“Même les chevaliers tombent dans l’oubli” de G.Akakpo, mise en scène de M. Roy : avis des carnetiers

“J’ai été surprise.”

Même les chevaliers tombent dans l'oubli de Gustave Akakpo, mise en scène Matthieu Roy, collaboration artistique Johanna Silberstein - Scénographie Gaspard Pinta - Lumière Manuel Desfeux - Son Mathilde Billaud - Vidéo Nicolas Comte- Costumes Noémie Edel - Assistanat à la mise en scène Marion Lévêque Avec Gisèle Adandedjan, Charlotte van Bervesseles, Carlos Dosseh et la participation de Claire Aveline, Chapelle des Pénitents blancs, Avignon Emile Zeizig, www.mascarille.com

Même les chevaliers tombent dans l’oubli de Gustave Akakpo, mise en scène Matthieu Roy, collaboration artistique Johanna Silberstein – Scénographie Gaspard Pinta – Lumière Manuel Desfeux – Son Mathilde Billaud – Vidéo Nicolas Comte- Costumes Noémie Edel – Assistanat à la mise en scène Marion Lévêque
Avec Gisèle Adandedjan, Charlotte van Bervesseles, Carlos Dosseh et la participation de Claire Aveline, Chapelle des Pénitents blancs, Avignon
Emile Zeizig, www.mascarille.com

Ce que je retiens du spectacle, c’est qu’il y avait un jeu entre les acteurs et la projection qui semblait venir des grosses boîtes noires au fond de la scène. Comme au début de la pièce, où Mamadou se cache sous un banc pour se protéger de la bande de racailles qui était une projection. A un moment, la racaille donne un coup de pied à Mamadou qui se relève aussitôt en lui faisant comprendre que cela fait mal.

Il y avait un travail sur les sons. Cela s’entendait car il n’y avait que trois acteurs et une bonne dizaine de voix. En réalité, un acteur s’était fait enregistrer, puis sa voix avait été transformée par un ordinateur.

En parlant de la pièce, j’ai été surprise de voir comment George changeait de peau et comment elle brillait sans sa peau. A vrai dire, je ne m’attendais pas à ça ! Je m’attendais à une petite fille à la peau aussi blanche que la lune.

J’ai aussi remarqué que la mère de George ne faisait pas beaucoup attention à sa fille : elle ne remarque même pas la pâleur de sa fille.

Il y a aussi des passages où je n’ai pas compris comme quand elle parlait aux “ombres”. Avec qui parlait – elle ?

Et on ne sait pas qui a volé la peau de George. J’ai supposé que c’était l’ombre.

Agathe

La pièce commence par cinq personnes projetées sur des cubes derrière la scène. Dans la pièce, il y avait trois acteurs. L’une des trois personnes jouait plusieurs rôles.

La scène qui m’a le plus surprise est au début quand les racailles se sont moquées de George. Elle ne voulait pas parler de sa culture. Les racailles lui ont demandé plusieurs fois pourquoi elle ne voulait pas en parler. En fait, George se sentait mal dans sa peau. Elle disait qu’elle ne venait pas de ce pays (France) mais d’un autre pays (Afrique). La petite fille se sentait vraiment mal.

Clémence

Ce que j’ai retenu, c’est que c’était original parce qu’il y avait de grosses boites à roulettes qu’ils poussaient où ils projetaient des images et je trouve ça intéressant car ce n’est pas ce qu’on a l’habitude de voir. Il n’y avait que trois artistes. Une artiste jouait plusieurs personnages. Il y a une scène qui m’a un peu écœurée : c’est quand l’image de George en ombre rentre dans l’image de son amie.

Éléna

 

“Cela m’a impressionnée.”

Je me souviens quand les racailles viennent embêter Mamadou au début de la pièce. Il y eut aussi un changement de peau. George voulait remettre sa vraie peau. Une fois qu’elle l’avait retirée, elle alla chercher sa vraie peau, mais quelqu’un la lui avait volée. Elle voulut remettre sa fausse peau, mais on la lui avait aussi volée alors elle disparut peu à peu dans l’ombre. Ça m’a impressionnée. C’était au milieu de la pièce.

