Ainsi, d’après la BCE, le PIB de la zone euro devrait augmenter de 1.2% cette année. De plus, l’inflation s’est stabilisée à 0,8% en zone euro en février, alors que les marchés supposaient un ralentissement à 0,75%. L’inflation reste toutefois à un niveau assez bas et évolue depuis quelques mois bien en-dessous de l’objectif fixé par la BCE, qui est de maintenir une inflation proche mais inférieure à 2% en moyenne.
Néanmoins, les cambistes, opérateurs chargés de vendre et d’acheter des devises en essayant, si possible, d’en dégager un bénéfice, restaient méfiants. En effet, le ralentissement de la hausse des prix en zone euro à l’automne avait poussé la BCE à baisser son taux directeur à 0,25%.
En outre, Mr. Draghi, le président de la BCE, a rappelé que la politique monétaire de la BCE n’avait pas pour objectif de maintenir un taux de change élevé de la monnaie unique et « n’a donc pas cherché à affaiblir l’euro ».
Certains journalistes se posent toutefois la question d’une possible déflation en France…