En attendant mon train

Qu’il est loin le temps où les voyageurs s’ennuyaient en attendant leur train.
Aujourd’hui en gare de Poitiers on leur propose un piano en libre accès, une expo photos, du cinéma, de la lecture interactive.

Poitiers Film Festival s’affiche

Poitiers Film Festival s’affiche

En lien avec le Poitiers Film Festival*, une «cinébox» est à leur disposition dans le hall. Cette drôle de boîte ressemble à un photomaton. On peut y voir des courts-métrages qui seront projetés pendant le Poitiers Film Festival. A l’extérieur des images de films sont collées sur les baies vitrées*.

Photomaton? non cinébox

Photomaton? non cinébox

Pour ceux qui préfèrent lire, écouter de la musique, jouer, la SNCF offre des flash codes à télécharger sur les téléphones. Ils aboutissent à une bibliothèque , une discothèque et une ludothèque.

Je me suis fait flasher!

Je me suis fait flasher!

Mais qu’en disent les voyageurs? M Aury, qui allait à Pau, trouve « beaucoup de changements dans la gare mais très bien organisé». Il aime la musique classique et pense que le piano «ça peut détendre». Il apprécie tous ces changements.
Si vous vous ennuyez, allez faire un petit tour à la gare de Poitiers, il y a de quoi vous occuper et pour tous les goûts.
Maëva Célia

*Poitiers Film Festival du 18 novembre au 7 décembre
*exposition du 17 novembre au 8 décembre

Portraits croisés sur le viaduc

Le viaduc Léon Blum est ouvert depuis février 2014. Il relie l’ouest de Poitiers au centre ville en passant au-dessus de la gare. Il est accessible aux bus, vélos, et aux piétons ; nous sommes allés à la rencontre de ces usagers.

1- Paul prend le viaduc tous les jours pour aller sur le campus universitaire. Il trouve le viaduc moderne et futuriste. Il regrette qu'il ne soit pas ouvert à tous les véhicules.

1- Paul prend le viaduc tous les jours pour aller sur le campus universitaire. Il trouve le viaduc moderne et futuriste. Il regrette qu’il ne soit pas ouvert à tous les véhicules.

2- Jérôme profite du viaduc pour aller travailler à vélo plutôt qu'en voiture. Il apprécie la vue sur la ville.

2- Jérôme profite du viaduc pour aller travailler à vélo plutôt qu’en voiture. Il apprécie la vue sur la ville.

3- Laurent y passe quatre fois par jour pour aller travailler. Pour cela, il le trouve très utile.

3- Laurent y passe quatre fois par jour pour aller travailler. Pour cela, il le trouve très utile.

4- Sullivan arrive en bus de Mauléon. Il a rendez-vous avec sa petite amie...

4- Sullivan arrive en bus de Mauléon. Il a rendez-vous avec sa petite amie…

5- Nathalie a fait ses courses et attend le bus qui l’emmènera à la Blaiserie.

5- Nathalie a fait ses courses et attend le bus qui l’emmènera à la Blaiserie.

6- Daryo et Jita aiment emprunter le viaduc pour rentrer du centre ville.

6- Daryo et Jita aiment emprunter le viaduc pour rentrer du centre ville.

7- Michel trouve le viaduc pratique pour revenir de la gare. Il est incollable sur l'histoire de la passerelle.

7- Michel trouve le viaduc pratique pour revenir de la gare. Il est incollable sur l’histoire de la passerelle.

8- Heyvan, Nicolas, Scotty et Teddy, quatre apprentis journalistes qui ont arpenté le viaduc pour vous livrer ce reportage.

8- Heyvan, Nicolas, Scotty et Teddy, quatre apprentis journalistes qui ont arpenté le viaduc pour vous livrer ce reportage.

Sweet Time et ses milkshakes sur-mesure

Luce Thibault, la nouvelle spécialiste du milkshake à Poitiers

Luce Thibault, la nouvelle spécialiste du milkshake à Poitiers

Il y a deux semaines, rue de la Cathédrale à Poitiers, la jeune et pétillante Luce Thibault a ouvert son bar à milkshake et autres douceurs : Sweet Time & Company. Avant d’ouvrir sa propre boutique, cette passionnée de théâtre, comédienne et professeur, fille d’entrepreneurs, explore le métier de la vente dans les boutiques de vêtements de sa mère.

Elle découvre le concept de bar à milkshake au Royaume-Uni et décide alors d’importer le concept dans sa ville natale. Suite à une étude de marché, elle décide de se lancer.

Malgré certaines difficultés auprès des banques et de l’administration elle finit par concrétiser son projet grâce notamment à la bourse régionale « désir d’entreprendre ».

Elle présente une carte qui évolue au fil des jours. Tous les matins elle la ré-actualise avec une tarte, un gratin et une soupe différentes. Quant aux milkshakes, ils changent en fonction des goûts ou de la saison pour rester « tendance ». « Je m’adapte à tout le monde, chacun peut composer sa boisson ». Misant sur la qualité, les produits sont de la région et tout frais du marché. La glace est produite par un artisan glacier des Alpes. « J’essaye de franciser le concept. En Angleterre, les milkshakes sont gras et sucrés, ceux que je propose sont plus frais et fruités » confirme-t-elle.

Après un bon départ qui lui permet de remplir sa salle, la jeune entrepreneuse espère devenir un lieu de rendez-vous pour les passants du centre ville.Elle souhaite développer son activité vers plus de ventes à emporter et d’événementiel comme des ateliers « gourmandise pédagogique » et des « stand milkshake » lors de mariage.

En attendant de vous voir derrière son bar, Luce Thibault donne rendez-vous aux curieux sur Facebook : Sweet Time & Company et sur Instagram pour vous régaler les yeux.

Raphaël et Gaston