Fanya

 

“Ce que je retiens du spectacle, c’est quand George a perdu sa peau.”

Même les chevaliers tombent dans l'oubli de Gustave Akakpo, mise en scène de Matthieu Roy; avec Gisèle Anbadedjian ( Georges), © Jean-Louis Fernandez.

Même les chevaliers tombent dans l’oubli de Gustave Akakpo, mise en scène de Matthieu Roy; avec Gisèle Anbadedjian (Georges), © Jean-Louis Fernandez.

Ce que je retiens du spectacle, c’est vers le milieu du spectacle, quand George a perdu sa peau car on lui a volé. En fait, George a la peau blanche mais dans son cœur, elle veut avoir la peau noire car pour elle, elle vient d’Afrique. En tous cas, elle le sent dans son cœur. Une fois, George a entendu aux informations que l’on pouvait prendre la peau des personnes. Un jour, elle alla dans une maison abandonnée et elle vit une petite fille morte à la peau noire. Elle lui prit sa peau et retourna chez elle. Quelques jours plus tard, elle enleva sa peau blanche et mit sa peau noire pour sortir. Elle mit sa peau blanche derrière un mur et quand elle voulut la reprendre, la peau avait disparu. La peau de lune est apparue et au fil du temps, George commençait à disparaître.

Ulysse

Ce que je retiens du spectacle, c’est le passage où  George se fait voler sa peau. La musique était forte. Le suspense était à son comble. Qui a volé la peau ? L’ombre était–elle malfaisante, malveillante …? Qu’allait faire George sans sa peau ? J’étais toute excitée à l’idée de savoir ce que George allait faire. Allez vite voir Peau de lune !!!!

Victoire

Ce que je retiens du spectacle, c’est le moment où George quitte sa peau. J’ai été surpris car je croyais que cela aurait été plus brutal et rapide. À la place, elle enlevait délicatement sa peau noire. On entendait le bruit d’un écoulement d’eau. Après, elle avait une peau argentée et blanche. Au tout début, cela m’a fait peur car elle ressemblait un peu à un monstre mais je m’y suis habitué. Ensuite, quelqu’un lui a volé sa peau. Les lumières jaunes et orange montraient George.

Safwane

 

“Ce que je retiens du spectacle, c’est quand George va dans la peau de quelqu’un d’autre.”

Même les chevaliers tombent dans l'oubli de Gustave Akakpo, mise en scène Matthieu Roy. Chapelle des Pénitents blancs, Avignon Emile Zeizig, www.mascarille.com

Même les chevaliers tombent dans l’oubli de Gustave Akakpo, mise en scène Matthieu Roy.
Chapelle des Pénitents blancs, Avignon
Emile Zeizig, www.mascarille.com

Ce que je retiens du spectacle, c’est quand George va dans la peau de quelqu’un d’autre. Il n’y avait qu’une lumière qui éclairait uniquement George et le garçon. Elle est rentrée dans sa peau. Cela m’a marquée car il y a eu un son assez écœurant et le garçon a également changé de voix. On voyait que c’était George à l’intérieur mais pas à l’extérieur.

Pauline

Ce que je retiens du spectacle, c’est lorsque George porte la peau de lune qui est étincelante et argentée. Mais elle tombe dans l’oubli alors elle doit immédiatement changer de peau. Un homme voyou se propose pour échanger sa peau avec elle. C’est à ce moment – là que l’homme reste figé devant la petite George qui rentre dans son corps.

Elle introduit en premier son pied : les spectateurs sont dans le noir, la lumière est projetée sur la grande caisse noire où est affichée l’ombre de George. Dans le silence, on distingue comme des craquements lorsque George change de corps avec la racaille. Après s’être infiltrée dans le corps du jeune homme, celui-ci s’étire et on devine que George prend possession de sa nouvelle apparence. On avait l’impression qu’une étincelle lui parcourait l’échine du dos.

Je ne m’attendais pas à ce moment du spectacle à la fois surnaturel et gênant car je me mettais à la place de la racaille qui est possédée par la petite fille George.

