Comme on peut le lire dans cet article d’Alternatives économiques, Nicolas Sarkozy s’est félicité de la création nette de 100 000 emplois en un an. Cependant, on peut se rendre compte que ça ne suffira pas à compenser le déficit d’emplois engendré par la crise.
Au 3ème trimestre 2010, on remarque que l’emploi salarié dans les secteurs marchands a augmenté par rapport au 2ème trimestre.
C’est une bonne nouvelle que l’emploi augmente, même s’il augmente peu. On pouvait craindre que les entreprises essayent de gagner en production, sans pour autant embaucher des salariés supplémentaires, ou encore de licencier, pour avoir une marge plus importante.
Mais par rapport à cette bonne nouvelle, deux mauvaises sont apparues. En effet, même avec cette progression, elle parait insuffisante en vue du nombre de candidats qui devraient se présenter sur le marché du travail. Quand l’emploi se fait rare, les jeunes poursuivent leurs études, pour avoir plus de diplôme, et être plus qualifiés, sans pour autant avoir de l’expérience. C’est ce qu’il s’est passé en 2009 lors de la crise. Il y a aussi les hommes qui sont plus tentés de partir en retraite précocement plutôt que de rester au chômage. Les spécialistes appellent ça « la flexion des taux d’activités ». Mais elle ne peut pas durer, car les jeunes ne vont pas faire toute leur vie des études, les femmes ne vont pas rester éternellement à la maison, et les hommes réduire leur durée d’activité, surtout avec la réforme des retraites, qui est le contraire : allonger la durée d’activité.
De plus, les 100 000 emplois qui ont été créés sont presque uniquement des emplois intérimaires.