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http://poivrebleu.com/2006/12/23/parfum-perfume-concentration/

http://www.beautylicieuse.com/2015/07/difference-entre-parfum-eau-de-parfu.html

https://parfums-tendances-inspirations.com/2011/10/28/lhistoire-du-parfum-de-lantiquite-a-la-parfumerie-moderne/

https://parfums-tendances-inspirations.com/2010/11/08/100-ans-de-parfum-en-5-minutes/

http://www.guerlain.com/fr/fr-fr/comment-se-parfumer

Livre :

“Essences et parfums” de DUPEREY Anny.
Editeur : Point
Parution en 2004

Parfum, Eau de parfum, Eau de toilette et Eau de Cologne

Vous êtes-vous déjà posé cette question : “Quelle est la ou les différences entre un parfum, une eau de parfum, une eau de toilette et une eau de Cologne ?”

En parfumerie, le parfum existe sous plusieurs formes.

Tout d’abord, le “parfum” en lui même est concentré de 20% à 30% d’essence parfumée, le reste étant généralement de l’alcool. Le “véritable” parfum est la forme la plus fidèle et la plus concentrée du parfum comparé à l’eau de Cologne etc. Porté sous cette forme, à même la peau, il a l’avantage de développer une odeur à la fois constante et unique sur chaque peau. En effet, l’alchimie varie selon les individus ainsi que selon les types de peau. Quelques gouttes placées aux endroits stratégiques développent un sillage intense au gré des mouvements sans jamais devenir envahissant. Pour permettre à la fragrance de faire briller toutes ses facettes de façon subtile, déposer le parfum à l’intérieur des poignets et des coudes, à la base de la nuque, la naissance des cheveux, ou le creux du décolleté. Supérieur en qualité l’Extrait de parfum tient très bien sur la peau et longtemps. C’est donc pour cela qu’on dit que le parfum est la forme plus fidèle et la plus concentrée du parfum. Cependant, il ne sentira pas forcément plus fort, mais sera certainement plus subtil que l’eau de toilette. De par ses attributs exceptionnels, l’Extrait de parfum coûte souvent très cher et est accessible à un public aisé.

L’eau de parfum est concentrée entre 15% et 20% d’essence parfumée et est caractéristique par son sillage tout à fait remarquable. Elle a quasiment les même propriétés que l’extrait du parfum sur la peau, mais tiendra un peu moins longtemps. Il faut donc la placer aux mêmes endroits que l’extrait du parfum, mais on peut aussi la vaporiser sur les vêtements ou en nuage sur les cheveux. Elle est formée dans la même façon que l’eau de toilette .

L’eau de toilette est concentrée en essence de parfum de 7% à 15%. L’eau de toilette est riche en notes de tête et plus fraîche que le parfum. C’est un complément qui permettra d’appuyer le parfum ou bien l’eau de parfum. Mais elle peut aussi se porter seule car elle possède tout de même un vrai sillage, sauf que sa tenue sera plus limitée dans le temps. On peut l’utiliser pour parfumer la peau mais aussi les cheveux et les vêtements. Ce sont donc les deux formes les plus courantes sous lesquelles on peut acheter un parfum.

L’eau de Cologne est concentrée de 2% à 5% d’essence parfumée et c’est souvent associée au rituel de l’eau de toilette. L’eau permet d’en prolonger les effets revigorants et c’est l’idéal pour les personnes qui désirent se parfumer de façon légère. De cette manière l’eau de Cologne s’applique généreusement à tout moment de la journée.

Savez vous que les produits dérivés ont aussi des essences de parfum?

Les crèmes et lait pour le corps, gel et lotion pour la douche ou encore déodorants sont concentrés de 0,8% à 1,5% d’essence de parfum.

En résumé, le parfum se porte selon l’humeur et la personnalité de son propriétaire. En effet, tout va dépendre de l’envie ou non de marquer sa présence.

L’Extrait, bien que plus concentré en essence de parfum saura rester discret mais présent et surtout c’est celui qui tiendra le plus longtemps ; utilisé avec l’eau de toilette ou une crème pour le corps les effluves seront beaucoup plus marquées. En été, l’utilisation combinée des eaux fraîches et des gels pour le corps représente un choix judicieux, on se parfume de façon légère tout en se rafraîchissant.

L’eau de parfum utilisé avec une crème ou une lotion pour le corps est semble-t-il une bonne façon de se parfumer : la crème laissera une agréable sensation d’enveloppement et l’eau de parfum à la base de la nuque créera réellement le sillage, l’ensemble tenant assez bien tout le long de la journée.

La pyramide olfactive

La structure traditionnelle d’un parfum est appelée pyramide olfactive et se partage en 3 groupes qui correspondent aux différentes senteurs que les parfums exhalent dans le temps :

La note de tête : note la plus volatile que l’on sent juste après la vaporisation du parfum. C’est une “note fraîche et verte” qui peut durer jusqu’à 2 heures.

La note de cœur : elle se développe pendant plusieurs heures et constitue l’odeur caractéristique du parfum.
C’est une “note fleuries, fruitées, épicées”

La note de fond : elle s’évapore lentement, parfois pendant plusieurs jours. Sa fonction  : fixer le parfum, pour le faire durer dans le temps.
C’est une note “boisées, suaves, cuivrées”

Techniques traditionnelles d’extraction

On appelle extraction le processus qui permet de transformer une matière première en une essence.

Voici les différentes techniques traditionnelles connues:

– L’expression, pour commencer, est une technique pratiquée uniquement avec les agrumes. Elle permet avec une simple pression d’obtenir l’essence contenue dans l’écorce des fruits qui est suffisamment riche pour pouvoir en exprimer les essences naturelles. D’abord séparée du fruit, l’écorce est percée de petits trous et pressée mécaniquement. L’extrait obtenu est ensuite décanté puis filtré avec du papier mouillé afin de séparer les huiles essentielles des parties aqueuses.

