3 Questions à Francis Chalard

Chalard Francis

Francis Chalard est l’adjoint aux finances de la Ville de Poitiers. Le projet, il le connait bien.

Pourquoi avoir construit un nouveau Viaduc ? Et pourquoi lui avoir donné le nom de Léon Blum ? 

Francis Chalard : L’ancienne passerelle étant dangereuse, elle a dû être fermée. Grand Poitiers a choisi un Viaduc pour la remplacer. Il permettra le passage des piétons, des cyclistes et des transports en commun entre le centre-ville et Poitiers Ouest, dans une continuité de circulation entre le CHU de Poitiers et le Futuroscope, tout en raccourcissant  les distances. Avec le nouvel équipement, on compte  donc sur  une économie de CO². Le nom de Léon Blum a été donné  parce qu’aucune rue ne portait le nom de ce grand homme politique. Cet ouvrage méritait un tel nom.

Qui a financé le Viaduc ? Quel est le coût global ?

30 millions d’euros ont été investis  pour la construction du Viaduc. Le projet est  financé par Grand Poitiers via son budget transport et par des subventions de l’Europe (pour les économies d’énergie), de l’État et de la Région Poitou-Charentes.

Comment le Viaduc va-t-il s’intégrer dans le milieu urbain ?

Cet ouvrage  conçu par l’architecte  Jean-François Blassel, sera connecté au pôle multimodal. Par sa structure métallique légère,  il s’intègre parfaitement dans le tissu urbain marqué notamment par la présence du TAP voisin et son design.

Propos recueillis par Alizéa Bouchenez et Imen Medjahed

Les bénéficiaires des Restos du cœur attendent des bénévoles

Malheureusement, plusieurs personnes sont en situation précaire. Heureusement les Restos du Cœur débuteront leur 29 ème campagne d’hiver dans un mois et demi, pour soutenir les familles les plus démunies. Mais les responsables cherchent encore des bénévoles pour renforcer l’équipe.

Un bénévole dans le dépôt des Restos du coeur

Patrick Loudun, bénévole aux Restaurants du cœur de Poitiers

L’année dernière dans la Vienne, les Restos ont apporté une aide à 3.500 familles soit une augmentation de 2.5%. La moitié des personnes aidées sont des bénéficiaires du RSA (Revenu de Solidarité Active), dans cette catégorie on trouve des chômeurs de moins de 25 ans, des femmes seules avec enfants. Dans le milieu rural les retraités à faibles pensions augmentent de manière significative, en revanche, à Poitiers, on remarque une forte proportion de migrants (90% des bénéficiaires sur le site de la Grand Maison).

Durant la période hivernale, qui débutera le 25 novembre pour s’achever le troisième semaine de mars, les bénéficiaires peuvent récupérer des paniers repas équilibrés, (produits laitiers, frais, plats cuisinés…). De plus les Restos du cœur peuvent offrir des tickets de cinéma et d’autres services à la personne.

Pour effectuer tout le travail de collecte, de stockage, de préparation et de distribution les Restos du cœur doivent compter sur les 450 bénévoles du département. Christian Caron, gendarme à la retraite vient aux Restos depuis deux mois. Il aime le contact avec les autres bénévoles. « Il apprécie le geste humanitaire ». « Je connaissais bien Coluche ». Patrick Loudun est bénévoles depuis un an, arrivé en fin de carrière à Orange, mis à disposition des Restos du cœur, il a « l’impression de servir à quelque chose ».

Cette année encore les Restos du cœur auront besoin de bénévoles.

 

Jordan Sallé, Clément Gélinaud, Chloé Guy