Dans Sud-Ouest, on peut lire un article concernant l’Affaire Censier. Cette affaire concerne le meurtre d’un jeune de 19 ans agressé par un groupe de 10 jeunes à coups de couteaux le 22 août 2009 à Nay. Ces jeunes étaient connus du service de police, le motif de l’agression était que le jeune homme était “fils de flic”. Lors du procès la Justice s’est rangée du coté des coupables, car le juge chargé de l’enquête a déclaré qu’au vu de leur nombre on ne pouvait pas savoir qui avait porté le coup fatal sur l’adolescent. Le résultat est que 7 d’entre eux ont été directement libérés, ne restant que les 3 plus dangereux. Peu de temps après les 2 autres ont été relâchés sans raisons apparentes. Toute poursuite de meurtre a été abandonnée contre eux. Les magistrat ont déclaré qu’ils ne retiendraient que le délit de VIOLENCES VOLONTAIRES AYANT ENTRAINÉE UNE INTERRUPTION SUPÉRIEURE A HUIT JOURS. C’est l’un des délits les moins graves du code pénal, alors que le jeune est mort.
Le 16 septembre 2011, le dernier délinquant a été relâché pour vice de forme. Cet individu avait pourtant avoué être l’auteur de l’assassinat. La chambre d’instruction avait 3 mois pour répondre, mais elle a dépassé le délai. Les avocats de l’accusé ont donc exigé la libération de leur client, la Cour de Cassation a accordé la libération immédiate du jeune. L’avocat de l’accusé, Maître Sagardoytho, a déclaré que c’était un “immense soulagement”. Le père de la victime a faillit être poursuivi en justice pour avoir insulté le meurtrier de son fils.
Il existe de nombreux cas comme cela, des mise en détentions sont annulées fautes de places. La peine maximale est de 20 ans de prison, même pour le pire des criminels.
Je pense que la Justice devrait faire preuve d’un peu plus de sens moral au lieu d’appliquer “bêtement” les lois.