D’aprés le Monde , le 7 Janvier 2015 , les soldes d’hiver ont débuté et dureront pendant six semaines cette année , soit 7 jours de plus que les autres années en raison de la suppression des soldes flottants. Que représentent aujourd’hui les soldes dans les pratiques de vente et de consommation ? Comment les Français(e)s abordent-ils cette année ces soldes d’hiver alors que le contexte économique est toujours morose ?
– Un rendez vous qui reste important pour les commerçants !
Le rendez vous des soldes pèse lourd pour tous les commerçants , particulièrement pour le textile-habillement qui depuis 2008 voit son marché dégradé.
Le nouveau PDG du site de vente en ligne Brandalley , Cyril Andrino explique « Le premier jour des soldes d’hiver sera pour nous le plus important de l’année en termes de chiffre d’affaires ».
Les soldes ne contribuent pas au redressement du marché de la mode et du textile.
– Un rendez-vous qui n’est plus exclusif !
Les soldes ne sont plus depuis longtemps un aspect festif , car les démarques à répétitions se suivent toute l’année.
Grâce à l’importation de la tradition anglo-saxonne du « Black Friday », en fin Novembre de nombreux magasins ont proposé des articles à bas prix. Cela permet aux enseignes d’écouler de nombreux stocks qui non pas été vendus à cause d’une météo très douce depuis la fin de l’été, cela a été autorisé à condition que le mot « soldes » ne figure pas officiellement en boutique.
Sur internet , toute l’année les clients sont incités par des prix sacrifiés , par conséquent les Français s’interrogent sur la signification du prix « normal ».
-Un rendez-vous que les Français(e)s abordent cette année avec frilosité !
Une enquête menée par le site RetailMeNot auprès de 998 personnes , prouve que 39% des Français vont limiter leurs dépenses cette année à l’occasion des soldes et 40% vont y consacrer 200 euros.
Le contexte économique y est pour quelque chose , et il pèse sur les intentions d’achat : les sondés expliquent qu’ils réduiront leur budget solde cette année en raison de la hausse des charges de leur foyer (47 %), la baisse de leurs revenus (42%) et les hausses d’impôts (38 %).