A la chasse aux idées reçues

Vous croyez tous savoir sur le cerveau mais ce n’est pas le cas

 

Dans la cour, à la maison ou ailleurs on a tous entendu dire que plus le cerveau est gros, plus on est intelligent, ou encore que l’on utilise uniquement dix pour cent de notre cerveau…

Mais tout ça est faux. Nous allons pouvoir vous le prouvez aujourd’hui grâce à ces quelques lignes. C’est dans l’espace Mendes France que nous avons assisté à une exposition sur le cerveau, présenté par Julie une animatrice spécialisé.

 

Julie, l'animatrice

Julie, l’animatrice

L’intelligence change en fonction du poids du cerveau.

C’est faux, car le cerveaux pèse en moyenne 1,5kg, en aucun cas le poids a une influence sur l’intelligence. Même Einstein avait un cerveau de 1,2kg, alors que pourtant il était connu pour son intelligence !

 

Nous n’utilisons que dix pour cent de notre cerveau

C’est faux. Notre cerveau est beaucoup plus utilisé nous avons besoin de beaucoup de fonctions, pour exercer de simples petits mouvement, rien que pour parler nous avons besoin d’une grande capacité.

 

La bosse des maths

Alors mythe ou réalité ? Cette fameuse bosse constituée de la base de notre front à l’extrémité de nos cheveux, en fonction de sa taille indique notre capacité en maths. C’est absolument faux, cela n’a aucun impact sur notre intelligence.

 

Les gauchers et les droitiers ont des fonctions différentes.

Et non, c’est l’hémisphère droit qui « dirige » chez les droitiers… Et chez les gauchers aussi, cela en revient donc à dire qu’ils ne sont en aucun cas différents ! Les gauchers ne sont pas non plus artistique que les droitiers.

 

Marine, Margaux, Charlène, Camille, Amélie

TAP : l’envers du décor

Etes-vous déjà entré au TAP ? Vous avez sûrement assisté à un spectacle dans son enceinte, mais vous êtes-vous déjà demandé ce qui se cachait derrière la scène ?

 Le théâtre et auditorium de Poitiers (TAP), inauguré en 2008 est un bâtiment labellisé par le ministère de la Culture. Ce bâtiment moderne et design dont l’architecture a été confiée à João Luis Carrilho da Graça a pour mission la création artistique et l’échange entre le public et les artistes. Ses coulisses, lieux où seuls les artistes et le personnel ont accès, recèlent de nombreux secrets.

1Direction Loges

Direction les loges

 Des espaces amenagés pour accueillir les artistes

Lorsque les artistes arrivent au TAP, ils sont accueillis dans une grande salle nommée le foyer des artistes, disposant de tout le nécessaire pour se détendre entre les répétitions et les spectacles. Le TAP peut accueillir jusqu’à 200 artistes, répartis dans des loges individuelles ou collectives. Les chefs d’orchestre logeant quelques temps au TAP peuvent bénéficier de loges avec piano pour répéter avec les solistes.

1. Foyer artistes

Foyer des artistes

 

Loges des artistes

Loges des artistes

 

L’acheminement des décors

Le gros des décors des spectacles arrivent acheminés par des camions dans un espace appelé  l’aire de retournement. Les finitions sont ensuite réalisées dans ce même espace.

 

Derrière les rideaux, un équipement sophistiqué

La scène de théâtre représente un travail important en amont. En effet, grâce à 54 perches contrebalancées manuelles, les spectacles avec nombres d’effets de lumière sont possibles. La contrebalance est assurée par un technicien appelé cintrier à l’aide de poids allant jusqu’à 18 kg, car de nombreux projecteurs et accessoires doivent être descendus sur scène par le biais de ces perches. Ce délicat équilibre à calculer suscite de grands cris entre les techniciens situés sur scène et les cintriers, perchés à 16 mètres au-dessus. «Tout technicien de théâtre débute d’ailleurs généralement sa carrière par la fonction de cintrier, en effet cela lui permet d’acquérir un certain sens des responsabilités et nécessite une bonne condition physique», explique Alexandre Husson, chargé de production au TAP.

Encore au-dessus des cintriers, se situe le Gril, appelée aussi cage de scène, où l’on trouve des moteurs à points fixe pouvant déplacer plus précisément des poids plus lourds. Lorsque la régie a besoin de s’installer dans la salle, comme c’est parfois le cas, 698 places restent disponibles dans le théâtre.

