Selon Le Monde, c’est la première fois en 4 ans que le nombre d’emplois créés dans les activités de recherche et développement et inférieure au nombres d’emplois supprimés. En effet en 2013, 1165 emplois ont été supprimés pour 1027 emploies créés, soit une différence de 138.
Ces suppressions d’emplois interviennent dans des secteurs importants tels que l’informatique et l’électronique (plus de 500 emplois supprimés) et l’industrie pharmaceutique (plus de 1 000 emplois supprimés).
Ces chiffres s’expliquent par le fait que la France investit bien moins dans la R&D que certains autres pays, par exemple en 2012 l’investissement dans la R&D représente 2,1% du PIB contre 2,9% du PIB pour l’Allemagne ou encore 3,5% pour le Japon. Mais ils s’explique aussi par le fait que les entreprises n’implantent plus leurs centres de R&D exclusivement en Europe ou en Amérique, par exemple on peut trouver à Singapour des centres de R&D du géant de la pharmacie Novartis ou du leader mondial de l’agroalimentaire Nestlé.
De plus ces chiffres s’opposent aux intentions du gouvernement qui voulait au contraire en créer davantage pour relancer la croissance.