D’après le journal 20 minutes.fr, de nouveaux impôts se profilent déjà malgré la promesse de stabilité fiscale.
En effet, la France négocie avec ses partenaires européens, un report à l’an prochain de l’objectif suivant : retour du déficit public à 3% du produit intérieur brut (PIB)… jusqu’ici fixé à 2013.
La Commission européenne examine cette demande attentivement, dès lors qu’elle affirme une croissance presque nulle pour cette année (+0,1%).”Nous avons à donner des gages de sérieux budgétaire en 2014″, a reconnu le président François Hollande. Son ministre des Finances, nommé Pierre Moscovici explique que repousser d’un an “l’objectif des 3%” entraînerait alors “d’approfondir nos efforts de redressement pour les années qui viennent, à commencer par 2014”.
Jusqu’ici, les gouvernements, qui ont contribué à diminuer les déficits de ces trois dernières années, ont peu à peu augmenté les impôts.
Après son arrivée au pouvoir, le président Hollande s’était donc engagé jusqu’à la fin de son quinquennat, à réduire les dépenses publiques. Mais les dernières déclarations du gouvernement semblent confirmer que la promesse est intenable et irréalisable. De plus, le ministre délégué au Budget (Jérôme Cahuzac) a admis qu’il faudrait trouver “six milliards d’euros de recettes supplémentaires” l’an prochain pour compenser les rentrées d’argent attendues en 2013. Certaines augmentations d’impôts mises en place dans le budget 2013, ne dureront qu’un an et s’épuiseront progressivement. Il s’agit de la taxation accrue des assureurs, de la modification du régime d’acomptes d’impôt pour les grandes entreprises, par exemple. Il y a également le rendement de la taxe sur les transactions financières instauré, en France, par le précédent gouvernement de droite, et doublée par l’actuelle majorité. Jérôme Cahuzac a expliqué qu’elle rapporterait alors un milliard d’euros de moins que le montant de 1,6 milliard attendu.