Mohamed Jaber : « la société demande beaucoup à la Science »
Professeur à l’Université de Poitiers, directeur d’une unité de recherche, un scientifique témoigne.
Mohamed Jaber
Qu’est ce qui vous a poussé à devenir scientifique ?
« Cela risque de vous paraître étrange mais mon voisin, qui était en première année de médecine et qui a eu pour cadeau un magnifique microscope est à l’origine de ma vocation. Il a voulu partagé sa passion avec moi, qui étais le plus proche ; nous avons donc observé une goutte de sang au microscope, et j’ai trouvé ça fascinant. Plus tard à l’âge de 15 ans je me rendais chez le boucher pour acheter les morceaux de porc et de moutons invendus, je prenais souvent des morceaux de cervelle, et les cœurs pour ensuite les observer, les découper… C’est de là que vient ma passion pour la science »
Qu’elle est votre spécialité dans le domaine de la science ?
« Je suis spécialisé dans le domaine des dépendances, quelles qu’elles soient. Dépendances des drogues, de l’alcool, des jeux vidéos et tout ce qui s’en suit »
Quels animaux sont utilisés pour vos expériences ?
« Nous utilisons des souris car ce sont elles qui ressemblent le plus à l’homme, parfois aussi des rats et des lapins. Auparavant les singes nous servaient aussi mais plus maintenant pour des raisons de coût . Les souris sont très petites et très faciles à manipuler cela rend donc les choses plus faciles et les rechercher avancent plus vite.»
Comment faites vous pour mettre en commun vos idées ?
« Nous nous rendons à des réunions, et nous exposons chacun notre point de vue, chacun à son propre de domaine, et donc cela nous permet d’avancer rapidement sur le sujet, et de trouver des réponses à nos questions »
Que faites vous à ce jour pour la société ?
« La société demande à ce jour beaucoup de résultats beaucoup trop vite, elle ne se rend pas compte qu’elle nous demande beaucoup trop de choses, en pas assez de temps. En 50 ans, nous avons fait des progrès énormes ! »
Marine, Margaux, Charlène, Camille, Amélie