D’après Le Monde.
Le vendredi 13 Novembre 2015, Paris a subi trois attaques terroristes simultanées ayant pour conséquences 129 morts et 352 blessés.
Le lendemain François Hollande s’exprimait devant le congrès sur ces événements récents : créant ainsi la polémique. En effet, les propos tenus et les termes utilisés lors de son discours se rapprochent de ceux utilisés par George W. Bush après les attentats du 11 septembre 2001. Ainsi, François Hollande à émis quatre grandes idées : le fait que le pays soit ” en guerre “, un appel à la solidarité internationale, une réforme de l’antiterrorisme et enfin une réforme de la constitution.
La réaction de David Van Reybrouck ne s’est pas fait attendre : son point de vue publié sur le net met clairement en avant les conséquences que pourrait avoir une politique se rapprochant de celle de George Bush à la suite des événements de 2001.
Ainsi, l’auteur de la lettre met en avant ” un choix extraordinairement irréfléchi de terminologie ” de la part du président français ” tombé dans un piège ” et va donc le corriger plusieurs fois. L’auteur montre que le discours et les décisions futures du président sont des réactions poussées par l’approche des élections régionales (“Vous sentez l’haleine chaude de faucons tels que Nicolas Sarkozy et Marine Lepen vous brûler la nuque.”), de devoir répondre fermement en tant que chef d’état trop souvent vu comme “mou” ou encore de vouloir “rendre coup pour coup” et montrer ainsi qu’une politique sécuritaire mal menée “fait courir le risque monstrueux d’accélérer la spirale de la violence”.
Pour finir, David Van Reybrouck montre que le terme “armée terroriste” n’est pas adapté (il le compare avec un régime boulimique), il ajoute “Vos tentatives de calmer la nation menacent la sécurité du monde. Votre recours à un vocabulaire énergique ne signale que la faiblesse.” ou encore “Il existe d’autres formes de fermeté que le langage de la guerre (…). Votre discours fais référence à la liberté. Il aurait aussi pu parler des deux autres valeurs de la République française : l’égalité et la fraternité. Il me semble que nous en avons plus besoin en ce moment que de votre douteuse rhétorique de guerre. “