Mélissa

Ce que je retiens du spectacle, c’est la différence des noirs et des blancs. Comme dans la scène où George change de peau. Cette scène est très importante car elle se fait ensuite voler «sa» peau noire et elle doit rester blanche comme la lune en public. George déteste ça. Elle restera blanche jusqu’à ce qu’elle change de corps. Une des racailles qui embête souvent Mamadou veut bien lui prêter sa peau. Les dégâts restent à venir… Comme l’un change de corps, l’autre va aussi changer de corps et ainsi de suite. Au final, ils deviennent tous transparents ce qui est surnaturel.

Clara

 Le changement de peau m’a marqué car c’était plutôt bien réalisé ; on distinguait bien les personnages qui changeaient de corps. Les changements de corps étaient projetés sur de grosses caisses : c’était une peau blanche qui rentrait dans une peau ensuite une autre… George faisait la tragédie car elle s’est fait voler sa peau.

Senzo

Ce que je retiens de cette pièce, c’est quand une racaille donne sa peau à George car les effets sonores étaient bien. Ils étaient forts et cela représentait très bien la scène. Les éclairages étaient tous placés sur George qui entrait dans sa nouvelle peau et le reste de la scène était sombre.

Angèle

 

“Ce que je retiens du spectacle, c’est Mamadou.”

Même les chevaliers tombent dans l'oubli ( Peau de lune) de G. Akakpo, mise en scène de Mattieu Roy, avec Carlos Dossey dans le rôle de Mamadou © Jean-Louis Fernandez.

Même les chevaliers tombent dans l’oubli ( Peau de lune) de Gustave Akakpo, mise en scène de Mattieu Roy, avec Carlos Dossey ( Mamadou), © Jean-Louis Fernandez.

Ce que je retiens du spectacle, c’est Mamadou. Au tout début, Mamadou joue de la guitare. Les racailles viennent l’embêter. Les racailles portent des survêtements : on a vraiment l’impression que ce sont des racailles du 93. Elles sont projetées sur scène avec un ordinateur. Les racailles enquiquinent bien Mamadou. George – qui porte la peau d’une autre personne – admire Mamadou. Mamadou essaie de se faire accepter et se fait donc tout petit. Vers la fin du spectacle,  les racailles deviennent gentilles avec Mamadou et l’acceptent enfin.

Téïva

Ce que je retiens du spectacle, c’est le moment où les racailles embêtent George et Mamadou, d’une manière insultante. Les racailles parlaient en argot, tout en chantant du rap. Elles embêtaient Mamadou, et George le défendait pour la seule raison qu’elle l’aime pour sa couleur de peau. Les racailles n’étaient pas vraiment sur scène, mais en projection sur de grandes et énormes boîtes. Ce passage avait des lumières de couleurs sombres…

Anastasia

Ce que je retiens du spectacle, c’est quand au début Mamadou se fait embêter par les racailles. Les racailles se moquent de son nom, de ses origines. Elles lui disent qu’il n’est pas français mais Mamadou leur dit qu’il est français. Les racailles lui demandent d’où il venait avant d’être français. Mamadou répond qu’il venait du ventre de sa mère. J’ai trouvé que les racailles étaient trop racistes envers Mamadou. Moi, je pense qu’il était français. Les racailles n’étaient pas des vrais  personnages. Ils étaient en noir et blanc sur des boîtes.

Vincent

Ce dont je me souviens le plus de la pièce (Peau de lune), c’est quand les cinq racailles se moquent de Mamadou et que George dit aux racailles : « Laisse–le tranquille. » J’ai bien aimé ce moment parce que c’était bien fait. Ensuite, le moment que j’ai aussi aimé, c’est la où George a enlevé sa peau car elle a pris la peau d’une petite fille morte. J’ai découvert à la fin qu’il n’y avait que trois acteurs dont un acteur qui  a joué le rôle de cinq racailles. J’ai très bien aimé la pièce. J’ai trouvé que c’était amusant.

Zoé

“Ce que je retiens du spectacle, c’est la mère de George.”

