D’après Le Figaro , la Palestine dépense 80% du bugdet de son ministère dans le traitement des maladies. La première cause de ces maladies très courantes en Palestine est le tabac. Malgré les campagnes de sensibilisation, les fumeurs sont toujours aussi nombreux.
À Ramallah, une banque a eu une idée pour réduire le nombre de fumeurs dans son entreprise : si un employé décide d’arrêter définitivement de fumer, la banque lui offre à lui et sa famille une semaine de vacances tout frais payés dans des pays comme la Turquie. Avant cette initiative, la banque avait déjà pris des mesures, comme interdire aux employés de fumer à l’intérieur et devant la banque ou encore limiter le nombre de “pauses cigarette” des employés.
Ces initiatives ont pour but de limiter les maladies principalement causées par le tabac, comme les maladies du cœur, des artères et des poumons, et aussi les cancers et le diabète, car en Palestine 70% des décès ont un rapport avec ces maladies.
Mais malgré cela, le meilleur moyen de réduire le nombre de fumeurs reste évidemment le prix des paquets de cigarettes. Par exemple à Rafah, une ville Palestinienne, le prix d’un paquet de cigarettes est passé de 3.5 euros à 5.3euros. Les habitants consomment donc moins de cigarettes car cela devient trop cher. Certes, l’augmentation du prix du tabac a des conséquences négatives sur le chiffre d’affaires des buralistes, mais elle réduit le nombre de cigarettes fumées, donc le nombre de maladies et l’Etat Palestinien pourrait réduire ses dépenses dans le traitement des maladies.