Le débat d’ECJS se concentre sur la discrimination positive, l’ensemble des mesures prises pour favoriser l’insertion des minorités, seulement la majorité des élèves de la classe (nous les premières) ne réalise pas ce qu’elle est vraiment.
Gunter Wallraff, journaliste allemand et blanc, a voulu réaliser l’étendue de la discrimination quotidienne et s’est donc “maquillé” en Somalien, tentant de s’intégrer à la société allemande. Dans son reportage, diffusé hier soir sur Arte, il se confronte à plusieurs situations :
-il s’assoit sur un banc à côté d’anciens, puis ils s’en vont 30 secondes plus tard
-la recherche d’un logement où l’on voit la propriétaire dire plus tard “Il était très noir, quelle horreur!”. “S’il cuisine avec des épices, ça va sentir à tous les étages !”
-l’entrée dans une boîte de nuit où on lui répond “L’Afrique est aux singes, l’Europe aux blancs”
-à la sortie d’un match de foot où on lui propose de traverser les Alpes pour retourner “chez lui”
-dans des administrations où on lui demande directement ses papiers, histoire d’être sur que ça n’est pas un clandestin.
Gunter Wallraff explique simplement qu'”on peut mesurer une société à la manière dont elle traite ses étrangers”, comme on peut le constater dans un pays voisin et développé, le racisme a toujours ses partisans, pas sûr que la France soit une exception.
Ici le lien d’une interview de Gunter Wallraff. sur son expérience.
(Camille L & Lauren)