Selon LeMonde.fr, les Bourses de Tokyo et Honkgong ont connu une baisse importante de plus de 4%, mardi 29 septembre. L’inquiétude est de nouveau là, suite aux fragilités auxquelles est confrontée la croissance économique. La Bourse de New York quant à elle finit sur une baisse conséquente entraînant avec elle certaines bourses européenne. On peut expliquer ces phénomènes par trois grandes raisons.
Tout d’abord, la République Populaire de Chine (RPC) fait face à une récession voire une crise depuis le mini-krach boursier d’août. La reprise est difficile pour l’industrie chinoise qui a vu son bénéfice chuter en un an, inquiétant les investisseurs qui avant considéraient la RPC comme la locomotive du monde.
Vient ensuite la baisse des cours des matières premières qui explique également la conjoncture. En effet le cours du pétrole a connu un certain ralentissement, la valeur d’un baril a diminué d’un dollars en une journée à la Bourse de New York. S’ajoute à ce lundi noir, une chute de 29,42% du groupe suisse de matières premières Glencore à la Bourse de Londres. Un phénomène choquant pour ce pays qui atteint son plus bas niveau dans l’histoire.
La troisième raison de cette instabilité financière et l’indécision de la réserve fédérale américaine quant à la remontée de ses taux d’intérêt directeurs. Effectivement les investisseurs manquent de visibilité ce qui ralentit les transactions et pénalise les Bourses. Le Président de la FED de New York, William Dudley, aggrave la situation en spéculant sur le fait que la banque centrale pourrait passer à l’action dès le mois prochain.