Ce que je retiens du spectacle, c’est le moment où la mère de George la voit dans la peau de lune. Cela ne la dérange pas que sa fille soit en train de disparaître. Elle ne se souvient pas d’en avoir une. Cette scène est jouée sur de grosses caisses, comme si on était dans une salle de projection.

Anna

“Ce que je retiens du spectacle, c’est l’expression : “là-bas.””

Ce que je retiens du spectacle, c’est lorsque les racailles venaient souvent embêter Mamadou car il était noir mais il venait d’ici, et non de là–bas. George a  enlevé sa peau pour la montrer à l’ombre. Elle n’a pas retrouvé sa vraie peau (blanche). George pensait venir de là–bas. Cela m’intriguait beaucoup car là–bas  ne veut pas dire d’où elle venait.

Juliette

Souvenir de (Peau de lune)

Clémence a pu assister à la représentation de la pièce de Gustave Akakpo l’année dernière. Voici ce dont elle se souvenait, un an après.

Même les chevaliers tombent dans l'oubli (Peau de lune) de Gustave Akakpo, mise en scène de Matthieu Roy, avec Gisèle Anbadedjian (Georges) et Charlotte Van Bervesseles (la racaille) , © Jean-Louis Fernandez.

Même les chevaliers tombent dans l’oubli (Peau de lune) de Gustave Akakpo, mise en scène de Matthieu Roy, avec Gisèle Anbadedjian (Georges) et Charlotte Van Bervesseles (la racaille) , © Jean-Louis Fernandez.

La pièce de théâtre Peau de lune raconte l’histoire d’une jeune fille qui s’appelle George et qui avait la peau blanche. Elle ne l’aimait pas, alors elle changea avec une peau foncée et avec des cheveux noirs et frisés. Des racailles se moquaient d’elle tout le temps et l’appelait Mamadou.

Un jour, alors qu’elle était toute seule, un garçon arriva. Il avait la peau foncée comme elle et il prétendait qu’elle avait volé ses origines. Le garçon s’en alla après s’être battu avec George. Soudain, George entendit une voix qui lui parlait. George dut admettre que ce n’était pas sa vraie peau alors la voix lui demanda de reprendre sa peau initiale. Celle-ci avait disparu car quelqu’un venait de la prendre. Elle rentra chez elle sans peau et se cacha sous sa couette .Quand sa mère arriva dans la maison, George dut sortir de sa couette et personne ne remarqua qu’elle n’avait pas de peau.

Je me souviens que par la suite, elle rencontre à nouveau le groupe de racailles. Elle leur expliqua sa situation. Pour ne pas disparaître, ils se mirent tous à échanger leurs peaux jusqu’à ce qu’ils soient tellement mélangés que tout le monde ait une peau. Le garçon qui s’était battu avec George arriva avec la peau noire de celle-ci. Il cria : « George ! » et toutes les racailles répondirent car ils étaient tous un peu de George et aucun ne voulut la peau.

Je trouve cette pièce de théâtre très expressive. Elle a un côté fantastique que j’aime bien car la peau de lune est imaginaire.

J’aime moins le fait de ne pas savoir à la fin qui est  le personnage caché qui vient prendre la peau que George enlève pour prendre l’autre peau. Est-ce le garçon à la peau noire qui vient lui rendre à la fin ? Est-ce quelqu’un d’autre ? Peut-être que le garçon l’a juste trouvée quelque part.

Et voici ce que Clémence retient du spectacle, après l’avoir revu.

Ce que je retiens du spectacle, c’est quand la mère de George raconte au téléphone qu’elle n’est plus sûre d’avoir une fille. Elle oublie sa propre fille car George n’a plus de peau et tombe dans l’oubli. Cela m’a marquée car la mère avait une chambre de fille de huit ans dans son appartement et elle ne savait même pas si elle avait vraiment eu une fille ou si elle avait fait semblant et tout le monde l’avait cru.

Je retiens aussi que quand la mère de George voit sa fille sans peau, elle ne remarque qu’une simple pâleur. Cela m’a vraiment étonnée.

Clémence

Vous aimerez aussi...