Le poumon du monde: la fôret amazonienne face à la déforestation.

Selon Geo.fr, entre aout 2007 et juillet 2008 la déforestation amazonienne était de 12 000 km². Contre cette déforestation, le gouvernement a décidé de créer un plan, pour préserver la forêt amazonienne.

Cette dernière est  la plus grande forêt  du monde, elle s’étend sur 5 millions de km² , sur un tiers du territoire brésilien. Celle -ci abrite près de 40000 espèces végétales, environ un dixième de la faune et elle représente un cinquième des réserves d’eau douces du monde. Depuis plusieurs années, la forêt amazonienne subit une déforestation de masse. On peut constater que depuis 1970, la surface de la forêt amazonienne a réduit de 18 %. Cette déforestation est majoritairement illégale. Par conséquent si elle continue, d’ici 2030, la forêt amazonienne aura réduit de 55%.

La déforestation engendre aussi des émissions de gaz à effet de serre. Bien qu ‘il y ait eu un programme “Amazonie durable”, celui-ci n’a pas empêché le projet de barrages hydroélectriques et la construction d’une route.

Le premier enjeu est bien sûr de sauvegarder cet écosystème très rare. Pour cela, entre 2004 et 2007, le Brésil est parvenu à réduire la déforestation de 59%. 12000 km² de forêt ont été détruits ,  entre aout 2007 et juillet 2008 . De plus,  dans un monde où il faut nourrir de plus en plus la population qui ne cesse d’augmenter, il faut plus de terrains  à cultiver.Une situation qui passe aussi par des profits considérables dûs à la hausse des denrées alimentaires. L’incra qui est un organisme en charge de la réforme agraire, a détruit 230000 hectares de forêt en trois ans.

Le Brésil a pris conscience des dangers de cette sur-exploitation et a proposé de réduire  d’ici 2018, 70% de la déforestation. Un objectif enfin chiffré. Mais remis en cause récemment,  par un projet de loi déjà voté, qui autorisera les particuliers à pouvoir passer de 20% à  50% de défrichement de leurs terres. Autorisant même à replanter des espèces dangereuses pour la biodiversité, comme le palmier à huile.

Les bonnes intentions du Brésil ne sont donc que de vulgaires propositions sur papiers. La réalité du terrain  en est tout autre.