 

Une salle acoustique à la pointe

Quand le temps du spectacle est venu, après avoir traversé l’escalier aux papillons (œuvre de l’artiste Nuno Gusmão décorateur du TAP), les musiciens prennent leur envol  jusqu’à l’Auditorium et ses 1 021 places dont 141 se trouvent au balcon. Cette salle est particulièrement adaptée à l’acoustique. En effet, entourée de panneaux de  bois, elle permet d’emprisonner le son, optimisant l’harmonie musicale. Ce dispositif sophistiqué accueille surtout des orchestres symphoniques, mais également des concerts amplifiés comme par exemple celui de Jane Birkin, en septembre 2013. Mais ces prestations amplifiées ne se font que rarement dans l’Auditorium, étant donné qu’il ne possède que 5 perches pour projecteurs. Lors de la mise en place des orchestres, des estrades sont installées sur scène pour échelonner les musiciens et un écran géant (cyclo-cinéma) peut même être suspendu au-dessus de la scène grâce à une perche prévue à cet effet. Le public accède à la salle par des portes situées sur les côtés, parfaitement incrustées dans les murs.

Escalier aux papillons

Escalier aux papillons

 

 

Auditorium

Auditorium

 

Théatre

Le théâtre et la “servante”

 

Le théâtre, un monde singulier de superstitions

Lorsqu’une pièce de théâtre se termine, les techniciens désinstallent tout le matériel. Le dernier d’entre-eux accomplit une curieuse tradition, méconnue du grand public : l’installation de la Servante. Il s’agit d’une lampe, aussi appelée «ghost lamp» qui est laissée allumée  au centre de la scène, toute la nuit suivant la fin du démontage. Le milieu théâtral a ses superstitions héritées des marins. Ainsi, il existe aussi l’interdiction de porter du vert sur scène, ou de prononcer le mot « cordes ».

Servante

La “Servante”, porte bonheur

 

Et tandis que la servante garde la scène, le TAP ferme ses portes. Cependant, la vie n’a pas quitté l’établissement. Car si les comédiens sont mis sur le devant de la scène, les techniciens s’affairent autour, derrière, avant, pendant et après la représentation, dans l’envers du décor.

 Paul Dudognon et Nicolas Catillon

Crédits photos : Lucie Denis-Lutard

Les Cordeliers un nouveau terrain de jeu pour le PB86

Une boutique éphémère consacrée au PB86 va ouvrir ses portes au centre commercial « Les Cordeliers ». L’occasion de développer ce concept avec Maud Kergoat.

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Fin octobre ouvrira la boutique éphémère du « Poitiers Basketball ». Le centre commercial « les Cordeliers » déjà partenaire du PB86 depuis 4 ans a proposé au club d’ouvrir une boutique dans ses locaux. Le club de basket a saisi cette opportunité pour tester la viabilité d’un magasin à long terme. C’est Maud Kergoat, responsable de l’événementiel du PB86 qui supervisera la gestion du magasin.

S’ouvrir au grand public

Une boutique existe déjà lors de matchs et il est possible de trouver des articles dans le magasin spécialisé en basket « Run and Dunk ». Pour continuer dans cette voie, la boutique proposera quatre univers. Tout d’abord un rayon de maillots et d’articles à l’effigie des joueurs pour les inconditionnels du « Poitiers Basketball »; mais également des produits dédiés aux bébés et aux enfants. Une partie street wear proposera du prêt-à-porter. Enfin une ligne collector compose de T-shirts en édition limitée dont le club attend beaucoup. « Nous avons collaboré avec des graphistes internes au club mais aussi des prestataires extérieurs pour obtenir la meilleure qualité possible pour cette ligne. » précise Maud Kergoat. En proposant des articles variés le club compte cibler une clientèle qui ne soit pas limitée aux fans. La boutique emploiera une personne impliquée dans la vie du club.

Une boutique animée

Pour faire vivre le lieu chaque semaine des animations diverses seront proposées parmi lesquelles des séances de dédicaces avec les joueurs et des équipes de photographie et de vidéos donneront quelques détails sur leur métier spécialisés dans le domaine sportif. Le « Poitiers Basketball » attend beaucoup de cette boutique. « Le principe éphémère (ouvert de fin octobre à fin décembre) permet de vérifier si une clientèle se crée » confie la responsable. De plus la période de Noël est très favorable pour le chiffre d’affaire. Le magasin permettra enfin au PB86 d’être présent en centre ville pour améliorer son image et affirmer sa notoriété au grand public.

Laurine BOULIE, Amandine NADEAU et Pamina SAUCET