Comme le montre l’article du Figaro publié aujourd’hui, depuis la crise des subprimes aux Etats-Unis, le Portugal connait une crise économique des plus importantes en Europe. Le pays en est à son quatrième plan de rigueur en moins d’un an.
Le parlement doit procéder ce mercredi à un vote crucial sur les nouvelles mesures d’économies proposées par le gouvernement. L’opposition a déjà annoncé qu’elle voterait contre. Et le premier ministre José Socrates qu’il démissionnerait en cas de rejet du texte. Ces mesures d’austérité doivent rassurer les marchés inquiets de la dégradation des finances publiques. Les investisseurs craignent que le Portugal soit incapable de rembourser ce qu’il doit et font donc grimper les taux auxquels le pays peut emprunter de l’argent. Applaudi par la Commission européenne, ce plan de rigueur est cependant dénoncé par l’opposition. Le Parti social démocrate (PSD) le juge socialement injuste et a donc annoncé qu’il ne le voterait pas. Plusieurs milliers de Portugais ont également manifesté samedi pour protester contre ces mesures.
Le Portugal se dirige dont tout droit vers un nouvel échec de son plan de relance économique par la rigueur. On se demander alors si la rigueur est la meilleure méthode à adopter pour que le Portugal sorte de cette crise économique? Dans tous les cas, le peuple portugais et l’opposition sont contre une politique de rigueur.
Si, comme c’est annoncé, le nouveau plan de rigueur du gouvernement est un nouvelle fois rejeté par le parlement, le FMI a annoncé qu’il imposerait son propre plan de relance. La situation économique du Portugal ne peut plus durer.