1 million d’espèces qui disparaitraient d’ici 2020 ?

D’après les 150 experts de 50 pays différents, réunis à Paris le 29 avril 2019, 1 million d’espèces devraient disparaitre d’ici 2020. Leur rapport de 1800 pages, est résume en une seul phrase , la voici : «Le patrimoine environnemental mondial – la terre, l’océan, l’atmosphère et la biosphère – dont l’humanité dans son ensemble dépend est en train d’être altéré à un niveau sans précédent, avec des impacts en cascade sur les écosystèmes locaux et régionaux». L’expérience n’avait pas été faite depuis près de 15 ans, ils ont travaillé pendant trois ans, s’emparant de milliers d’études sur la biodiversité, pour rédiger une évaluation mondiale très attendue des écosystèmes et des services qu’ils rendent à l’homme. Eau potable, air, insectes pollinisateurs, forêts absorbant le CO2… Le constat est tout aussi alarmant que le dernier rapport du Giec qui en octobre avait relevé le fossé grandissant entre les émissions de gaz à effet de serre et l’objectif de limiter le réchauffement climatique et ses effets catastrophiques. Le texte fait d’ailleurs le lien entre ces deux menaces majeures, identifiant certaines causes similaires, en particulier les pratiques agricoles et la déforestation, responsables d’environ un quart des émissions de CO2 mais aussi de graves dommages directs aux écosystèmes.

 

5 espèces sur terre, ciel et mer en voie de disparition :

Le cerf-cochon de Bawean

Cette espèce de cerf (Axis kuhlii) vient des îles Bawean, en Indonésie. Il est classé dans la catégorie « En danger critique » sur la Liste rouge de l’IUCN depuis 2008, en raison de sa faible population (moins de 250 en 2014) et de sa zone d’habitat restreinte.

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La roussette de Nouvelle-Guinée

Cette chauve-souris (Aproteles bulmerae) se trouve en Papouasie-Nouvelle-Guinée. Elle habite dans les cavernes de forêts humides, situées entre 1.000 et 2.400 mètres d’altitude. La roussette de Nouvelle-Guinée est particulièrement menacée par la chasse traditionnelle et les perturbations humaines.

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La tortue imbriquée

C’est une des sept espèces de tortues marines. On retrouve la tortue imbriquée (Eretmochelys imbricata) dans tous les océans à travers le monde. Elle est chassée pour ses oeufs et son huile (sa viande est par contre toxique), mais ce sont surtout ses écailles qui suscitent la convoitise et en font un produit commercial très demandé.

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Le pygargue de Madagascar

 

Le pygargue de Madagascar (Haliaeetus vociferoides) est le plus grand oiseau de proie de l’île africaine, mais aussi l’un des plus rares au monde. Il réside uniquement à Madagascar. Son nombre est évalué à environ 360 individus. Le pygargue de Madagascar, l’un des oiseaux de proie les plus rares. Il souffre de la destruction de son habitat, de la persécution humaine et, plus récemment, de problèmes de consanguinité, mais il semble que sa population se stabilise

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Le cacatoès des Philippines

Cet oiseau ne se trouve que dans les forêts tropicales et mangroves de l’archipel de Palawan, aux Philippines. En 1998, il ne restait plus qu’une vingtaine d’individus à Rasa, petite île de la côte est de Palawan. Le cacatoès des Philippines (Cacatua haematuropygia) a souffert de nombreux facteurs : destruction de son habitat, capture pour le marché des animaux de compagnie, abattage car considéré comme nuisibles par les agriculteurs. Il fait aujourd’hui partie des perroquets les plus menacés dans la nature.

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Giec : Le Groupe d’experts intergouvernemental sur l’évolution du climat est un organisme intergouvernemental ouvert à tous les pays membres de l’ONU.

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