– Vient ensuite la distillation à la vapeur d’eau. C’est une technique qui consiste à séparer par évaporation les solides et les différents constituants volatils d’un mélange. La matière première est disposée dans un alambic avec de l’eau qui est portée à ébullition, et la vapeur d’eau transporte l’essence extraite ainsi dans un condensateur, puis dans un séparateur. L’eau se sépare ensuite par décantation des éléments odorants qui peuvent par la suite être récupérés.

– L’enfleurage à chaud, comme son nom, l’indique, est utilisé pour des fleurs dont on prend des pétales plus ou moins résistants (comme la rose, ou encore le narcisse) pour les plonger dans un bain de graisse animale que l’on fait chauffer plusieurs fois. A chaque fois que les pétales ont donné toute leur essence, ils sont remplacés par d’autres, jusqu’à ce que la graisse soit suffisamment saturée, puis elle est raclée et lavée à l’alcool afin d’obtenir des infusions.

– Autrefois il existait également l’enfleurage à froid, qui était pratiqué pour les fleurs plus fragiles, comme le jasmin ou encore la tubéreuse. Les pétales étaient déposés sur de la graisse froide.

– Puis pour finir, l’extraction par solvants. Cette technique consiste à mettre en contact un solvant volatile avec une matière première végétale afin d’en récupérer les corps odorants, puis de faire évaporer le solvant afin d’en récupérer uniquement l’essence.

Techniques modernes de fabrication

Avec le progrès technique, de nouvelles techniques de fabrication sont apparues et des techniques traditionnelles ont été améliorées.

On distingue les techniques suivantes :

– Pour commencer, l’extraction au gaz carbonique qui est un procédé qui utilise comme solvant un dérivé du CO2 dont la facilité d’élimination rend le procédé très peu coûteux.

– Le fractionnement, cette méthode consiste à isoler les différents constituants d’une essence, et les isolats ainsi obtenus servent de base à la création de matière odorantes dont le parfum peut différer de celui de la plante originale. Ainsi avec cette technique un extrait de clou de girofle peut prendre l’odeur d’une essence d’œillet.

– La chromatographie en phase gazeuse. Elle permet de recenser les molécules qui participent à la composition d’une odeur dans une essence ainsi que leur dosage, ce qui permet par la suite de la reproduire.

– Et pour finir, le Headspace qui permet, par le biais d’un gaz neutre, de capter au mieux les molécules odorantes des fleurs les plus réfractaires aux méthodes d’extraction précédentes, comme le lilas ou le muguet.

Les autres matières premières

Il existe plusieurs types de matières premières qui peuvent être utilisées pour créer un parfum, à commencer par les végétales.

En effet, parmi les différentes matières végétales utilisées dans la création de parfum, on trouve les fleurs, dont les notes confèrent un caractère naturel, les rendant presque incontournables en parfumerie. Il existe beaucoup de fleurs odorantes différentes et chacune donne un effet spécifique à une odeur, allant de parfums ‘innocents’ , avec des fleurs comme le muguet, à des parfums ‘sensuels’. La rose, le jasmin, la tubéreuse et l’iris sont considérés comme les fleurs les plus nobles, et la violette, la fleur d’oranger, le mimosa, les narcisses et la lavande sont les plus couramment utilisés.

On trouve ensuite les fruits dont les notes confèrent une touche de modernité et d’originalité. La majorité des fruits utilisés en parfumerie sont les agrumes qui constituent la famille olfactive des Hespérides, très présente dans les eaux de Cologne dans lesquelles on trouve diverses variétés de citrons, d’oranges, et notamment la limette et la bergamote. Le reste des fruits sont généralement des produits de synthèse, avec dans les plus utilisés la vanille, le melon, la pêche, et la pomme.

Introduction

En traversant les époques, les parfums ont toujours fasciné les hommes. Élixir sacré aux vertus mystérieuses, privilège luxueux des rois et des reines, objet de séduction : le parfum a laissé son empreinte dans l‘Histoire.

Mais quelle est donc cette histoire ?

C’est ce que nous allons découvrir dans la suite de cette catégorie…

L’Antiquité

Le parfum prend naissance dans l’Antiquité, où Égyptiens et Grecs brûlent des essences aromatiques (baumes, plantes et résines) en l’honneur des divinités. Le mot parfum vient d’ailleurs de là (per fumum : par la fumée). Si ses vertus restent présumées sacrées et guérisseuses, le parfum s’initie progressivement à la beauté grâce à Cléopâtre qui l’utilise en onguents ou en bains parfumés.

Le Moyen-Age

Le parfum se développe grâce au commerce des matières premières venues d’Orient, notamment les épices. Les alchimistes prospèrent, on découvre l’alcool éthylique, et les riches portent des pomanders, boules remplies d’ambre, musc ou végétaux. Plantes et essences protègent également des épidémies qui font rage. En 1370, apparaît L’Eau de la Reine de Hongrie, premier grand parfum alcoolique, à base de romarin.

La Renaissance

Les grands navigateurs ramènent de nouveaux produits parfumés d’Amérique et d’Inde. La chimie remplace l’alchimie, améliorant la qualité des essences. Les reines et courtisanes se passionnent pour le parfum qui se répand en France grâce à Catherine de Médicis. Dans une époque d’arts et d’érudition s’installent les premiers apothicaires et parfumeurs-gantiers et les centres de parfumerie se déplacent d’Italie vers Grasse.