D’après Le Monde, dans le cadre de l’enquête menée sur le financement du Front National, Marine Le Pen fut convoquée le lundi 9 novembre pour être entendue sous le statut le “témoin assisté”. Cependant, elle refusa d’y assister comme à sa première convocation le 13 octobre.
La présidente du FN attendrait les résultats d’une requête lancée par elle-même “en suspicion légitime” déposée auprès de la Cour de cassation. La question précédant la suite de l’enquête est donc sa légitimité, on se pose la question de la partialité des juges. D’après Marine Le Pen, il ne s’agirait que d’une tactique politique contre elle, venant de Manuel Valls.
Cependant, les magistrats se justifient officieusement sur les raisons de l’enquête. On soupçonnerait des dons déguisés venant de Riwal, société prestataire du FN en véhicules lors des campagnes électorales Riwal ainsi que du microparti Jeanne. Le premier avait acquis des véhicules pour la société Stream On Fire, qui diffuse des évènements sur Internet, et le microparti aurait fait des achats fictifs ainsi que demandé des locaux pour des employés qui n’existeraient pas. On soupçonne un remboursement de la campagne par l’Etat.
Cette affaire a beau être douée de faits, elle n’est pour le moment pas entièrement fondée. Le silence de Marine Le Pen n’y aide pas, cette dernière attend des déclarations officielles l’obligeant à se mettre en situation délicate si les soupçons s’avèrent fondés.