La guerre en scène : Troie au théâtre

Les carnetiers de sixième s’intéressent en cette fin d’année scolaire à la guerre de Troie. Aucun rapport avec le théâtre, me direz-vous. Et pourtant… nous pensons tous à La Belle Hélène créé en 1864 par le musicien Jacques Offenbach et les librettistes Henri Meilhac et Ludovic Halévy. Cet opéra-bouffe reprend de façon parodique et drôle l’enlèvement d’Hélène par le berger Pâris, épisode tiré de L’Iliade d’Homère.   Un exemple : le cortège des rois de la Grèce à la fin du premier acte. L’entrée en scène de chaque nouveau souverain est soulignée par la reprise du même air et le livret accumule les jeux de mots comme :

“Je suis l’époux de la reine,

poux de la reine, poux de la reine,

le roi Ménélas.”

La Belle Hélène, acte I, entrée de Ménélas.

ou

“Le roi barbu qui s’avance,

bu qui s’avance, bu qui s’avance,

c’est Agamemnon…”

La Belle Hélène, acte I, entrée d’Agamemnon.

Voulez-vous entendre cette célèbre marche ? Je vous en propose deux versions : l’une de 1956, l’autre de 2012.

La Belle Hélène d’Offenbach, captation de Stellio Lorenzi, 21 janvier 1956, avec Jacques Charon (Ménélas), Roland Manuel (Agamemnon), Robert Hirsch (Oreste), Suzanne Lafaye (Hélène).

La Belle Hélène d’Offenbach, direction musicale Hervé Niquet, mise en scène et décors Corinne et Gilles Benizio (alias Shirley et Dino), avec Stéphanie d’Oustrac (Hélène), Florian Laconi (Pâris), François Harismendy (Agamemnon), Denis D’Arcangelo (Ménélas), Bernard Alane (Calchas), Mathias Vidal (Oreste), Hervé Niquet (Achille), Manuel Durand (Ajax I), Ivan Geissler (Ajax II), Générale du 20 décembre 2012 au Théâtre Royal de Liège.

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