D’après le Figaro.fr, la population Bulgare a eu raison de son gouvernement. En effet, dans un climat de politique de rigueur, d’augmentation constante des impôts et sous la pression continuelle de manifestants, le premier ministre Bulgare a annoncé le départ de son équipe.

Cependant, cette démission apparaît plus comme une fuite que comme un sacrifice. De ce fait, la pression de la rue est telle que le premier ministre avait déjà dû renvoyer son ministre des Finances, le très impopulaire Simeon Diankov, très apprécié des investisseurs occidentaux. Mais cela n’a eu que pour conséquence de retarder l’inévitable.

Le plus catastrophique dans cette démission est que cela marque un abandon de la politique de la part de certains grands partis comme le parti majoritaire de Droite ou encore des Socialistes, abandon qui se mettra en valeur dans les prochaines législatives, qui vont survenir au mois de juillet.