“10 000 pas sans amour”, compagnie La baleine-cago : les frigos
J’ai le plus retenu, dans le spectacle, les moments où les actrices se cachaient dans de vieux frigos et en ressortaient, marchaient autour d’eux et changeaient de frigo à chaque fois, car il faut sûrement des semaines de répétition pour réussir à retenir chaque déplacement, à chaque moment de cette pièce, sans qu’ils se heurtent, et sans se blesser lorsqu’elles montent sur les frigos, même si c’est à l’aide de petits escaliers. Au début, cela a dû être difficile pour les comédiens, qu’elle se mettent en équilibre sur deux frigos, pour faire un discours, ou bien changer de vêtements et d’accessoires dans un petit frigo sans se taper.
J’ai été le plus marquée par ces instants car pour moi, se déplacer tous ensemble en même temps montre qu’il faut tous s’écouter pour réussir à jouer cette scène, et il faut beaucoup travailler pour arriver à reproduire cela, ça se remarque.
Voilà pourquoi c’est ce moment que j’ai retenu dans Dix mille pas sans amour.