donc très peu de communication avec eux. Malgré tout c’est une période « cool » qu’est l’adolescence, c’est plus intéressant, car vous êtes entre deux âges. » -Amélie et Najib.
Pourquoi avez-vous choisi d’être surveillant durant cette période de votre vie ?
Amélie : « J’ai choisi d’exercer ce poste en fonction du métier que je souhaite entreprendre qui est assistante sociale, donc ce travail me permettait d’être plus proche avec les cellules familiales. »
Anne-Sophie : « Pour ma part, j’attends le diplôme de professeur d’histoire-géographie, puis les congés scolaires sont plus agréables pour préparer l’examen final, donc je commence déjà à m’intégrer au système scolaire collégial. »
Najib : « Pour mon cas, j’étais propriétaire d’un commerce, j’ai vendu ce bien, et j’ai donc dû retrouver un travail fixe et sympathique, donc le collège était la meilleure option. »
Que pensez-vous et répondez-vous au mot « pion »?
Amélie : « Pour nous cela est un mot péjoratif, comme si nous vous appelions les « gamins » ceci n’est pas respectueux envers nous. »
Najib : « Mais on n’est pas des pions nous ! »
Romain : « Quand ce mot est prononcé, je ne prends même pas la peine d’y répondre. Pour nous on n’est pas que des « gardiens », on n’est pas là principalement pour vous surveiller, on est aussi là en tant qu’aidants aux cours de vos années de collèges, comme avec l’aide aux études, et les activités proposées. »
Anne-Sophie : « Assistante d’éducation correspond plus à la réalité des faits. »
auteurs : Peyrot M., Rousseau C., Sigogneau C.