L’incident de l’U-2 en 1962 à poussé les états-unis à développer des appareils pilotés a distance pour éviter une nouvelle affaire de se genre. La politique “zéro morts au combat” menée par les États-Unis durant les guerres du golfs on encouragé leurs déploiement. Le premier drone de reconnaissance est déployé en 1991, durant l’opération desert storm en Irak. Mais quelles perspectives offrent les drone en matière de reconnaissance? Nous verrons tout d’abords le ce qu’est un drone, et ensuite les avantages et perceptives offrent-ils.
I/ Fonctionnement du radio-guidage d’un drone
Tout d’abord, il faut savoir qu’un drone est composé d’un vecteur aérien, et d’une station de guidage au sol. L’opérateur est chargé de guider le vecteur aérien, de
recueillir les données en temps réel et, dans une opération militaire, de localiser l’objectif à mettre sous surveillance ou à détruire. Même si le niveau d’automatisme est très élevé et se perfectionne régulièrement, la décision reste du ressort de l’Homme.
L’échange de de commande entre la station de guidage et l’objet en vol se fait par radio-guidage, c’est a dire que les information sont transmise par le biais des ondes Hertziennes. Ces commandes sont relayés, généralement par satellites. Ce qui ne nécessite pas que la station se situe à proximité de la composante aérienne.
II/ Les avantages que les drones offrent
Le principal avantage du drone est qu’il ne comporte pas de pilote. Des contraintes de places et de ressources tels que l’oxygène sont alors évitées. Cette absence lui permet également d’avoir une endurance de près de 40h sur certains drones. En effet l’opérateur de la station peu être changés et ainsi limiter les effets de la fatigue du pilote sur le vol. On évite également la mise en danger d’un pilote au combat. Les drones sont généralement moins cher à produire qu’un avion.
Mais malgré tous ces avantages, les drones se heurtent à deux obstacle :
- Les avions continuent de faire de la résistance, et en particulier les avions de reconnaissance. Les drones, généralement plus petits, possèdent une charge d’emport inférieur. Si l’on compare le RQ-4 global hawk, meilleur drone de reconnaissance de haute altitude actuellement avec l’U-2, avion ayant la même mission, on observe que la charge utile de l’avion est près de deux fois supérieur à celle du drone, et a une altitude plus élevée. Malgré cela, le drone marque quand même le point concernant la vitesse ascensionnelle, et surtout en endurance.
- l’autre obstacle est un obstacle étique. Le constructeur Lockhed-Martin, a réussi à faire que sont drone X-47b effectue un ravitaillement en vol automatiquement. Cette automatisation peut ouvrir la voie à des drones à même d’effectuer leur missions seuls, du démarrage moteur à l’arrêt au parking, et ce y compris sur des missions nécessitant des frappes. Mais même si la décision de tirer ou non reste pour le moment du ressort de l’homme, des drones capable de désigner leur propres cible et de l’engager sont déjà à l’étude. Une question se pose donc : est-il étique que la guerre s’automatise de telle sorte?
En tout cas, la technologie des drones en est encore à son balbutiement et l’avenir semble pleins de perspectives, dans les domaines militaires mais également civil.