Selon lemonde.fr, ils sont 24 : 24 intellectuels français (philosophes, écrivains, neuropsychiatre, etc) à avoir signé une proclamation écrite, rendue publique le 24 octobre 2010 sur le site de la Fondation “30 millions d’amis” afin que les animaux soient considérés autrement que comme de simples objets par notre Code civil.
En effet, le Code Napoléon déclare par écrit dans son article 528 que les animaux “sont meubles par leur nature”, ce qui signifie que depuis 1804, les animaux “sont encore définis par le Code civil comme des choses, sur lesquelles l’homme peut par conséquent exercer un droit absolu” d’après les signataires. La science a pourtant démontré le fait que les animaux étaient doués de sensibilité, ressentant du plaisir autant que de la peine et de la douleur, dans des réglementations européennes et françaises. Ces intellectuels voudraient alors que ces éléments soient pris en compte dans leur demande de manifeste. Ils veulent qu’une “catégorie propre” soit accordée aux animaux dans le Code civil pour qu’ils tirent avantage “d’un régime juridique conforme à leur nature d’êtres vivants et sensibles” et que les conditions de vie qu’ils méritent leur soit données.
Selon la Fondation 30 millions d’amis, la pétition, lancée il y a un an et restée active, a reçu plus de 250 000 signatures. L’avancement du Code civil serait d’autant plus juste, étant donné que le Code rural avait identifié en 1976 l’animal comme un “être sensible” et que le Code pénal avait conçu une “catégorie à part, dite des autres crimes et délits”. Pourquoi ne pas donner aux animaux un statut juridique propre à leur sensibilité ?